Je suis triste
Ce matin je me sentais toute faible.
Comme quand je suis malade.
Je l’étais un peu d’ailleurs.
Je suis allée à la rentrée de ma sœur.
Maman m’a fait un vague sourire qui m’a rendue très mal à l’aise.
Ma sœur lui a fait de grands signes, elle a fait un sourire qui s’est terminé en grimace.
J’ai compris qu’elle ne l’avait pas dans sa classe.
Quelques minutes plus tard, ma sœur s’en allait dans un rang composé de tous ses camarades de classe, tous ceux qu’elle traîne depuis la maternelle.
À la tête de ce rang, Mme H-H, la prof principale et prof de français que nous avions eu Garfu et moi lors de notre propre rentrée en 6ème.
Quelques heures plus tard, j’ai appris que ma sœur avait quasiment la même équipe pédagogique que celle que nous avions nous aussi lors de notre rentrée au collège.
Mareen était là aussi, attendant que sa sœur Camille soit elle aussi appelée.
Dans la classe de Maman. La veinarde.
Ensuite nous sommes parties toutes les deux au centre commercial.
Mareen voulait absolument se faire épiler les sourcils avant sa rentrée en 1ère.
Ça m’a fait rire.
Nous avons fait tous les instituts de beauté jusqu’à ce qu’elle trouve une charmante (ironie) esthéticienne qui lui dise qu’elle pouvait la prendre tout de suite.
Après elle a pris son métro et je me suis retrouvée seule.
J’avais mon portable à la main.
Attendant le fameux coup de fil.
Je suis allée m’asseoir, devant le lycée.
Quelques minutes plus tard, Laura D. est venue s’asseoir en face de moi et me parler.
J’étais très surprise car cela fait deux ans que Laura ne m’adresse plus la parole (je n’ai jamais su pourquoi), qu’elle me traite de gouine lorsqu’elle parle de moi avec ses amies, qu’elle détourne la tête et le regard lorsque je fais irruption dans un endroit où elle se trouve.
Peut-être était-ce parce que Garfu l’avait emmenée lundi visiter notre appartement ?
Et qu’elle se sentait coupable de s’être mise à son aise dans ma chambre en mon absence alors qu’elle m’ignorait royalement depuis des mois ?
Peu importe, le fait qu’elle vienne me parler, d’elle-même, ainsi, m’a fait plutôt plaisir.
Je n’aime pas tellement les querelles.
Surtout quand elles n’ont pas de raison.
Alors qu’elles prennent fin, avec ou sans explication, je m’en contrefiche.
J’ai aperçu Maman qui traversait la rue en se dirigeant vers l’entrée du lycée.
J’ai couru pour l’embrasser.
Elle a grimacé et m’a dit Euh, je suis pressée là, Marie.
Ça m’a glacée.
Quelques minutes plus tard, toutes celles qui étaient les nouvelles de la troupe d’expression-scénique sont arrivées.
L’une d’elle m’a lancé : Alors, prête pour une nouvelle année d’expression-scénique ?!!
J’ai bégayé une sorte de phrase incompréhensible pendant que mes yeux se gonflaient de larmes et elle s’est rendu compte de sa bêtise.
Frédérique est sorti du lycée et m’a sauté dans les bras, me serrant et m’embrassant très fort.
Ça m’a fait du bien.
Vers midi dix mon portable a sonné, il m’a dit qu’on pouvait se retrouver quand je voulais.
J’ai dit que tout de suite j’étais libre et on s’est retrouvé au même café que la dernière fois.
C’était bien.
On a discuté plus aisément, enfin en tout cas pour ma part.
J’arrivais à construire des phrases complexes et à faire durer la conversation.
Je lui ai offert un briquet avec un golfeur dessus.
Puis on a sorti chacun nos Mac Book et je lui ai filé plusieurs logiciels grâce au câble Fire-Wiwer que j’avais apporté.
Ensuite on a pris quelques photos avec le logiciel photomaton.
