Vendredi (15/02/08)
Nino douceur
Nino me plaît.
Il n'est pas vraiment beau, mais il me touche.
Il a toujours le sourire. Son regard est doux.
Il sent bon. Il sent le réglisse. Et le biscuit aussi.
Je n'aime pas les hommes forts.
Je n'aime pas les musclés, je n'aime pas les virils.
Lui il est drôle, il est homme, mais pas fort, pas viril.
Il est homme parce qu'il rit plus longtemps et plus profondément qu'une femme.
Il est homme parce qu'après on a du mal à l'arrêter.
Il est tendre. Il est gentil.
Il me fait beaucoup rire.
Comme ça, Nino ne donne pas forcément envie d'être serré par nos bras.
Enfin, ce n'est pas quelqu'un qui attire vraiment. Pas quelqu'un qui te fait vibrer le corps quand tu le vois.
Et puis tout à l'heure, son bras a touché le mien. Et sa peau était douce... Tellement douce.
À la regarder comme ça, elle a l'air basique. Pas plus ou pas moins douce que celle d'un autre.
Et pourtant.
Nino a des trésors cachés.
Je pourrais le regarder sans m'arrêter. Il sourit tout le temps.
Son sourire ne transcende pas tout l'univers, pas comme le Prince.
Mais si je devais me contenter du sien, je m'en contenterais avec plaisir.
Il n'est pas désespéré comme le Prince. Du moins pas comme lui.
Lui il sourit. Il va vers les autres. Il aime les mots.
On riait beaucoup tout à l'heure. On s'amusait à se prendre en photo tous les deux.
Et puis à un moment, mes doigts sont passés dans ses cheveux.
Ils ont halluciné.
Il a la peau plus douce que celle d'un bébé, mais en plus ses cheveux sont doux comme du cachemire.
J'aurais eu envie de laisser mes mains caresser sa tête. J'avais l'impression qu'ils fondaient dans ses cheveux.
Elle disait toujours que ce dont j'avais besoin, c'était de la douceur. Une extrême douceur.
Elle avait raison lorsqu'Elle disait ça, même si Elle ne savait pas ou plutôt n'avait jamais le temps d'appliquer cette... théorie.
Nino est un bon moyen de sortie vers autre chose.
Peu importe son âge, peu importe le mien, peu importe mes sentiments, peu importe l'avenir.
Laisse-toi un peu vivre...
Il n'est pas vraiment beau, mais il me touche.
Il a toujours le sourire. Son regard est doux.
Il sent bon. Il sent le réglisse. Et le biscuit aussi.
Je n'aime pas les hommes forts.
Je n'aime pas les musclés, je n'aime pas les virils.
Lui il est drôle, il est homme, mais pas fort, pas viril.
Il est homme parce qu'il rit plus longtemps et plus profondément qu'une femme.
Il est homme parce qu'après on a du mal à l'arrêter.
Il est tendre. Il est gentil.
Il me fait beaucoup rire.
Comme ça, Nino ne donne pas forcément envie d'être serré par nos bras.
Enfin, ce n'est pas quelqu'un qui attire vraiment. Pas quelqu'un qui te fait vibrer le corps quand tu le vois.
Et puis tout à l'heure, son bras a touché le mien. Et sa peau était douce... Tellement douce.
À la regarder comme ça, elle a l'air basique. Pas plus ou pas moins douce que celle d'un autre.
Et pourtant.
Nino a des trésors cachés.
Je pourrais le regarder sans m'arrêter. Il sourit tout le temps.
Son sourire ne transcende pas tout l'univers, pas comme le Prince.
Mais si je devais me contenter du sien, je m'en contenterais avec plaisir.
Il n'est pas désespéré comme le Prince. Du moins pas comme lui.
Lui il sourit. Il va vers les autres. Il aime les mots.
On riait beaucoup tout à l'heure. On s'amusait à se prendre en photo tous les deux.
Et puis à un moment, mes doigts sont passés dans ses cheveux.
Ils ont halluciné.
Il a la peau plus douce que celle d'un bébé, mais en plus ses cheveux sont doux comme du cachemire.
J'aurais eu envie de laisser mes mains caresser sa tête. J'avais l'impression qu'ils fondaient dans ses cheveux.
Elle disait toujours que ce dont j'avais besoin, c'était de la douceur. Une extrême douceur.
Elle avait raison lorsqu'Elle disait ça, même si Elle ne savait pas ou plutôt n'avait jamais le temps d'appliquer cette... théorie.
Nino est un bon moyen de sortie vers autre chose.
Peu importe son âge, peu importe le mien, peu importe mes sentiments, peu importe l'avenir.
