Lundi (28/01/08)
Dans un lit grand comme une vie mon amour (n') est (pas) mon ami
Mon Prince, mon amour,
Je n'en peux déjà plus de ce froid entre nous.
Je pensais que ce dernier samedi de 2007, ces quelques minutes où je suis devenue folle et où tu m'as si tendrement serrée dans tes bras, allaient nous rapprocher. Enfin nous éloigner d'un sens et nous rendre plus complices d'un autre.
Personne n'a jamais voulu de mon amour, sauf Elle.
Personne ne m'a jamais aimée. Sauf Elle.
Pourtant j'avais cette impression, cette certitude profondément ancrée en moi que, quoi que tu disais, tu éprouvais de l'amour pour moi. Un amour certes bafoué par toutes ces raisons qui impêchent notre histoire déraisonnable. Mais un amour quand même.
Tu me manques.
Je te sens t'éloigner.
Je sais à quel point tu as raison de ne pas croire en l'amitié.
J'étais ta meilleure copine, ta grande soeur.
Maintenant que suis-je ?
Une emmerdeuse de plus.
Une emmerdeuse qui a gâché une histoire simple pour obtenir ce dont rêvait son petit coeur égoïste.
Je rêvais et rêve de tes bras, de mes lèvres sur tes joues, sur ton front.
Je rêve de toute cette tendresse que je veux te donner.
De tout ce bonheur que je me sens capable de t'apporter.
Je rêve que tu me laisses t'aimer.
Je rêve d'un vague futur commun.
Peut-être un peu différent de celui que les modèles imposent, et alors ?
Je rêve de toi toutes les nuits depuis plus d'un an.
Parfois nous sommes les meilleurs amis du monde, parfois tu me serres dans tes bras en m'appelant ma chérie, parfois tu me dis que je t'ai manqué, parfois tu me présentes tes parents, parfois j'accouche d'un enfant de toi, parfois je te vois juste, parfois tu me tiens la main, parfois tu me laisses te dire que je t'aime. Parfois tu me réponds que toi aussi.
Sauf que tu n'y crois plus.
Et je crois que c'est ça qui fait le plus mal.
J'aurais presque préféré t'entendre dire que tu ne m'aimais pas.
Mais là je revois tous ces instants, tous ces échanges.
Et mon cerveau ne comprend plus.
C'était quoi qui nous liait ?
C'était quoi ?
Le problème vient-il de moi ?
Ne suis-je pas assez belle ? Pas assez mignonne ? Pas assez charismatique ?
Ou bien trop jeune ? Trop bête ? Trop adolescente ? Trop perturbée ?
Pourtant je sais ce que je veux. Je n'en démordrai pas.
Mais je veux que ma vie ce soit toi.
Avec tes longues mains de pianistes, tes doigts trop gros pour les touches du téléphone, ton crâne dégarni, tes petits cheveux doux autour, ton grand nez de Cyrano, tes belles et grandes oreilles, tes joues mal rasées, tes yeux enfoncés, tes longues jambes presque maigres, ton torse poilu, ton caractère de scorpion, ta démarche flegmatique, tes cigarettes, tes bières, tes cafés, tes noix, tes soucis, tes enfants, ton ex-femme.
Ce serait presque une lettre de recommandation.
Je t'aime.
Et je voudrais te le dire encore et encore.
Ces mots sortent à chaque fois comme si je ne les avais jamais dits.
Je crois tant en leur pouvoir.
Je pense tellement qu'ils peuvent changer ta vie.
Je t'aime.
Laisse-moi t'aimer.
Tu me manques. Tu me manques tellement.
Je voudrais te donner tous ces petits noms doux qu'on rêve d'entendre quand on est si triste dans sa solitude.
Je suis coincée, je ne peux plus t'écrire de longues lettres d'amour.
J'ai promis que c'était fini, mais je pensais que tu répondrais.
Je me sens si seule avec tout cet amour.
Je n'en peux déjà plus de ce froid entre nous.
Je pensais que ce dernier samedi de 2007, ces quelques minutes où je suis devenue folle et où tu m'as si tendrement serrée dans tes bras, allaient nous rapprocher. Enfin nous éloigner d'un sens et nous rendre plus complices d'un autre.