Mais il était un peu gêné et n’osait pas trop approcher sa tête de la mienne.
Vers 14h30 on est sorti du café, je lui ai dit que j’allais à la rentrée des 1ère, il m’a dit qu’il rentrait chez lui.
En marchant sur la place, ma main a frôlé sa main.
Je n’en ai même pas fait exprès.
J’étais en train de parler et du coup j’ai perdu quelques secondes le fil de la conversation.
Puis on s’est fait la bise.
Il m’a dit que de toutes façons j’aurais des nouvelles par mes copines de 1ère L.
Je lui ai dit qu’il n’en était pas question, que si j’avais des nouvelles ce serait par mi-même, que je n’aimais pas les intérmédiaires.
Il a rigolé et puis nos chemins se sont séparés.
J’étais heureuse et fière lorsque je suis arrivée au lycée.
Et puis j’ai vu Amina et mon cœur a fait un bond.
Ma mère m’appelait, elle m’a dit qu’elle entendait des cris d’hystérie et qu’elle raccrochait.
J’ai sauté dans les bras d’Amina et de Manon.
Et puis il y avait Garfu et Lisa.
J’étais contente de les voir.
Nous avons assisté à la rentrée des 1ère.
J’ai soudain vu que Sophie G. dite Janet, dont il faudra un jour que je vous parle, était revenue.
Et rentrait en 1ère L.
J’ai revu d’autres têtes.
J’ai pu constaté que la nouvelle classe des 1ère L était super.
Mais aussi que Fourmi n’était plus leur prof principale.
Ça s’est tellement mal passé avec sa classe de l’année dernière que ça a dû la dégoûter.
Mme P. est tout aussi bien lorsqu’il s’agit de materner un peu des élèves.
Garfu, Lisa, Amina, Manon et moi sommes allées au centre commercial nous chercher à boire après avoir vu ma sœur sortir du collège.
Je me sentais bien entre elles quatre.
J’avais l’impression d’avoir vraiment des amies.
De faire partie de quelque chose.
Même si ce n’était que l’espace de quelques minutes.
Nous sommes allées devant le lycée assister à la sortie des terminales, suivis des premières.
J’ai retrouvé Florent.
Il a voulu aller voir Maman pour lui parler de son emploi du temps et pour voir si cela concordait pour les cours d’expression-scénique.
J’avais une grosse boule qui gonflait dans ma gorge.
Ils ont discuté comme ça.
J’avais l’impression d’être transparente.
J’ai pris sur moi pour ne pas faire la gueule.
Pour ne pas montrer à quel point j’avais envie de pleurer.
Ou de m’en aller en courant.
Puis Maman a dit qu’elle s’en allait.
Sans me jeter un regard elle s’est retournée vers la porte de la sortie.
Au dernier moment elle m’a lancé, comme si ça l’emmerdait ou bien comme si elle prenait un rendez-vous chez le dentiste : Au fait Marie, vendredi midi, je termine à 11h. Donc on se dit vers 11h entre le collège et le lycée.
J’ai tout de suite dit oui, pas de problème, super.
Mais il y avait quelque chose qui n’allait pas dans l’air.
Elle ne me regardait à peine dans les yeux.
Je me suis sentie encore plus mal.
Qu’est-ce qu’elle avait ?
Trop préoccupée ? Trop fatiguée par la rentrée ?
Consciente de l’épreuve que cela était pour moi de les écouter parler de la troupe dont je ne fais plus partie ?
Jalouse que je passe plus de temps avec le Prince qu’avec elle ?
Déçue par l’un de mes comportements ? Agacée par mon amour trop grand pour elle ?
Ou bien trop perturbée par le même mal qui me ronge ?
Se rendre compte que c’est fini.
Et que samedi je m’en vais.
Recommencer autre chose ailleurs.
J’ai imaginé toutes les possibilités.
Et bien sûr je préfèrerais que ce soit la dernière qui soit la bonne.
