Valse à trois temps
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Stratagème zéro
-Apparemment Monsieur C. a dit à Domi qu’il avait gardé le contact avec toi.
-Ah bon ?
-Oui, Christine, la femme de Domi a dit à Emmanuelle que Monsieur C. et toi vous vous entendiez bien.
Tout se bouscule encore une fois dans ma tête.
Est-ce qu’il raconte ça à Domi parce qu’il a besoin d’en parler un peu ? Comme moi je le fais quand je parle avec certains profs, ou certains élèves, à qui je dis que Monsieur C. est très sympa et que j’ai eu de ses nouvelles pendant les vacances ?
Ou bien parce qu’il se sent coupable ?
Il se sent obligé de se justifier alors que personne ne sait et que personne ne lui a rien demandé ?
Je le revois ce matin, venir à ma rencontre, en souriant.
Je ne peux m’empêcher de me dire qu’il se passe vraiment quelque chose entre nous.
Ma mère me dit aussi qu’il n’est sûrement pas indifférent.
Qu’il a juste trop de problèmes en ce moment.
Et qu’il a peur aussi.
Parce qu’une fois qu’il aura fait un pas explicite, et que moi aussi, nous ne pourrons plus revenir en arrière.
Et il faut bien reconnaître que s’il se passe quelque chose, cela ne sera pas un flirt.
Vu comment c’est parti.
Et vu surtout comment je l’aime.
Je crois que je serais incapable de flirter.
De papillonner.
D’aller d’un cœur à l’autre.
Ni même d’une ceinture à l’autre.
Je ne suis pas un cœur d’artichaut.
Je ne tombe pas amoureuse tous les quarts d’heures.
Et maintenant je comprends pourquoi depuis que je suis petite, aucun garçon –hormis ce pauvre Alexandre en CM2- n’a voulu sortir avec moi.
Parce que je cherchais déjà une histoire sérieuse.
Une grande histoire d’amour.
Et pas une petite amourette de passage.
De quelques mois, comme ci comme ça.
Sans ou avec très peu d’attache.
Je ne juge pas du tout les gens qui aiment papillonner.
Et dans les bouches desquels sortent sans arrêt de nouveau prénoms.
C’est bien, c’est leur vie, ils sont comme ils sont.
Et je ne pense pas être exemplaire.
L’amour est trop abstrait pour qu’on construise des modèles à suivre.
Baguette magique
Vers midi je pars prendre le métro pour aller manger avec ma mère en ville.
Le métro arrive deux minutes plus tard.
J’avais espéré que je passerais devant le lycée après la fin des cours du matin et que je l’apercevrais, lui, en train de fumer devant l’accueil.
Mais quand le métro passe devant le lycée, il est 12h06 et la fin des cours est à 12h10.
Tant pis.
Ma mère finit à 12h30 et il est à peine 15 lorsque j’arrive près de son bureau.
J’ai le mot promesse qui carillonne dans ma tête.
Je me dis que j’ai un peu de temps, et que je vais passer chez Sephora pour sentir le parfum dont ninou m’a parlé.
Celui que je poursuis dans les couloirs du métro, dans les rues, dans les escaliers.
Promesse.
Je prends un petit bâton en carton blanc.
Il paraît que ça s’appelle une mouillette.
Mais je trouve ça moche, ça me fait trop penser (entre autres) aux œufs à la coque.
Je prends le petit flacon mauve et asperge le carton.
Puis je ressors du magasin.
Bon forcément, le carton n’est pas comparable à la peau.
Mais.
Je respire toutes les trois secondes les notes acidulées de ce parfum auquel le mot Promesse ne va pas du tout.
Il devrait s’appeler Ninoutita.
Je ne vois pas meilleur nom.
Cela engloberait la candeur et la gravité.
L’innocence et la maturité.
Le rêve et la douleur.
Le sourire et les larmes.
J’ai ce petit bâton de carton dans la main droite.
Et j’ai Zazie à fond dans mes oreilles.
J’ai l’impression qu’en l’agitant un peu, la rue se transformerait.
Comme une baguette magique.
J’ai l’impression de voir des étoiles en sortir.
Des étoiles, des fleurs, des paillettes, des diamants.
Et de voir les murs grisâtres se colorer.
Tu m’as dit que j’étais une magicienne.
Toi tu es mon chapeau haut de forme.
Et ma baguette magique.
