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Il n'y a pas de verdict. Mais c'est mieux comme ça. Pour l'instant
Je pense tout le temps à maman, en écoutant Obispo évidemment, mais en faisant n’importe quel geste, important ou idiot, dans n’importe quelle ombre, dans n’importe quel silence, dans chaque rayon de soleil, dans chaque goutte de pluie.

Il y a une tristesse en moi, un froid, ce sentiment qui fait que je n’arrive pas à sourire et que je passe mes journées les yeux plissés, comme si je ne voyais plus rien.

Et puis il y a cette attente en plus qui me pèse.

J’ai peur de lui dire, peur de lui avouer mon amour, peur des gestes que je vais faire, peur qu’il ait peur de moi, peur de ne pas l’aimer assez, peur d’être incapable de lui donner ce dont il a besoin, peur de lui faire plus de mal que de bien, peur de me rendre compte que je n’aime vraiment pas les hommes, que je ne peux pas.

Moi je voudrais avoir une famille plus tard, avoir un bébé, être normale. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir.

Il serait hors de question pour moi d’avoir un enfant qui n’est pas de la personne que j’aime. C’est ça ou alors c’est rien.

Je sais que c’est idiot de penser à ça à mon âge, mais j’ai été trop tôt plongée dans des histoires qui n’étaient pas de mon âge, et il m’est impossible de revenir en arrière.

Je ne sais pas régresser.

Et c’est pourquoi je ne suis pas heureuse dans l’âge que j’ai en ce moment.
C’est mon pire problème, mon pire défaut. Mon âge.

Peut-être qu’un jour ça s’arrangera.
Mais dans dix ans, qu’est-ce qu’il y aura dans ma tête ?

On m’a plongée dans des histoires d’adultes à cause desquelles j’ai dû grandir plus vite que prévu, mais dans ces histoires, je me suis démerdée seule, avec mes propres moyens, parce que dans ces histoires d’adultes, on me traitait comme une gamine, incapable de raisonner.

Sauf que je n’en étais plus une, je n’ai pas vraiment connu d’adolescence, je n’ai pas eu le temps de faire ma crise.

Ma mère a trouvé intelligent de dire que cette liaison avec Elle était la manifestation de ma crise d’adolescence. Mais c’est de la connerie. J’ai choisi d’entamer cette relation, choisi de faire l’amour avec Elle, de me livrer, nue, à Elle, d’être sa petite femme, son amante. J’ai choisi de l’aimer. J’ai voulu aller plus loin. J’ai voulu m’accrocher à Elle, j’ai voulu persévérer et obtenir ce que je voulais.

Mais évidemment, tous croient que j’ai été comme « envoûtée ».

Qu’à quatorze ans presque et demi on ne peut prendre de grandes décisions, seul.

Mais si. J’en suis la preuve.

Et tout ce que j’ai choisi je ne le regrette pas une seconde.


J’ai eu un texto de lui.
On déjeune ce midi ensemble (il est minuit passé alors je dis que c’est aujourd’hui).
Il m’appelle en fin de matinée.

Je ne suis plus inquiète. Je n’arrête pas d’y penser bien sûr mais je suis assez optimiste. Je ne bouillonne pas. Je l’aime. Tendrement. C’est fou comme on peut changer d’humeur en si peu de temps. En fonction d’une chanson, du temps, d’un film, et de sa propre volonté.

Un jour j’ai décidé de voir la vie en rose.
Et ça a marché.