Je saurai ça vendredi.
Elle aura le sourire.
Et tout ira bien.
Je ne me sentirai pas de trop.
Lourde comme un boulet.
Lorsque je suis sortie, il n’y avait plus personne.
Marine (pas Mareen) et Océane m’ont royalement ignorée.
Et je me suis retrouvée, seule dans le vent glacé, avec mon ordinateur sur les genoux.
J’avais envie de pleurer.
En repartant j’ai croisé Julien, Harmony et Carole.
Je leur ai montré quelques photos puis Julien et Harmony sont partis d’un côté, et Carole et moi d’un l’autre.
Quand je suis rentrée à la maison, Violaine a téléphoné à ma mère.
Quand elle a raccroché, elle a dit que Violaine était très angoissée car elle sentait une boule sur l’un de ses seins.
Ma mère avait l’air tranquille, ne croyant pas à une nouvelle merde.
Mais moi qui suis sensible sur le sujet cancer du sein, j’ai eu encore plus envie de pleurer.
Violaine a eu un bébé en octobre dernier.
C’est classique le coup d’après la grossesse.
Ça m’a encore plus glacée.
Alors voilà.
Mes larmes sont coincées dans ma gorge.
J’espère que Garfu va pouvoir venir demain au Havre lorsque j’y serai aussi.
J’espère que je vais revoir mon Prince et que Maman était juste un peu triste.
Et préoccupée.
Je suis triste.
Comme quand je suis malade.
Je l’étais un peu d’ailleurs.
Je suis allée à la rentrée de ma sœur.
Maman m’a fait un vague sourire qui m’a rendue très mal à l’aise.
Ma sœur lui a fait de grands signes, elle a fait un sourire qui s’est terminé en grimace.
J’ai compris qu’elle ne l’avait pas dans sa classe.
Quelques minutes plus tard, ma sœur s’en allait dans un rang composé de tous ses camarades de classe, tous ceux qu’elle traîne depuis la maternelle.
À la tête de ce rang, Mme H-H, la prof principale et prof de français que nous avions eu Garfu et moi lors de notre propre rentrée en 6ème.
Quelques heures plus tard, j’ai appris que ma sœur avait quasiment la même équipe pédagogique que celle que nous avions nous aussi lors de notre rentrée au collège.
Mareen était là aussi, attendant que sa sœur Camille soit elle aussi appelée.
Dans la classe de Maman. La veinarde.
Ensuite nous sommes parties toutes les deux au centre commercial.
Mareen voulait absolument se faire épiler les sourcils avant sa rentrée en 1ère.
Ça m’a fait rire.
Nous avons fait tous les instituts de beauté jusqu’à ce qu’elle trouve une charmante (ironie) esthéticienne qui lui dise qu’elle pouvait la prendre tout de suite.
Après elle a pris son métro et je me suis retrouvée seule.
J’avais mon portable à la main.
Attendant le fameux coup de fil.
Je suis allée m’asseoir, devant le lycée.
Quelques minutes plus tard, Laura D. est venue s’asseoir en face de moi et me parler.
J’étais très surprise car cela fait deux ans que Laura ne m’adresse plus la parole (je n’ai jamais su pourquoi), qu’elle me traite de gouine lorsqu’elle parle de moi avec ses amies, qu’elle détourne la tête et le regard lorsque je fais irruption dans un endroit où elle se trouve.
Peut-être était-ce parce que Garfu l’avait emmenée lundi visiter notre appartement ?
Et qu’elle se sentait coupable de s’être mise à son aise dans ma chambre en mon absence alors qu’elle m’ignorait royalement depuis des mois ?
Peu importe, le fait qu’elle vienne me parler, d’elle-même, ainsi, m’a fait plutôt plaisir.
Je n’aime pas tellement les querelles.
Surtout quand elles n’ont pas de raison.
Alors qu’elles prennent fin, avec ou sans explication, je m’en contrefiche.