Personne n'a jamais voulu de mon amour, sauf Elle.
Personne ne m'a jamais aimée. Sauf Elle.
Pourtant j'avais cette impression, cette certitude profondément ancrée en moi que, quoi que tu disais, tu éprouvais de l'amour pour moi. Un amour certes bafoué par toutes ces raisons qui impêchent notre histoire déraisonnable. Mais un amour quand même.
Tu me manques.
Je te sens t'éloigner.
Je sais à quel point tu as raison de ne pas croire en l'amitié.
J'étais ta meilleure copine, ta grande soeur.
Maintenant que suis-je ?
Une emmerdeuse de plus.
Une emmerdeuse qui a gâché une histoire simple pour obtenir ce dont rêvait son petit coeur égoïste.
Je rêvais et rêve de tes bras, de mes lèvres sur tes joues, sur ton front.
Je rêve de toute cette tendresse que je veux te donner.
De tout ce bonheur que je me sens capable de t'apporter.
Je rêve que tu me laisses t'aimer.
Je rêve d'un vague futur commun.
Peut-être un peu différent de celui que les modèles imposent, et alors ?
Je rêve de toi toutes les nuits depuis plus d'un an.
Parfois nous sommes les meilleurs amis du monde, parfois tu me serres dans tes bras en m'appelant ma chérie, parfois tu me dis que je t'ai manqué, parfois tu me présentes tes parents, parfois j'accouche d'un enfant de toi, parfois je te vois juste, parfois tu me tiens la main, parfois tu me laisses te dire que je t'aime. Parfois tu me réponds que toi aussi.
Sauf que tu n'y crois plus.
Et je crois que c'est ça qui fait le plus mal.
J'aurais presque préféré t'entendre dire que tu ne m'aimais pas.
Mais là je revois tous ces instants, tous ces échanges.
Et mon cerveau ne comprend plus.
C'était quoi qui nous liait ?
C'était quoi ?
Le problème vient-il de moi ?
Ne suis-je pas assez belle ? Pas assez mignonne ? Pas assez charismatique ?
Ou bien trop jeune ? Trop bête ? Trop adolescente ? Trop perturbée ?
Pourtant je sais ce que je veux. Je n'en démordrai pas.
Mais je veux que ma vie ce soit toi.
Avec tes longues mains de pianistes, tes doigts trop gros pour les touches du téléphone, ton crâne dégarni, tes petits cheveux doux autour, ton grand nez de Cyrano, tes belles et grandes oreilles, tes joues mal rasées, tes yeux enfoncés, tes longues jambes presque maigres, ton torse poilu, ton caractère de scorpion, ta démarche flegmatique, tes cigarettes, tes bières, tes cafés, tes noix, tes soucis, tes enfants, ton ex-femme.
Ce serait presque une lettre de recommandation.
Je t'aime.
Et je voudrais te le dire encore et encore.
Ces mots sortent à chaque fois comme si je ne les avais jamais dits.
Je crois tant en leur pouvoir.
Je pense tellement qu'ils peuvent changer ta vie.
Je t'aime.
Laisse-moi t'aimer.
Tu me manques. Tu me manques tellement.
Je voudrais te donner tous ces petits noms doux qu'on rêve d'entendre quand on est si triste dans sa solitude.
Je suis coincée, je ne peux plus t'écrire de longues lettres d'amour.
J'ai promis que c'était fini, mais je pensais que tu répondrais.
Je me sens si seule avec tout cet amour.
Ecrit par inconsciente, à 23:54 dans la rubrique À lui.
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Mardi (12/06/07)
Poème au prince des mathématiques
--> moi je ne suis pas calculatrice...
Tu comptes pour moi
Qui ne vais pas plus loin que trois
Des soustractions
Aux divisions
Moi j’suis écarlate
Face à ces ingrates
Tu les préfères à moi
Pourquoi Pourquoi
M’aimer est hors-la-loi
Mais les suites
Arithmétiques
Géométriques
Savent-elle
Caresser ton omoplate
Et tes joues, pirate
Ces automates
Mon prof de maths
Ne t’aiment pas
Comme je t’aime moi
Tu les préfères à moi
Pourquoi Pourquoi
M’aimer est hors-la-loi
La seule addition
Qui sans aberration
Me convient
C’est un + un
Je prends le risque
Toi le x
Qui manque à mon équation
De t’aimer avec passion
Ta calculatrice
Sans hanches ni caprices
Sans mains ni délices
Est-elle ta Complice ?