Et même si je sais pertinemment que la vie est loin d’être rose -je parle en connaissance de cause, une journée n’est jamais parfaite, n’est jamais faite de joie du début à la fin, mais pourtant je la vois en rose la vie.
Je suis peut-être naïve, mais ça me plait.
Je crois que pour survivre dans ce monde il faut croire en le rose, croire en l’humain, croire en la vie, avoir confiance.
C’est ce que m’a dit un jour l’une de mes profs.
On s’échangeait beaucoup de regards, souvent très appuyés, mais on ne parlait jamais.
Et puis un jour, elle s’est assise à côté de moi sur un des bancs de la cour, dans un soleil d’hiver.
Et elle m’a parlé.
Et, parmi d’autres, elle m’a dit cette phrase : Il faut avoir confiance. En quoi je ne sais pas. Mais il faut avoir confiance.
Je ne me la répète pas tous les jours mais c’est comme si.
Elle est entrée dans ma chair, s’est gravée, tatouée en moi.
Elle l’était peut-être déjà, avant qu’elle ne la prononce.
C’est ma philosophie. Tenter le plus possible de voir tout du bon côté. Et ne pas vivre avec des regrets. Dire aux gens les choses qui améliorent la vie de tout le monde. Se forcer un peu et essayer de leur mettre un peu de rose dans leur vie aussi.
Je ne suis pas Amélie Poulain parce que ce que je fais je le fais aussi pour moi.
Et le soir je ne suis pas épuisée d’avoir trop fait pour les autres.
Je ne leur fais pas du bien pour me mettre en valeur. Parfois ça m’agace, mais j’accepte des choses. Mais au fond cela me fait plaisir. Parce que donner du bonheur aux autres m’apporte un bonheur immense.
Je ne sais pas si vous comprenez ce que j’essaye d’exprimer, mes mots sont un peu confus, mais en moi c’est très clair.
J’ai écrit une lettre d’adieu de trois pages à l’institution du Sacré Cœur, école, collège et lycée dans lequel j’étais élève depuis douze ans.
Il y avait une ligne pour chaque institutrice, pour chaque professeur, un petit clin d’œil, une petite anecdote.
Bien sûr cela m’a fait plaisir qu’on me dise que j’étais la première à faire ça, que c’était adorable, remarquable, qu’on n’oublierait pas de sitôt un tel geste. Bien sûr j’ai été émue et flattée par le fait que le nouveau directeur, dans son petit discours de bonne chance pour le bac aux Terminales, cite ma lettre et porte quelques instants ses yeux sur moi. Bien sûr ce petit instant de gloire m’a fait du bien.
Mais plus que tout ce sont les larmes que j’ai vues briller dans certains yeux tant aimés, les bras qui m’ont étreint quelques secondes, les mots si doux qu’on a murmuré à mon oreille qui m’ont le plus comblée.
Le simple de fait de distribuer mes soixante-trois enveloppes à toutes ces personnes me faisait sentir comme un papillon, légère, heureuse, parce que cela me plaisait d’être le messager et l’auteur d’une telle lettre d’amour.
Donner est gratifiant et enrichissant.
Je viens de voir un film avec Albert Dupontel et je me dis que le Prince est vraiment le Prince Charmant que j’attendais. Mon homme idéal se situe entre Albert Dupontel et William Sheller. Un homme plutôt beau, enfin plutôt charmant, un fumeur attendrissant, un fou plein de blessures, un fragile planqué derrière une carapace. Un doux en manque d’amour.
Le résultat de ce mélange est Le Prince.
Maintenant il faut qu’il veuille de moi.
Mais je ne suis pas sûre d’avoir vraiment la réponse ce midi.
Je crois que, comme je l’écris depuis des mois, il faudra encore du temps.

Je me suis réveillée avec une boule dans le ventre…
Même avant le bac je n’étais pas si stressée.
Il m’a appelé vers 11H25, m’a dit qu’il était à l’Oxford Café et que je pouvais le rejoindre quand je voulais.
J’ai sauté dans mes chaussures de bateau et bien sûr j’ai foncé.

Je ne vais pas faire durer le suspense inutile, il ne s’est rien passé.
Je le savais au fond.
Encore s’il m’avait emmenée chez lui, là j’aurais certainement agi.
Mais nous sommes restés au Café pendant près de trois heures.
Et quand il a dit Bon, on bouge ? un petit espoir m’a fait sourire…
Jusqu’à ce que, dans sa rue, il me demande si je rentrais chez moi, j’ai répondu « pas forcément » et il a dit « tu veux que je te raccompagne ? ».
Bien sûr j’ai accepté car quelques minutes de plus avec lui ne pouvaient se refuser.

Mais mon sourire a fondu sous la pluie.
C’était foutu, trop tard.
J’avais déjà envie de pleurer.

J’ai eu envie de lui dire que mes lecteurs allaient être très déçus, qu’ils attendaient beaucoup de ce déjeuner.
Mais bon.
Il doit être encore trop tôt.
Je réalise à quel point tout ce que lui fait subir sa future ex-femme en ce qui concerne tout ce qui est avocat, tribunal, etc.
Je me dis qu’il doit avoir peur, peur de mon passé, peur de mes parents.

Quand il m’a laissée, sur le trottoir en face de ma rue, je l’ai regardée en souriant tristement, et il m’a souri aussi. Mais dans son regard je lisais qu’il m’aimait bien, que j’étais trop jeune, que ce n’était même pas la peine d’y penser.