J’ai aperçu Maman qui traversait la rue en se dirigeant vers l’entrée du lycée.
J’ai couru pour l’embrasser.
Elle a grimacé et m’a dit Euh, je suis pressée là, Marie.
Ça m’a glacée.
Quelques minutes plus tard, toutes celles qui étaient les nouvelles de la troupe d’expression-scénique sont arrivées.
L’une d’elle m’a lancé : Alors, prête pour une nouvelle année d’expression-scénique ?!!
J’ai bégayé une sorte de phrase incompréhensible pendant que mes yeux se gonflaient de larmes et elle s’est rendu compte de sa bêtise.
Frédérique est sorti du lycée et m’a sauté dans les bras, me serrant et m’embrassant très fort.
Ça m’a fait du bien.
Vers midi dix mon portable a sonné, il m’a dit qu’on pouvait se retrouver quand je voulais.
J’ai dit que tout de suite j’étais libre et on s’est retrouvé au même café que la dernière fois.
C’était bien.
On a discuté plus aisément, enfin en tout cas pour ma part.
J’arrivais à construire des phrases complexes et à faire durer la conversation.
Je lui ai offert un briquet avec un golfeur dessus.
Puis on a sorti chacun nos Mac Book et je lui ai filé plusieurs logiciels grâce au câble Fire-Wiwer que j’avais apporté.
Ensuite on a pris quelques photos avec le logiciel photomaton.
Mais il était un peu gêné et n’osait pas trop approcher sa tête de la mienne.
Vers 14h30 on est sorti du café, je lui ai dit que j’allais à la rentrée des 1ère, il m’a dit qu’il rentrait chez lui.
En marchant sur la place, ma main a frôlé sa main.
Je n’en ai même pas fait exprès.
J’étais en train de parler et du coup j’ai perdu quelques secondes le fil de la conversation.
Puis on s’est fait la bise.
Il m’a dit que de toutes façons j’aurais des nouvelles par mes copines de 1ère L.
Je lui ai dit qu’il n’en était pas question, que si j’avais des nouvelles ce serait par mi-même, que je n’aimais pas les intérmédiaires.
Il a rigolé et puis nos chemins se sont séparés.
J’étais heureuse et fière lorsque je suis arrivée au lycée.
Et puis j’ai vu Amina et mon cœur a fait un bond.
Ma mère m’appelait, elle m’a dit qu’elle entendait des cris d’hystérie et qu’elle raccrochait.
J’ai sauté dans les bras d’Amina et de Manon.
Et puis il y avait Garfu et Lisa.
J’étais contente de les voir.
Nous avons assisté à la rentrée des 1ère.
J’ai soudain vu que Sophie G. dite Janet, dont il faudra un jour que je vous parle, était revenue.
Et rentrait en 1ère L.
J’ai revu d’autres têtes.
J’ai pu constaté que la nouvelle classe des 1ère L était super.
Mais aussi que Fourmi n’était plus leur prof principale.
Ça s’est tellement mal passé avec sa classe de l’année dernière que ça a dû la dégoûter.
Mme P. est tout aussi bien lorsqu’il s’agit de materner un peu des élèves.
Garfu, Lisa, Amina, Manon et moi sommes allées au centre commercial nous chercher à boire après avoir vu ma sœur sortir du collège.
Je me sentais bien entre elles quatre.
J’avais l’impression d’avoir vraiment des amies.
De faire partie de quelque chose.
Même si ce n’était que l’espace de quelques minutes.
Nous sommes allées devant le lycée assister à la sortie des terminales, suivis des premières.
J’ai retrouvé Florent.
Il a voulu aller voir Maman pour lui parler de son emploi du temps et pour voir si cela concordait pour les cours d’expression-scénique.
J’avais une grosse boule qui gonflait dans ma gorge.
Ils ont discuté comme ça.
J’avais l’impression d’être transparente.
J’ai pris sur moi pour ne pas faire la gueule.
Pour ne pas montrer à quel point j’avais envie de pleurer.
