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Lundi (04/06/07)
Amoureuse
--> Mercredi 04/04/07
Voilà.
Je crois que je suis vraiment amoureuse.

Je n'ai pas pété les plombs, non.
J'ai juste eu une sorte de coup de foudre.
L'amour ne se contrôle pas.

J'ai encore rêvé de lui cette nuit.
Je venais le voir. Je lui parlais.
Il ne disait rien. Il souriait.
Puis il m'a embrassée.

Et ce matin nous avons discuté tous les deux pendant un quart d'heure.
C'était le quart d'heure le plus ensoleillé depuis plusieurs semaines.
Je ne lui ai pas dit mes sentiments.
Oh non. Il ne faut pas que je sois trop brusque, il ne faut pas que je le harcèle.
Il faut que je prenne mon temps.
Même si j'en ai marre de devoir toujours attendre.
Là c'est une question de survie.

Mon coeur fait des bonds qu'il n'avait plus fait depuis longtemps.
On dirait presque de la taticardie tant il bat vite.
Quand je regarde un film et qu'il y a une scène qui me fait penser à lui, il se met à battre à une vitesse endiablée.
Et le rouge me monte aux joues.
Et tout le monde croit que j'ai de la fièvre.

Et ils n'ont pas tout à fait tort.

C'était bien ce matin.
Il avait les lèvres toutes blanches parce que gercées.
Et elles s'étiraient en ce merveilleux sourire qui m'attendrit tellement.
J'avais envie de passer mon doigt sur sa lèvre inférieure.
De caresser la peau abîmée.
Et de toucher de la paume chaude de ma main ses joues piquantes.

C'est la première fois qu'un homme ne me dégoûte pas.

Il fume oui, il fume.
Mais pourtant ce matin je n'ai pas senti l'odeur de sa cigarette.
Étais-je trop absorbée par son sourire ?
Ou bien est-ce que sa cigarette à lui n'a pas de mauvaise odeur ?
Il ne sent pas le tabac froid.
Il sent le tabac chaud, et le café, celui qu'il boit dans sa petite tasse en aluminium.
J'aime le mélange de ces deux odeurs.
Elles me rassurent, me réconfortent.
Et me séduisent un peu aussi.

J'aime ce moment, quand l'amour nous est tombé dessus tout récemment.
Ce moment où tout est encore possible.
Où l'on boit les paroles de l'être aimé, où l'on le cherche partout, à chaque seconde, tous les jours...
Où l'on apprend à le connaître.
Où notre imagination marche super bien et super vite et où les films se montent plus vitent qu'ils ne se tournent.

J'aime dire que je suis amoureuse.
J'aime le mot amoureuse et cela faisait longtemps que j'avais eu l'occasion de l'employer.
Longtemps que je n'avais plus été amoureuse.
Car je ne suis pas amoureuse de l'autre personne. Je l'aime. Et je l'aime très et peut-être trop sérieusement.
J'avais écrit tout ce passage à l'imparfait, mais ça m'a blessé.
Je me suis détestée.
Je me suis dit que c'était horrible d'effacer tout l'amour que j'ai en quelques jours comme cela.
Et pourtant c'est le passé qui me vient aux doigts, et à la bouche.
Cet autre amour ne fait plus partie de mon présent.
Dans mon présent pour l'instant, il y a lui, ses cigarettes, ses mains, son sourire, ses yeux, sa voix.
Et il n'y a ni passé, ni futur.
Ecrit par inconsciente, à 16:16 dans la rubrique Avant de partir.
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Pourquoi pas ?
--> Dimanche 08/04/07
Si tout est possible.
S'il m'a parlé comme cela de sa vie alors que ce n'est que moi.
Si nous n'avons que 25 ans d'écart.
S'il m'a dit où il habite.
S'il m'a offert ce petit cadeau en échange du mien.
Si les poids qui pesaient sur mon coeur et sur ma conscience se sont allégés.
Si jusque là personne ne m'a dit que c'était impossible.
S'il est seul.
Si nous sommes tous les deux accro de Apple.
S'il fait collection d'autocollants comme moi.
S'il m'a dit que ma gentillesse me perdra.
Si je pense à lui à chaque fois que j'écoute une chanson.
Si sa fumée ne me dérange pas et m'enchante presque.
S'il est le seul homme qui m'a vraiment attirée.
Si je rêve de lui toutes les nuits.
Si...

Oh si seulement...
Ecrit par inconsciente, à 16:16 dans la rubrique Avant de partir.
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Une nouvelle vie
--> Mercredi 16/05/07
Arrêter de l'aimer me ferait mal.
Cela serait douloureux.
Cela serait une déchirure.
Je me sentirais vide. Grise. Terne.
Ce serait comme une disparition. Un deuil à faire.