Accessoires sans lesquels un magicien ne serait pas un magicien.
La force du destin
Marion a rendez-vous chez une dame qui voulait la rencontrer avant de l’employer comme baby-sitter.
Comme nous avons passé l’après-midi ensemble, je lui propose de l’accompagner.
En plus ça m’arrange, c’est du côté de chez lui.
Une fois l’immeuble trouvé, elle sonne, me dit au revoir et je m’échappe par le coin de la rue.
Je me perds vaguement, puis aperçois de loin le coin de l’immeuble du Prince.
Je souris presque, me disant que je ne peux pas être plus près pour lui envoyer mes ondes.
Arrivée dans sa rue, je m’apprête à tourner sur la gauche pour rentrer chez moi quand je vois, de dos, une femme aux cheveux un peu bouclés, coupés au carré, habillée toute en beige.
Je m’arrête et m’appuie sur le mur, manquant de m’évanouir.
Je sens tout mon sang se vider de mon visage.
Comme si j’avais vu un fantôme.
C’est Elle.
Mon cerveau commence à cogiter.
Se trouve-t-Elle dans la même rue que moi depuis le début ?
Était-Elle sur l’autre trottoir ?
M’a-t-Elle vue ?
Vient-Elle de traverser sa rue à lui ?
Très vite j’en viens à me dire qu’Elle était dans la même rue que moi depuis le début.
Je me dis qu’Elle a dû croire que je l’ignorais.
Que je ne voulais pas La voir.
Bon en même temps, je n’aurais pas commencé une grande conversation avec Elle, trop dangereux dans cette rue si près du lycée et du centre commercial où grouillent tant de connaissances.
Mais je lui aurais fait un petit signe.
Je ne suis pas indifférente à Elle.
Je ne l’aime plus comme avant, c’est tout.
Je n’imagine plus l’avenir à Ses côtés.
Mais en aucun cas je l’aurais ignorée.
Je suis restée, plantée, devant chez lui, à la regarder s’en aller.
J’imaginais l’expression de son visage.
Et dans la démarche qu’Elle prenait, je me disais qu’elle ne pouvait que m’avoir vue.
En même temps, je ne l’ai jamais vue marcher sans que je sois dans les parages et sans qu’Elle le sache.
Alors peut-être marche-t-Elle toujours de cette façon.
Je me sens défaillir.
Je repars vers chez moi, marchant à reculons pour la regarder s’en aller.
Je sais que de toutes façons, Elle ne se retournera pas.
Elle n’est pas une femme qui se retourne.
Surtout pas vers moi qui ne l’aime plus.
Qui ne partage plus cette folle passion amoureuse.
Et qui l’a tant fait souffrir.
Je me retourne, et rentre, péniblement, chez moi.
Je marche comme si on venait de m’amputer d’une jambe.
Ou comme si je venais d’apprendre que j’avais un cancer.
Ou comme si je venais de courir un kilomètre d’endurance.
J’ai envie d’appeler quelqu’un.
Mais je me ravise.
Qui pourrait comprendre le sentiment de perdition dans lequel je me trouve ?
Je me dis que je pourrais appeler le Prince, que je suis, justement, en bas de chez lui.
Mais ensuite je me dis que si je veux qu’il devienne mon amoureux, je ne dois pas commencer à le traiter comme s’il était mon thérapeute. Ou mon meilleur ami. Ou mon conseiller.
Et que je ne dois pas non plus lui parler trop d’Elle et moi.
Même si cela fait partie de mon histoire.
Ce n’est pas à lui d’être celui à qui je peux confier tous les détails de la relation que j’entretiens, ou ai entretenu, avec Elle.
Je me dis que je pourrais appeler maman.
Mais je me dis ensuite que je la verrai demain midi et que j’aurai le temps de lui parler.
Je pense ensuite à Garfu mais je ne veux pas l’embêter.
Ma vie est trop compliquée. Il faudrait que je ne parle que de moi pour m’en sortir.
C’est sûrement pour ça que j’ai de nouveau créé un Joueb.
Pour pouvoir écouter mes proches et ne pas les envahir avec mes histoires.
Au moins en les écrivant je suis soulagée, et en plus j’ai des lecteurs à qui le récit de ma vie plaît.
-Apparemment Monsieur C. a dit à Domi qu’il avait gardé le contact avec toi.
-Ah bon ?