Ou de m’en aller en courant.
Puis Maman a dit qu’elle s’en allait.
Sans me jeter un regard elle s’est retournée vers la porte de la sortie.
Au dernier moment elle m’a lancé, comme si ça l’emmerdait ou bien comme si elle prenait un rendez-vous chez le dentiste : Au fait Marie, vendredi midi, je termine à 11h. Donc on se dit vers 11h entre le collège et le lycée.
J’ai tout de suite dit oui, pas de problème, super.
Mais il y avait quelque chose qui n’allait pas dans l’air.
Elle ne me regardait à peine dans les yeux.
Je me suis sentie encore plus mal.
Qu’est-ce qu’elle avait ?
Trop préoccupée ? Trop fatiguée par la rentrée ?
Consciente de l’épreuve que cela était pour moi de les écouter parler de la troupe dont je ne fais plus partie ?
Jalouse que je passe plus de temps avec le Prince qu’avec elle ?
Déçue par l’un de mes comportements ? Agacée par mon amour trop grand pour elle ?
Ou bien trop perturbée par le même mal qui me ronge ?
Se rendre compte que c’est fini.
Et que samedi je m’en vais.
Recommencer autre chose ailleurs.
J’ai imaginé toutes les possibilités.
Et bien sûr je préfèrerais que ce soit la dernière qui soit la bonne.
Je saurai ça vendredi.
Elle aura le sourire.
Et tout ira bien.
Je ne me sentirai pas de trop.
Lourde comme un boulet.
Lorsque je suis sortie, il n’y avait plus personne.
Marine (pas Mareen) et Océane m’ont royalement ignorée.
Et je me suis retrouvée, seule dans le vent glacé, avec mon ordinateur sur les genoux.
J’avais envie de pleurer.
En repartant j’ai croisé Julien, Harmony et Carole.
Je leur ai montré quelques photos puis Julien et Harmony sont partis d’un côté, et Carole et moi d’un l’autre.
Quand je suis rentrée à la maison, Violaine a téléphoné à ma mère.
Quand elle a raccroché, elle a dit que Violaine était très angoissée car elle sentait une boule sur l’un de ses seins.
Ma mère avait l’air tranquille, ne croyant pas à une nouvelle merde.
Mais moi qui suis sensible sur le sujet cancer du sein, j’ai eu encore plus envie de pleurer.
Violaine a eu un bébé en octobre dernier.
C’est classique le coup d’après la grossesse.
Ça m’a encore plus glacée.
Alors voilà.
Mes larmes sont coincées dans ma gorge.
J’espère que Garfu va pouvoir venir demain au Havre lorsque j’y serai aussi.
J’espère que je vais revoir mon Prince et que Maman était juste un peu triste.
Et préoccupée.
Je suis triste.
Ecrit par inconsciente, le Mardi 4 Septembre 2007, 18:49 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Sois pas triste, c'est triste les gens tristes...
Je suis sûre que ta maman ira bien mieux vendredi...
Cependant, je comprend que c'est dur pour toi d'assister à cette rentrée sans en être. Tu rentres en quoi cette année, toi?
J'ai compris ce qui me plaisait tant dans ton écriture, je crois que c'est cette maturité, ce style qui ressort de tes articles. J'ai besoin de te lire!
Je suis sûre que ta maman ira bien mieux vendredi...
Cependant, je comprend que c'est dur pour toi d'assister à cette rentrée sans en être. Tu rentres en quoi cette année, toi?
J'ai compris ce qui me plaisait tant dans ton écriture, je crois que c'est cette maturité, ce style qui ressort de tes articles. J'ai besoin de te lire!
Re:
C'est assez réconfortant de savoir que d'autres ont besoin de toi.
Et ce besoin que tu exprimes de me lire, et ben ça me fait vraiment plaisir !
Je rentre dans un IUT information/communication option Gestion de l'Information et de la Documentation (que des trucs en -tion !!) au Havre.