Je me suis affalée sur le canapé, des larmes plein la gorge, je lui ai envoyé un texto.
Merci pour tout. Je suis toujours triste quand tu t’en vas, j’y peux rien. T’es beau mon Prince. J’en ai jamais assez de ton sourire. Amuse-toi bien avec ton jeu. À très vite j’espère, tu me manques déjà.

Je n’arrive pas à lui dire que je l’aime.
Pendant trois heures ma main brûlait de se poser sur son bras, mais les assiettes et les verres m’en empêchait. Et ce n’était que des excuses.
Je n’osais pas, je n’avais pas le courage.

Cela fait si longtemps que je n’ai pas essayé.
D’ailleurs à chaque fois que je l’ai fait, ça n’a jamais marché.
Elle était folle amoureuse de moi, et c’est Elle qui a fait l’ultime pas.

Je suis déprimée.
Je ne plairai jamais à un homme.

Je viens de discuter un peu avec ma mère.
Elle me dit que ce n’est qu’une question de temps.
Qu’il a sûrement trop de problèmes en ce moment.
Et qu’il ne doit sûrement pas s’en foutre complètement de moi.
Il ne m’aurait pas raccompagnée sinon.

Il ne continuerait pas à me revoir.
Il ne m’aurait pas dit, lorsque je l’ai remercié d’avoir payé l’addition, que ça lui faisait plaisir.

Donnez-moi le temps, ne me pressez pas.
Je n’ai pas envie de lui en parler tout de suite, je voudrais que ce soit plus simple, que ça vienne presque naturellement.
Je voudrais qu’un jour, comme ça, on s’embrasse, et puis qu’on ne se quitte plus.
Je n’ai pas envie de baratin. Je n’ai pas envie de l’ennuyer avec des mots.

Maintenant je compte pour lui, il compte pour moi, et nous avons une drôle de relation. Un peu ambiguë sur laquelle on ne met pas de mot. Mais qui est bien pour l’instant.
J’ai plein de semaines et de mois devant moi.
Peut-être que le vendredi 14 mars 2008 je viendrai le chercher à la sortie de son dernier cours de la semaine et je pourrai enfin, agir en adulte, puisque ni la loi, ni mes parents n’auront le pouvoir d’aller contre mes décisions.
Ni contre les siennes.

Sa femme a déjà un nouveau chéri.
Mais pas lui.
J’espère qu’un jour moi aussi je serai sa chérie, j’espère qu’un jour je ferai partie de sa vie pleine de disputes avec son ex-femme, pleine de fumée de Winston, pleine de bruits de jeux vidéos, pleine de copies de contrôles de maths.
Ce ne sera pas le paradis, mais je serai avec lui.

Je ne peux parler qu’au futur, voire et plutôt même au conditionnel.

Je vais vivre, et je veux qu’il fasse partie de ma vie, de ma nouvelle vie.


Ecrit par inconsciente, le Mercredi 22 Août 2007, 16:25 dans la rubrique Aujourd'hui.

Commentaires :

MangakaDine
MangakaDine
22-08-07 à 17:09

"Je crois que pour survivre dans ce monde il faut croire en le rose, croire en l’humain, croire en la vie, avoir confiance."
J'aime beaucoup cette conception là de la vie. C'est celle en laquelle je crois. C'est celle qui peut rendre heureux.

Pour le Prince, ce n'est pas étonnant. Il n'est pas près à faire le 1er pas, et tu ne dois pas le forcer, même si tu as envie que ça se passe bien. Vous êtes tous les deux dans des situations compliquées et tenter quoi que ce soit dans ces moments serait un peu ruiner ses chances d'avenir certain. Que peut-on trouver de mieux qu'un homme qui s'avance vers vous une fois sa tête vide de contraintes et désormais libre de tout choix? Il faut qu'il te choisisse. Pour qu'il assume.
Et alors, tu pourras faire tous les pas que tu veux, pourvu que ce soit dans sa direction. :)

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 17:12

Re:

Oh merci ma Dine, tu ne peux pas savoir comme le fait que tu me comprennes me fait du bien...
C'est exactement ça.
Et le fait qu'il ne m'ait pas "fait monter" chez lui signifie pour moi qu'il est vraiment un mec bien, quelqu'un qui m'apprécie justement et qui ne veut pas me polluer de ses soucis, ni se causer plus de problèmes qu'il n'en a déjà.
Moi j'ai envie de prendre mon temps, et je pense que lui aussi.
Je suis allée trop vite durant ces dernières années, il est temps de ralentir un peu le rythme.

merci merci merci
Bonne fin de journée :)

 
MangakaDine
MangakaDine
22-08-07 à 17:24

Re:

Et puis le temps, qu'est ce que c'est, vis à vis d'un amour fort? On s'en fout des années, si on sait qu'un jour...