Laisse-toi un peu vivre...
Ecrit par inconsciente, à 23:49 dans la rubrique Secrets.
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Lundi (07/01/08)
Clooney III
--> écrit le 21/12/07
J’écoutais « Christmas is all around » (BO de Love Actually).
Je me disais que je ne le verrais peut-être pas avant l’année prochaine.
Que je n’aurais pas l’occasion de lui souhaiter de bonnes vacances, ou au moins joyeux noël.
Ça ne me chagrinait pas vraiment, mais j’y pensais.
J’y pensais vachement fort même.
J’étais en train d’attendre que le feu passe au vert, juste avant la passerelle.
Et puis au loin, tous les inconnus lui ressemblaient.
Surtout ce type, tout au bout, avec son chapeau et son grand manteau, qui ressemblait à une cape.
Le type se rapprochait, alors que j’attendais, de l’autre côté de la rue.
J’ai relevé la tête, pensant toujours à lui, et soudain le type m’a souri.
Et c’était lui.
J’ai dû ouvrir de grands yeux.
J’avais l’impression d’avoir des pouvoirs magiques.
Alors je lui ai souri.
On a regardé les dernières voitures passer.
Et puis au milieu du passage clouté, il s’est arrêté et m’a dit « bonnes vacances Marie ».
Et j’ai répondu « Merci. Joyeux Noël ! ».
Et encore une fois, j’ai souri tout l’après-midi.
Je me disais que je ne le verrais peut-être pas avant l’année prochaine.
Que je n’aurais pas l’occasion de lui souhaiter de bonnes vacances, ou au moins joyeux noël.
Ça ne me chagrinait pas vraiment, mais j’y pensais.
J’y pensais vachement fort même.
J’étais en train d’attendre que le feu passe au vert, juste avant la passerelle.
Et puis au loin, tous les inconnus lui ressemblaient.
Surtout ce type, tout au bout, avec son chapeau et son grand manteau, qui ressemblait à une cape.
Le type se rapprochait, alors que j’attendais, de l’autre côté de la rue.
J’ai relevé la tête, pensant toujours à lui, et soudain le type m’a souri.
Et c’était lui.
J’ai dû ouvrir de grands yeux.
J’avais l’impression d’avoir des pouvoirs magiques.
Alors je lui ai souri.
On a regardé les dernières voitures passer.
Et puis au milieu du passage clouté, il s’est arrêté et m’a dit « bonnes vacances Marie ».
Et j’ai répondu « Merci. Joyeux Noël ! ».
Et encore une fois, j’ai souri tout l’après-midi.
Ecrit par inconsciente, à 20:18 dans la rubrique Secrets.
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Mercredi (19/12/07)
Clooney II
Il commence à déboutonner sa chemise. Les deux premiers boutons.
Pour montrer l'endroit où nous avons l'habitude d'avoir des plaques rouges lorsqu'on est angoissé.
Il aurait pu nous l'expliquer sans nous montrer sa peau...
Cet endroit là où le soleil frappe et où poussent taches de rousseur, grains de beauté.
Cet endroit doré.
Il nous demande quels sont nos symptômes lorsque nous sommes stressés.
Il interroge n'importe qui, sans ordre logique.
Je me dis que s'il termine par moi, c'est qu'il le veut. Qu'il garde le meilleur pour la fin.
-Marie ?
-I have some difficulties to breathe...
-Yes... Bon, on passe à autre chose.
Par le hublot de la porte de la classe dans laquelle je me trouve, je peux voir les pieds des gens qui montent ou descendent l'escalier qui mène à l'étage des bureaux des professeurs.
Je reconnais son pas léger. On dirait presque qu'il vole.
Je reconnais son pantalon noir.
Nous attendons devant la porte que Mme T arrive et nous ouvre la salle.
Je me dis qu'aujourd'hui je ne le verrai pas.
Et puis elle arrive, elle ouvre la porte, cherche un regard, croise le mien.
Elle me tend le trousseau de clé et me demande de monter au 4ème et de lui rendre les clés.
J'accepte avec joie.
Je monte quatre à quatre les escaliers.
Je pars à la recherche de son bureau.
Quand une voix, derrière moi, me dit Je suis là !
Je dépose les clés dans sa main tendue.
Mes doigts s'arrêtent sur sa main, les siens sur les miens.
On se regarde. Ça dure une demi-seconde qui paraît des siècles.
Et nos doigts s'échangent une caresse, à la limite de l'imperceptible et du sensible.
Il me sourit de son petit air coquin.
Je lui renvoie un sourire rose.