Loin des systèmes
Je t’aime je t’aime
Je ne sais pas compter
Mais je saurai t’aimer
Qui ne vais pas plus loin que trois
Des soustractions
Aux divisions
Moi j’suis écarlate
Face à ces ingrates
Tu les préfères à moi
Pourquoi Pourquoi
M’aimer est hors-la-loi
Mais les suites
Arithmétiques
Géométriques
Savent-elle
Caresser ton omoplate
Et tes joues, pirate
Ces automates
Mon prof de maths
Ne t’aiment pas
Comme je t’aime moi
Tu les préfères à moi
Pourquoi Pourquoi
M’aimer est hors-la-loi
La seule addition
Qui sans aberration
Me convient
C’est un + un
Je prends le risque
Toi le x
Qui manque à mon équation
De t’aimer avec passion
Ta calculatrice
Sans hanches ni caprices
Sans mains ni délices
Est-elle ta Complice ?
Loin des systèmes
Je t’aime je t’aime
Je ne sais pas compter
Mais je saurai t’aimer
Ecrit par inconsciente, à 19:22 dans la rubrique À lui.
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Lundi (11/06/07)
Chassé Croisé
J’t’ai attendu
Chassé
Croisé
Et tu m’as plu
Roulée
Boulée
Avec ta côté enfoncée
Et ton épaule déboîtée
Et puis ton ptit dernier
Et ton aura enfumée
Est-ce qu’entre nous ça pourrait coller ?
J’ai tout laissé
Pour ton sourire
Même si dedans
J’vois pas l’avenir
Mais t’es le prince
Le prince paumé
Le prince charmant
Que j’attendais
T’as pas d’château
Pas de carosse
Moi j’suis pas belle
Toi t’as plein de bosses
Mais à nous deux
P’t’êt’ qu’on pourrait
Se soigner
Se cajoler
Et pourquoi pas s’aimer
Car moi je t’aime déjà
Après tout c’est quoi 25 ans
Toi même dans ta tête t’as 15 ans
J’voudrais être ta moitié
Mon grand adolescent
Si en plus des points
On mettait nos rêves en commun
Le destin tient parfois
À deux petites secondes
Et pour que tu succombes
Moi j’suis pas une charmeuse
J’sais même pas si j’suis ton genre
Moi j’suis l’genre de personne
Pourvu que tu aimes ça.
Chassé
Croisé
Et tu m’as plu
Roulée
Boulée
Avec ta côté enfoncée
Et ton épaule déboîtée
Et puis ton ptit dernier
Et ton aura enfumée
Est-ce qu’entre nous ça pourrait coller ?
J’ai tout laissé
Pour ton sourire
Même si dedans
J’vois pas l’avenir
Mais t’es le prince
Le prince paumé
Le prince charmant
Que j’attendais
T’as pas d’château
Pas de carosse
Moi j’suis pas belle
Toi t’as plein de bosses
Mais à nous deux
P’t’êt’ qu’on pourrait
Se soigner
Se cajoler
Et pourquoi pas s’aimer
Car moi je t’aime déjà
Après tout c’est quoi 25 ans
Toi même dans ta tête t’as 15 ans
J’voudrais être ta moitié
Mon grand adolescent
Si en plus des points
On mettait nos rêves en commun
Le destin tient parfois
À deux petites secondes
Et pour que tu succombes
Moi j’suis pas une charmeuse
J’sais même pas si j’suis ton genre
Moi j’suis l’genre de personne
Pourvu que tu aimes ça.
Ecrit par inconsciente, à 20:56 dans la rubrique À lui.
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Jeudi (07/06/07)
Lettre à un Prince
--> Si c'est pas une déclaration ça...
Allez savoir pourquoi mon cœur a jeté son dévolu sur lui…
Cela fait partie de ces choses que l’on ne contrôle pas. Cet élan du cœur, d’abord indépendamment de l’esprit, puis les deux qui se relient et l’envie de savoir qui se cache derrière cette grande silhouette.