Gros bisous à toi, bonne journée aussi!

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 17:26

Re:

Merci beaucoup...
J'adore tes images ;)

 
MangakaDine
MangakaDine
22-08-07 à 17:41

Re:

Mes avatars de Joueb?
Bon, je le dis parce personne me reconnait, mais c'est moi dessus, merde! ;)

D'ailleurs je me demandais ça tout à l'heure, ton image du :), c'est ta moman dessus?

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 20:44

Re:

Mais oui j'ai bien reconnu que c'était toi !! J'ai bien reconnu ta jolie bouche !! :D
Mais j'aime bien, c'est coloré.

Oui c'est maman d'adoption sur la photo et moi de chaque côté :)

comment t'as deviné ??

 
MangakaDine
MangakaDine
22-08-07 à 21:19

Re:

Ta maman d'adoption?
Bah j'ai vu que t'avais déjà mise sa photo sur tes Jouebs, et puis je sais plus où, il y a un site qui lui est consacré, bref, ça m'avait mis un peu la puce à l'oreille...

Moi aussi j'aime bien mes photos! ;) (heureusement, en même temps)
J'ai fait une couleur pour chaque état d'esprit. Mais entre temps j'ai changé le sad (je l'aimais pas trop). Enfin, j'aime bien les ambiances colorées pour les photos. D'ailleurs, en général, j'essaye de les faire tirer vers le violet, puisque c'est la couleur de mon Joueb. M'enfin, je parle trop.

Une fois de plus.

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 21:28

Re:

Moi j'aime bien les gens qui parlent trop, et oui oui oui j'aime tes photos et ce qu'elles dégagent.

Oui celle que j'appelle "maman" dans tous mes articles n'est pas ma mère, c'est ma maman d'adoption, ma maman de coeur si tu préfères.
J'en ai une de mère, celle qui vit dans la même maison que moi, qui m'a eue avec mon père, etc.

"Maman" est mon ex prof de français et ex prof d'expression scénique, on s'est beaucoup rapproché au fils des mois et des années, à tel point que je dis qu'elle est ma maman et qu'elle dit que je suis sa fille.

Elle est un peu mon tout, ma meilleure amie, ma muse, ma maman, ma confidente, ma conseillère, ma prof, ma psy, mon soleil, ma consolation, mon énergisant, ma motivation, mon calmant, ...

Mais en ce moment elle va pas bien, elle ne veut revoir personne avant la rentrée.
On a fait partie d'une troupe d'expression scénique, qu'on a commencé avec elle et là nous on s'en va, et elle reprend le truc avec ceux qu'ont redoublé, et puis les ptits nouveaux... Et elle n'arrive pas à tourner la page (remarque, moi j'ai beaucoup de mal aussi), elle est un peu comme en dépression, moi j'aurais voulu la revoir avant la rentrée, mais elle veut pas, elle dit que c'est important pour son "petit travail personnel" de s'isoler jusqu'à ce que la rentrée la replonge dans toutes ces histoires et que notre absence soit définitivement véridique et criante.
Je vis tout ça aussi mal qu'elle, mais finalement pas vraiment pour les membres de la troupe dont la plupart ne m'appréciaient pas (parce que j'étais trop proche d'elle, ils pensaient que j'étais tout le temps avec elle pour être populaire et pour me faire mousser alors qu'on s'aime juste beaucoup et qu'on est sur la même longueur d'onde (un truc de fou, j'ai jamais vécu ça, avec personne)) mais pour le fait que je ne vais plus la voir tous les jours.
Déjà que les mercredis et les week-ends étaient longs sans elle, alors là, ça va être dur.

Couper le cordon, on m'y a trop obligée, sans me demander mon avis, alors maintenant, j'ai du mal.


(tu vois, moi aussi j'écris beaucoup, trop même ;))


 
aphone
aphone
22-08-07 à 19:45

C'est sûr qu'il y a une chance pour qu'il te voit juste comme une amie, avec ce "je t'aime BIEN" assez horrible, mais d'un côté je sais pas trop, y'a des trucs qui montrent que, enfin comme une impression qu'il pourrait y avoir plus. Je sais pas trop, moi j'aimerais bien. On verra. Tu comptes te lancer ?