Faire le deuil d'une histoire d'amour qui n'aurait même pas eu lieu.

Si personne d'autre que moi ne comprend alors ce n'est pas grave, l'essentiel est que moi déjà je me comprenne.

Quand je pense à son sourire, je me dis que ce serait difficile de ne pas m'en priver.

Je pourrais très bien le prendre, l'enfermer à clé quelque part en moi, et le conserver ainsi toute ma vie comme une petite flamme.
Mais je ne suis pas sûre que cela soit de cela dont j'ai envie.

J'ai plein de choses à vivre.
J'ai la vie devant moi.

Et j'ai la conviction que j'ai les moyens de le rendre heureux.
Les moyens humains.
La conviction que si je lui sortais le grand jeu, c'est-à-dire tout ce que j'ai de plus beau dans le coeur, je serais capable de le rendre heureux.
Vraiment heureux.
Et de l'aimer comme personne ne l'a jamais aimé.

Vendredi dernier il m'a présenté à ses enfants.
Rien d'officiel puisque de toutes façons cet amour ne va que dans un sens (de moi à lui comme vous l'aurez compris).
Mais il s'est approché de moi, il a posé sa main sur mon épaule gauche et il a dit " les enfants je vous présente celle* dont je vous ai tant parlé ".
Il pleuvait des cordes. Il est entré avec eux.
Ses cheveux, ou plutôt ce qu'il en reste, étaient tout collés par la pluie.

Quand on est amoureux on se fait tout un tas de films.

Et c'est pas désagréable.
Mes confidentes m'ont dit qu'elles ne trouvaient pas ses enfants très beaux.
Et elles ont ajouté que j'en ferai des mieux.

On verra...


C'est le début d'une nouvelle vie.

Je crois.


* Il a dit mon prénom
Ecrit par inconsciente, à 16:17 dans la rubrique Avant de partir.
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Quando sorride mi volo
--> Mercredi 23/05/07
Dimanche la grande place était vide.
Il pleuvait, j'étais seule.
Tout près de chez lui.
J'avais les bras ouverts, et l'impression que si je me mettais à courir, je m'envolerai.

Cet après-midi la place était bondée.
Et je marchais, vite, à côté de lui.
Je l'ai suivi dans la rue, sur le trottoir d'en face, puis j'ai traversé, l'air de rien.
Je me suis presque cognée à lui.
Je l'ai suivi. On a discuté. De rien.

Il ne m'a pas posé de question.

Ce que j'aime aussi, ce sont nos silences.
Ils me parlent.
Même si pour lui ils ne sont sûrement que des silences, pour moi ils sont beaucoup plus.

Ils sont riches, fous, pleins de rêves et de mots d'amour.

Je l'ai accompagné acheter sa provision de cigarettes pour deux jours.

La vendeuse a dit Bonjour Monsieur.

Puis, remarquant l'air enamouré avec lequel je le regardais elle m'a fait un sourire complice et m'a dit Bonjour Mad...., avalant la fin du mot pour que j'entende ce que je veux c'est à dire soit Madame soit Mademoiselle.

Ensuite on est allé chez un traiteur italien.

Il a montré à la vendeuse tout ce qu'il voulait, il avait l'air de s'y connaître.

La boutique est tellement près de chez lui, il doit sûrement faire ses courses ici.

Vous aimez la cuisine italienne ?
Oui, les enfants aiment bien.

Il répond toujours un peu à côté de la plaque à mes questions.
Il y répond, sans y répondre.
Et il ne se met jamais en avant.

J'ai envie de lui dire que je le trouve beau là, dans ce soleil de fin d'après-midi.
Que je trouve ça touchant un père qui achète à manger pour ses enfants. Même si c'est normal. Même si c'est légitime.

Et puis il rentre chez lui.

Je peux prendre sa rue pour rentrer chez moi.
Je le suis alors, jusqu'à son immeuble.
Juste avant d'arriver, ma tête se met à tourner.

Je dis : Oh là j'ai la tête qui tourne.
Il me demande : Pourquoi ?

Je ne vais pas lui dire : Parce que je suis folle amoureuse de vous, parce que je cherche un moyen pour que vous me fassiez monter chez vous et que vous m'offriez un verre d'eau, parce que je veux que vous vous intéressiez à moi.

Je ne dis pas ça parce qu'en plus ce n'est pas vrai.

J'ai vraiment la tête qui tourne.

Alors je lui explique que je me sens dans un drôle d'état depuis le matin.

Quand il me dit "c'est là que je m'arrête", je ne lui dis pas que je le savais déjà.

Je pourrais lui dire "Ah bien maintenant je sais où je pourrai vous écrire l'année prochaine quand je serai partie".

Mais ça suffit pour aujourd'hui.