-Oui, Christine, la femme de Domi a dit à Emmanuelle que Monsieur C. et toi vous vous entendiez bien.
Tout se bouscule encore une fois dans ma tête.
Est-ce qu’il raconte ça à Domi parce qu’il a besoin d’en parler un peu ? Comme moi je le fais quand je parle avec certains profs, ou certains élèves, à qui je dis que Monsieur C. est très sympa et que j’ai eu de ses nouvelles pendant les vacances ?
Ou bien parce qu’il se sent coupable ?
Il se sent obligé de se justifier alors que personne ne sait et que personne ne lui a rien demandé ?
Je le revois ce matin, venir à ma rencontre, en souriant.
Je ne peux m’empêcher de me dire qu’il se passe vraiment quelque chose entre nous.
Ma mère me dit aussi qu’il n’est sûrement pas indifférent.
Qu’il a juste trop de problèmes en ce moment.
Et qu’il a peur aussi.
Parce qu’une fois qu’il aura fait un pas explicite, et que moi aussi, nous ne pourrons plus revenir en arrière.
Et il faut bien reconnaître que s’il se passe quelque chose, cela ne sera pas un flirt.
Vu comment c’est parti.
Et vu surtout comment je l’aime.
Je crois que je serais incapable de flirter.
De papillonner.
D’aller d’un cœur à l’autre.
Ni même d’une ceinture à l’autre.
Je ne suis pas un cœur d’artichaut.
Je ne tombe pas amoureuse tous les quarts d’heures.
Et maintenant je comprends pourquoi depuis que je suis petite, aucun garçon –hormis ce pauvre Alexandre en CM2- n’a voulu sortir avec moi.
Parce que je cherchais déjà une histoire sérieuse.
Une grande histoire d’amour.
Et pas une petite amourette de passage.
De quelques mois, comme ci comme ça.
Sans ou avec très peu d’attache.
Je ne juge pas du tout les gens qui aiment papillonner.
Et dans les bouches desquels sortent sans arrêt de nouveau prénoms.
C’est bien, c’est leur vie, ils sont comme ils sont.
Et je ne pense pas être exemplaire.
L’amour est trop abstrait pour qu’on construise des modèles à suivre.
Baguette magique
Vers midi je pars prendre le métro pour aller manger avec ma mère en ville.
Le métro arrive deux minutes plus tard.
J’avais espéré que je passerais devant le lycée après la fin des cours du matin et que je l’apercevrais, lui, en train de fumer devant l’accueil.
Mais quand le métro passe devant le lycée, il est 12h06 et la fin des cours est à 12h10.
Tant pis.
Ma mère finit à 12h30 et il est à peine 15 lorsque j’arrive près de son bureau.
J’ai le mot promesse qui carillonne dans ma tête.
Je me dis que j’ai un peu de temps, et que je vais passer chez Sephora pour sentir le parfum dont ninou m’a parlé.
Celui que je poursuis dans les couloirs du métro, dans les rues, dans les escaliers.
Promesse.
Je prends un petit bâton en carton blanc.
Il paraît que ça s’appelle une mouillette.
Mais je trouve ça moche, ça me fait trop penser (entre autres) aux œufs à la coque.
Je prends le petit flacon mauve et asperge le carton.
Puis je ressors du magasin.
Bon forcément, le carton n’est pas comparable à la peau.
Mais.
Je respire toutes les trois secondes les notes acidulées de ce parfum auquel le mot Promesse ne va pas du tout.
Il devrait s’appeler Ninoutita.
Je ne vois pas meilleur nom.
Cela engloberait la candeur et la gravité.
L’innocence et la maturité.
Le rêve et la douleur.
Le sourire et les larmes.
J’ai ce petit bâton de carton dans la main droite.
Et j’ai Zazie à fond dans mes oreilles.
J’ai l’impression qu’en l’agitant un peu, la rue se transformerait.
Comme une baguette magique.
J’ai l’impression de voir des étoiles en sortir.
Des étoiles, des fleurs, des paillettes, des diamants.
Et de voir les murs grisâtres se colorer.
Tu m’as dit que j’étais une magicienne.
Toi tu es mon chapeau haut de forme.
Et ma baguette magique.
Accessoires sans lesquels un magicien ne serait pas un magicien.
La force du destin
Marion a rendez-vous chez une dame qui voulait la rencontrer avant de l’employer comme baby-sitter.