Je suis sûre qu'il s'est passé quelque chose avec nos mains.
J'en suis certaine.
J'ai un peu tendance à tout cinématographier, mais là j'en suis sûre.
L'impression que mes doigts sont devenus fous.
Alors je redescends. Je ris toute seule en entrant dans la classe.
Et rien que d'y penser j'en souris encore.
Pour montrer l'endroit où nous avons l'habitude d'avoir des plaques rouges lorsqu'on est angoissé.
Il aurait pu nous l'expliquer sans nous montrer sa peau...
Cet endroit là où le soleil frappe et où poussent taches de rousseur, grains de beauté.
Cet endroit doré.
Il nous demande quels sont nos symptômes lorsque nous sommes stressés.
Il interroge n'importe qui, sans ordre logique.
Je me dis que s'il termine par moi, c'est qu'il le veut. Qu'il garde le meilleur pour la fin.
-Marie ?
-I have some difficulties to breathe...
-Yes... Bon, on passe à autre chose.
Par le hublot de la porte de la classe dans laquelle je me trouve, je peux voir les pieds des gens qui montent ou descendent l'escalier qui mène à l'étage des bureaux des professeurs.
Je reconnais son pas léger. On dirait presque qu'il vole.
Je reconnais son pantalon noir.
Nous attendons devant la porte que Mme T arrive et nous ouvre la salle.
Je me dis qu'aujourd'hui je ne le verrai pas.
Et puis elle arrive, elle ouvre la porte, cherche un regard, croise le mien.
Elle me tend le trousseau de clé et me demande de monter au 4ème et de lui rendre les clés.
J'accepte avec joie.
Je monte quatre à quatre les escaliers.
Je pars à la recherche de son bureau.
Quand une voix, derrière moi, me dit Je suis là !
Je dépose les clés dans sa main tendue.
Mes doigts s'arrêtent sur sa main, les siens sur les miens.
On se regarde. Ça dure une demi-seconde qui paraît des siècles.
Et nos doigts s'échangent une caresse, à la limite de l'imperceptible et du sensible.
Il me sourit de son petit air coquin.
Je lui renvoie un sourire rose.
Je suis sûre qu'il s'est passé quelque chose avec nos mains.
J'en suis certaine.
J'ai un peu tendance à tout cinématographier, mais là j'en suis sûre.
L'impression que mes doigts sont devenus fous.
Alors je redescends. Je ris toute seule en entrant dans la classe.
Et rien que d'y penser j'en souris encore.
Ecrit par inconsciente, à 18:56 dans la rubrique Secrets.
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Mercredi (21/11/07)
Clooney
Il est trop beau.
Peut-être irrésistible.
Un peu maniéré mais. Viril quand même.
Cet après-midi, en remontant l'escalier pour aller rapporter son manteau à Marie, je me dis qu'il reste encore une demi-heure avant son cours.
Je me retrouve dans le couloir, et tout d'un coup, l'air bouge autour de moi, il devient moite -comme dans une serre-, et son épaule touche soudain mon épaule.
Il me demande si je sors du pressing étant donné que je me balade avec le manteau de Marie, pendu à un cintre, dans une grande enveloppe de plastique transparent.
Il joue avec ses yeux. Son regard presque coquin. Et sa bouche. Qu'il laisse ouverte à la fin de ses phrases. Sa lèvre inférieure. Lassive.
Du coup je suis perturbée. J'essaye de lui parler, de suivre la conversation.
Mais le voir apparaître alors qu'étais justement en train de penser à lui.
Et si près de moi.
Comme un génie qui sort d'une lampe.
Peut-être irrésistible.
Un peu maniéré mais. Viril quand même.
Cet après-midi, en remontant l'escalier pour aller rapporter son manteau à Marie, je me dis qu'il reste encore une demi-heure avant son cours.
Je me retrouve dans le couloir, et tout d'un coup, l'air bouge autour de moi, il devient moite -comme dans une serre-, et son épaule touche soudain mon épaule.
Il me demande si je sors du pressing étant donné que je me balade avec le manteau de Marie, pendu à un cintre, dans une grande enveloppe de plastique transparent.
Il joue avec ses yeux. Son regard presque coquin. Et sa bouche. Qu'il laisse ouverte à la fin de ses phrases. Sa lèvre inférieure. Lassive.
Du coup je suis perturbée. J'essaye de lui parler, de suivre la conversation.
Mais le voir apparaître alors qu'étais justement en train de penser à lui.
Et si près de moi.
Comme un génie qui sort d'une lampe.
Ecrit par inconsciente, à 09:45 dans la rubrique Secrets.
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