Je suis très contente.
Mais un peu trop enracinée à ce cher lycée.
Merci de ton passage, encore une fois, tes commentaires me ravissent toujours ;)
Et ce besoin que tu exprimes de me lire, et ben ça me fait vraiment plaisir !
Je rentre dans un IUT information/communication option Gestion de l'Information et de la Documentation (que des trucs en -tion !!) au Havre.
Je suis très contente.
Mais un peu trop enracinée à ce cher lycée.
Merci de ton passage, encore une fois, tes commentaires me ravissent toujours ;)
Moi aussi. Mais je crois que c'est parce que je suis fatiguée aussi.
Et le Prince. Et ta maman. Il y a des jours avec et des jours sans. Et peut-être qu'elle sait déjà le mal que ça te fait de partir, de ne plus revenir. Et qu'elle ne voulait pas partager cette tristesse. Je pourrais pas m'apesantir là-dessus. tu as un rapport privilégié avec ton collège-lycée. Chose que je n'ai pas eu. :)
Bisourires.
BzOo
Et le Prince. Et ta maman. Il y a des jours avec et des jours sans. Et peut-être qu'elle sait déjà le mal que ça te fait de partir, de ne plus revenir. Et qu'elle ne voulait pas partager cette tristesse. Je pourrais pas m'apesantir là-dessus. tu as un rapport privilégié avec ton collège-lycée. Chose que je n'ai pas eu. :)
Bisourires.
BzOo
Re:
Hé oui
Comme quoi avoir un lycée trop sympa ça fait du bien mais ça fait aussi du mal
Enfin je ne regrette pas une seconde d'y être restée, depuis le CP.
J'ai vécu trop de belles choses, j'ai été trop heureuse, j'ai appris trop de trucs.
Des trucs que tu n'es pas sensé apprendre en cours.
ça vaut bien une petite tristesse.
Comme quoi avoir un lycée trop sympa ça fait du bien mais ça fait aussi du mal
Enfin je ne regrette pas une seconde d'y être restée, depuis le CP.
J'ai vécu trop de belles choses, j'ai été trop heureuse, j'ai appris trop de trucs.
Des trucs que tu n'es pas sensé apprendre en cours.
ça vaut bien une petite tristesse.
Oui je suis d'accord avec Ecilora. Je pense qu'elle est trop preoccuppe de savoir que tu ne seras pas la cette annee. Ce soir je m'attendais a bel article où tu allais nous raconter ta super journee avec le Prince, les photos, nos photos etc et là je lis un bel article où je te sens tellement triste ...
Courage courage, tout ira mieux quand on sera toutes les deux
Gros gros gros gros bisous
Courage courage, tout ira mieux quand on sera toutes les deux
Gros gros gros gros bisous
Re:
Oh oui.
J'ai tellement hâte qu'on soit toutes les deux.
Et puis, les photos, j'attends de les avoir et je ferai un article spécial.
Parce que je sais qu'elles sont belles, et qu'il y avait quelque chose de magique dans l'air au moment où on les a prises.
J'ai hâte que quelqu'un me les envoie !!
Gros bisous
C'est trop dommage que tu ne viennes pas cet aprèm.
J'ai tellement hâte qu'on soit toutes les deux.
Et puis, les photos, j'attends de les avoir et je ferai un article spécial.
Parce que je sais qu'elles sont belles, et qu'il y avait quelque chose de magique dans l'air au moment où on les a prises.
J'ai hâte que quelqu'un me les envoie !!
Gros bisous
C'est trop dommage que tu ne viennes pas cet aprèm.
aubes
Il y a des jours comme ça. On connait tous. Des mauvaises passes où tout semble de travers. Mais il y a aussi les jours heureux où tout semble aller si bien. Ils reviendront bientôt. Et ça ira, comme tu l'as dit. En attendant, le Prince ne semble pas trop distant, et c'est déjà bien. Courage...
Sourires, puisque tu sembles en manquer.