Comme nous avons passé l’après-midi ensemble, je lui propose de l’accompagner.
En plus ça m’arrange, c’est du côté de chez lui.
Une fois l’immeuble trouvé, elle sonne, me dit au revoir et je m’échappe par le coin de la rue.
Je me perds vaguement, puis aperçois de loin le coin de l’immeuble du Prince.
Je souris presque, me disant que je ne peux pas être plus près pour lui envoyer mes ondes.
Arrivée dans sa rue, je m’apprête à tourner sur la gauche pour rentrer chez moi quand je vois, de dos, une femme aux cheveux un peu bouclés, coupés au carré, habillée toute en beige.
Je m’arrête et m’appuie sur le mur, manquant de m’évanouir.
Je sens tout mon sang se vider de mon visage.
Comme si j’avais vu un fantôme.
C’est Elle.
Mon cerveau commence à cogiter.
Se trouve-t-Elle dans la même rue que moi depuis le début ?
Était-Elle sur l’autre trottoir ?
M’a-t-Elle vue ?
Vient-Elle de traverser sa rue à lui ?
Très vite j’en viens à me dire qu’Elle était dans la même rue que moi depuis le début.
Je me dis qu’Elle a dû croire que je l’ignorais.
Que je ne voulais pas La voir.
Bon en même temps, je n’aurais pas commencé une grande conversation avec Elle, trop dangereux dans cette rue si près du lycée et du centre commercial où grouillent tant de connaissances.
Mais je lui aurais fait un petit signe.
Je ne suis pas indifférente à Elle.
Je ne l’aime plus comme avant, c’est tout.
Je n’imagine plus l’avenir à Ses côtés.
Mais en aucun cas je l’aurais ignorée.
Je suis restée, plantée, devant chez lui, à la regarder s’en aller.
J’imaginais l’expression de son visage.
Et dans la démarche qu’Elle prenait, je me disais qu’elle ne pouvait que m’avoir vue.
En même temps, je ne l’ai jamais vue marcher sans que je sois dans les parages et sans qu’Elle le sache.
Alors peut-être marche-t-Elle toujours de cette façon.
Je me sens défaillir.
Je repars vers chez moi, marchant à reculons pour la regarder s’en aller.
Je sais que de toutes façons, Elle ne se retournera pas.
Elle n’est pas une femme qui se retourne.
Surtout pas vers moi qui ne l’aime plus.
Qui ne partage plus cette folle passion amoureuse.
Et qui l’a tant fait souffrir.
Je me retourne, et rentre, péniblement, chez moi.
Je marche comme si on venait de m’amputer d’une jambe.
Ou comme si je venais d’apprendre que j’avais un cancer.
Ou comme si je venais de courir un kilomètre d’endurance.
J’ai envie d’appeler quelqu’un.
Mais je me ravise.
Qui pourrait comprendre le sentiment de perdition dans lequel je me trouve ?
Je me dis que je pourrais appeler le Prince, que je suis, justement, en bas de chez lui.
Mais ensuite je me dis que si je veux qu’il devienne mon amoureux, je ne dois pas commencer à le traiter comme s’il était mon thérapeute. Ou mon meilleur ami. Ou mon conseiller.
Et que je ne dois pas non plus lui parler trop d’Elle et moi.
Même si cela fait partie de mon histoire.
Ce n’est pas à lui d’être celui à qui je peux confier tous les détails de la relation que j’entretiens, ou ai entretenu, avec Elle.
Je me dis que je pourrais appeler maman.
Mais je me dis ensuite que je la verrai demain midi et que j’aurai le temps de lui parler.
Je pense ensuite à Garfu mais je ne veux pas l’embêter.
Ma vie est trop compliquée. Il faudrait que je ne parle que de moi pour m’en sortir.
C’est sûrement pour ça que j’ai de nouveau créé un Joueb.
Pour pouvoir écouter mes proches et ne pas les envahir avec mes histoires.
Au moins en les écrivant je suis soulagée, et en plus j’ai des lecteurs à qui le récit de ma vie plaît.
Ecrit par inconsciente, le Jeudi 6 Septembre 2007, 21:36 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Oulà... ça partait pourtant bien...