Quand j'aime, j'étouffe.

Je poursuis.

Je cherche des miettes d'attention, chaque seconde.

Je ne veux pas l'étouffer.


Je voudrais juste qu'il soit un homme heureux.

Ecrit par inconsciente, à 16:18 dans la rubrique Avant de partir.
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Partout
--> Mercredi 30/05/07
Il m'attend sur le quai, et en sortant du train, je lui saute dans les bras.
Il me fait tournoyer. Je lui dis qu'il m'a manqué.

Dans la chambre d'hôtel on éteint la lumière et nous parlons de nous, jusqu'à ce que nos paupières ne puissent plus s'ouvrir.

Il attend avec moi dans le couloir. Et quand c'est mon tour il me fait un clin d'oeil.

Quand je sors on repart tous les deux. Il met son grand bras autour de mes épaules.

Dans le train je lui caresse les joues et lui murmure des mots d'amour.

Et puis quand je m'endors il est là derrière moi.

Où que je sois, je le transpose, tendre, à mes côtés.
Je suis une rêveuse.

Ce matin je ne voulais pas me lever.
J'étais trop fatiguée.
Et puis vers 9h20, une fois les cours terminés, un drôle de vent m'a poussée à aller vers chez lui.
Et quand je suis arrivée sur la grande place, j'ai aperçu au loin une grande silhouette avec un gilet rouge et un crâne dégarni.
Mon coeur a fait un bond mémorable, et j'ai commencé à marcher très, très vite.
Le problème est que, lui aussi marche très, très vite.
Encore un point commun.
J'ai fini par courir et à quelques mètres je l'ai appelé, il s'est retourné et m'a souri.

Il m'a demandé : Alors ? Comment ça s'est passé ?
On s'est retrouvé à se regarder, à quelques centimètres l'un de l'autre.
Il a avancé sa tête doucement, comme pour me dire bonjour mais à ce moment là j'ai commencé à lui raconter.
Alors il a abandonné.
Mais c'est l'intention qui compte.
Il avait les traits encore gonflés par le sommeil.
Je ne devais pas être très belle, rouge et essoufflée.
Peu importe.
Après il m'a dit qu'il était en retard, alors je l'ai suivi encore un peu et l'ai laissé prendre le métro.

J'ai bien fait de me lever finalement.

Le destin est peut-être avec moi.

Encore quelques jours, et je ne le verrai plus.
Du moins officiellement.

Faut que je me batte maintenant.
Me battre pour qu'il ne m'oublie pas.

Ecrit par inconsciente, à 16:18 dans la rubrique Avant de partir.
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Pour que tu m'aimes
--> Jeudi 31/05/07
C'est de pire en pire.

Je me sens plus qu'attachée à lui.
Je le relie à chaque instant.
Je voudrais qu'il soit là.

Et dès qu'il n'est pas là, tout est fade.
Je ressens comme un manque. Terrible. Que je ne peux combler sans sa présence.
Alors je ris, je ris des mots des autres et de mes propres pensées avant même qu'elles n'aient passé l'étape d'être transcrites par de vrais mots.
Je ris pour me donner une contenance.

Mais je ne peux profiter de tous les moments agréables.
Je le cherche partout.
Je ne me gâche pas la vie, non.
Mais je cherche ses bras, ses grands bras doux dans lesquels je pourrais me réfugier.
Ses bras qui ne sont qu'illusion puisque je ne m'y trouve que lorsque je rêve.

Mon esprit trop fertile s'invente des montagnes que je ne pourrais escalader, ni encore moins soulever.

Et pourtant chaque nuit je le retrouve, chaque nuit nous nous parlons, nous nous regardons, nous nous embrassons. Nous nous aimons dans la douceur et la beauté.

Cette nuit dans mon rêve, nous étions entre deux pièces qui contenaient chacune un miroir.
Dans l'un des miroirs je le voyais seul, qui me parlait, et dans l'autre, j'étais avec lui, dans ses bras, nos doigts croisés les uns contre les autres.

Je me projette si profondément dans mes rêves que lorsque je parle de ses bras, j'y associe une sensation que tout mon corps ressent.
Je sens la chaleur de son corps à lui se rapprocher du mien, et m'envahir de douceur.
Ses bras s'entourent autour de mes épaules comme un pull qui me couvrirait le dos un jour de froid.

Il est là, sans arrêt, avec moi.

Mais que vais-je faire sans le voir chaque jour ?

Je ne veux pas m'imposer de souffrir en essayant à tout prix de l'oublier.
Car je ne veux pas l'oublier. Je veux l'aimer.
Même s'il faut attendre.

Je crois qu'en fait, je suis prête à tout.
Ecrit par inconsciente, à 16:19 dans la rubrique Avant de partir.
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