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 20:42

Re:

Ce "je t'aime bien" n'est qu'une effet de mon imagination.
J'y crois, j'y crois toujours.
Il en faut beaucoup pour me décourager.

Quand j'étais petite, même un "non" ne me décourageait pas.
Je m'accrochais.
J'étais une vraie chieuse.

Mais là je ne lui prends pas la tête, je ne suis plus une chieuse, je suis juste amoureuse, et je lui donne toute ma tendresse, sans pour autant lui faire se sentir mal.
Juste un peu gêné peut-être.

Je me lancerai un jour, mais pas tout de suite.
On est devenus proches, on peut passer trois heures à la suite dans un café, sans soupirer, à sourire et à se parler, sans s'ennuyer.
Je ne sais pas si ça arrive à beaucoup d'élèves amoureuses de leur ancien prof.

Je m'estime heureuse.
Après avoir vu, pendant quelques minutes, tout en noir.

Merci de ton passage :)

 
Elwinwea
Elwinwea
22-08-07 à 20:28

Je veux te donner du soleil petit chat... je veux te donner une grosse part de mon soleil... que tu sentes l'odeur de l'herbe mouillée juste en-dessous de chez moi, que tu voies le soleil à travers les gouttes qui tombent des feuilles dorées et orangées des arbres
que tu sentes la saveur des biscuits aux flocons d'avoine que j'ai fait cet après-midi, ils sentaient bon le miel et l'avoine et j'en ai donné une boîte à une copine dont le petit garçon est malade. Dehors le ciel devient rose et les nuages se bordent de rouge et d'orange, j'ai vu ça avant par la petite fenêtre embuée de la cuisine. Tout est calme, tout s'arrête pour la Nuit, pour un repos bien mérité... demain est un autre jour...


 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 20:44

Re:

Après le bon thé que j'ai pris tout à l'heure quand je suis rentrée, et m'a remise sur pieds, je rêve de goûter l'un de tes biscuits.
J'adore le miel, je tiens ça de mon oncle, lui aussi c'est un ours ;)

Tes mots me réconfortent, me réchauffent.

Merci ma Roxanne :)

 
ecilora
ecilora
22-08-07 à 20:29

Et d'abord, on ne pourra pas être déçus. ce n'est pas posible. De derrière nos écrans, on est là. Un point c'est tout. On change de sujet et on passe à la ligne. Alinéa, etc...
Etre et optimiste et essayer de tout voir du bon côté. Je comprends ça. je fonctionne pareil. Et j'ai vite compris que parfois, on n'attend qu'un sourire de la personne en face de soi. Et c'est un petit succès quand une personne triste te souris en retour. C'est une petite victoire sur les nuages...
Et bien, ce sera pour le prochain café, le prochain repas, le prochain après-midi. Mais ça viendra.

BzOo dOo

 
inconsciente
inconsciente
22-08-07 à 20:38

Re:

C'est gentil ma Ciorale...
On n'est pas obligé de changer de sujet, ni d'aller à la ligne.
On peut continuer, doucement.
J'ai du temps devant moi.
Et déjà le rose est revenu dans mes yeux après une bonne tasse de thé.
L'optimisme.

Merci de me rappeler que le bonheur est constituée de ces petites victoires.
Il était tellement beau.
Tellement souriant pendant ces trois heures.

ça déjà c'était un bonheur.

Je t'adore ma Ciorale, tu me remets toujours debout, tu es géniale, merci.

Bonne soirée ma belle

 
Chivato
23-08-07 à 13:39

Un passage, rapide et toulousain ! Je continue de te lire sporadiquement, entre deux lignes, entre deux lessives, entre deux WE, entre deux passages. Je suis avidemment et pas à pas tes aventures, tes espoirs. Je te souhaite ce que tu souhaites. Finalement, on se demande qui est qui...
 "Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près..."
A bientôt, Laure.

 
inconsciente
inconsciente
23-08-07 à 20:45

Re:

Ohh merci Laure, ton commentaire me fait très très très plaisir !
J'espère que tu vas bien !!

Merci pour cette belle citation du Petit Prince, tous les mots qu'on en sort sont si justes, si touchants.
Et je ne dis pas ça uniquement parce que le titre correspond en ce moment parfaitement à ce que vit mon coeur...
Mais mon Prince n'est pas petit, il est très grand...
Comme mon amour :)

Merci beaucoup Laure.
Tes mots me font toujours du bien.