Qu’y-a-t-il dans la tête du Prince ? Qui est-il ?
Il m’attendrit ce Prince.
Quand il sort de la salle des profs, le regard perdu.
Qu’il marche dans les couloirs un peu au hasard.
Qu’il sort de l’accueil, et va dehors.
Qu’il jette un coup d’œil à son portable, allume une cigarette, et quand à la première bouffée, son regard s’éloigne vers un monde qui n’appartient qu’à lui.
Et puis quand ses collègues fumeurs le rejoignent,
et qu’il sourit.
Et que tout s’illumine enfin.
Le ciel se sépare alors de ses nuages gris lourds de larmes et s’ouvre en un puissant et chaud rayon de soleil.
Car quand il sourit, on se demande pourquoi est-ce que le monde est encore dévasté par tant de guerres, tant de misères ; et comment la vie peut faire souffrir un être dont le sourire est si beau.
J’ai parfois l’impression d’être très chanceuse, parce que je semble être la seule qui a pris conscience du pouvoir de son sourire.
J’y ai trouvé comme une source d’espoir inépuisable.
Il faudrait juste qu’il ne s’arrête jamais de sourire.
J’aimerais surmonter ce défi. Mener à bien cette mission.
Je ne suis pourtant pas grand chose pour lui.
Mais lui n’est pas un simple prof dont on peine, des années plus tard, à se souvenir du nom.
Je voudrais tellement ne pas le perdre de vue.
Et qu’il ne m’oublie pas.
Mais une fois partie, je ferai tout pour qu’il ne devienne pas un souvenir.
Et pour que dans mon cœur il soit toujours au présent.
Quoi qu’il arrive.
Et si je reviens, je voudrais le trouver intact, avec sa petite barbe à la fois douce et piquante, et avec sa cigarette, lovée entre l’index et le majeur.
Le retrouver souriant. Et peut-être heureux.
À vous mon seul et unique Prince qui allez tellement me manquer.
Cela fait partie de ces choses que l’on ne contrôle pas. Cet élan du cœur, d’abord indépendamment de l’esprit, puis les deux qui se relient et l’envie de savoir qui se cache derrière cette grande silhouette.
Qu’y-a-t-il dans la tête du Prince ? Qui est-il ?
Il m’attendrit ce Prince.
Quand il sort de la salle des profs, le regard perdu.
Qu’il marche dans les couloirs un peu au hasard.
Qu’il sort de l’accueil, et va dehors.
Qu’il jette un coup d’œil à son portable, allume une cigarette, et quand à la première bouffée, son regard s’éloigne vers un monde qui n’appartient qu’à lui.
Et puis quand ses collègues fumeurs le rejoignent,
et qu’il sourit.
Et que tout s’illumine enfin.
Le ciel se sépare alors de ses nuages gris lourds de larmes et s’ouvre en un puissant et chaud rayon de soleil.
Car quand il sourit, on se demande pourquoi est-ce que le monde est encore dévasté par tant de guerres, tant de misères ; et comment la vie peut faire souffrir un être dont le sourire est si beau.
J’ai parfois l’impression d’être très chanceuse, parce que je semble être la seule qui a pris conscience du pouvoir de son sourire.
J’y ai trouvé comme une source d’espoir inépuisable.
Il faudrait juste qu’il ne s’arrête jamais de sourire.
J’aimerais surmonter ce défi. Mener à bien cette mission.
Je ne suis pourtant pas grand chose pour lui.
Mais lui n’est pas un simple prof dont on peine, des années plus tard, à se souvenir du nom.
Je voudrais tellement ne pas le perdre de vue.
Et qu’il ne m’oublie pas.
Mais une fois partie, je ferai tout pour qu’il ne devienne pas un souvenir.
Et pour que dans mon cœur il soit toujours au présent.
Quoi qu’il arrive.
Et si je reviens, je voudrais le trouver intact, avec sa petite barbe à la fois douce et piquante, et avec sa cigarette, lovée entre l’index et le majeur.
Le retrouver souriant. Et peut-être heureux.
À vous mon seul et unique Prince qui allez tellement me manquer.
Ecrit par inconsciente, à 22:02 dans la rubrique À lui.
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