Je me sentais calme en lisant (j'allais dire sentant, car j'ai senti une odeur de parfum lorsque tu le décrivais) le début de ton article... calme, mais en attente de quelque chose... Comme dans la série Buffy contre les vampires, quand tu la vois marcher dans la rue tranquillement, mais que tu sais que dans deux secondes un vampire va se ruer sur elle...
J'ai senti, malgré moi, ma respiration se saccader, et j'ai compris pourquoi en lisant la suite... Je me suis sentie oppressée, comme si mon coeur s'était arrêté de battre, ou plutôt comme si le temps s'était arrêté, mais que mon coeur, lui, battait la chamade...
C'est étrange, comme en quelques secondes, tout peux changer, comme les nuages peuvent cacher le soleil en été, alors que quelques minutes plus tôt le ciel était bleu, pur, clair. J'ai senti un flot d'émotions, comme un orage d'été violent, dont on ne se remet pas tout de suite en arrivant à l'abri, il faut prendre le temps de se sécher, de boire quelque chose de chaud avant de repartir... retrouver un peu de stabilité...
Juste là, je ne sais pas vraiment ce que j'écris, je me laisse guider par mes mains, par mon coeur, mais je t'entends, je te lis, et je me demande pourquoi tu n'étais pas sur msn, histoire d'en parler un peu. Je comprend tes flots d'émotions, de questions qui t'ont envahis, la ronde des "est-ce que" et des "pourquoi" complétée par les "et si" revient souvent ces temps, chez moi aussi. Alors change-toi, bois quelque chose de chaud et dors un peu, demain il fera beau...
Je me sentais calme en lisant (j'allais dire sentant, car j'ai senti une odeur de parfum lorsque tu le décrivais) le début de ton article... calme, mais en attente de quelque chose... Comme dans la série Buffy contre les vampires, quand tu la vois marcher dans la rue tranquillement, mais que tu sais que dans deux secondes un vampire va se ruer sur elle...
J'ai senti, malgré moi, ma respiration se saccader, et j'ai compris pourquoi en lisant la suite... Je me suis sentie oppressée, comme si mon coeur s'était arrêté de battre, ou plutôt comme si le temps s'était arrêté, mais que mon coeur, lui, battait la chamade...
C'est étrange, comme en quelques secondes, tout peux changer, comme les nuages peuvent cacher le soleil en été, alors que quelques minutes plus tôt le ciel était bleu, pur, clair. J'ai senti un flot d'émotions, comme un orage d'été violent, dont on ne se remet pas tout de suite en arrivant à l'abri, il faut prendre le temps de se sécher, de boire quelque chose de chaud avant de repartir... retrouver un peu de stabilité...
Juste là, je ne sais pas vraiment ce que j'écris, je me laisse guider par mes mains, par mon coeur, mais je t'entends, je te lis, et je me demande pourquoi tu n'étais pas sur msn, histoire d'en parler un peu. Je comprend tes flots d'émotions, de questions qui t'ont envahis, la ronde des "est-ce que" et des "pourquoi" complétée par les "et si" revient souvent ces temps, chez moi aussi. Alors change-toi, bois quelque chose de chaud et dors un peu, demain il fera beau...
Re:
J'aime assez la comparaison avec Buffy contre les vampires... ;)
Demain peut-être qu'il fera beau.
Mais ce sera ma dernière journée à Rouen.
Et même si je vais revenir.
Je reviendrai sûrement le week-end mais y'aura pas les gens qui m'intéressent au lycée.
Les gens qui m'intéressent ne travaillent pas le samedi.
Je vais sûrement le croiser.
Une dernière fois.
Mais il va y avoir trop de jours qui vont me séparer de lui en chair et en os.
Et quand pourra-t-il se passer quelque chose ?
J'ai peur.
Peur que ça n'arrive jamais.
Merci de ton passage ma Roxanne.
J'étais pas sur MSN parce que ma soeur a squatté l'ordi...
Demain peut-être qu'il fera beau.
Mais ce sera ma dernière journée à Rouen.
Et même si je vais revenir.
Je reviendrai sûrement le week-end mais y'aura pas les gens qui m'intéressent au lycée.
Les gens qui m'intéressent ne travaillent pas le samedi.
Je vais sûrement le croiser.
Une dernière fois.
Mais il va y avoir trop de jours qui vont me séparer de lui en chair et en os.
Et quand pourra-t-il se passer quelque chose ?
J'ai peur.
Peur que ça n'arrive jamais.
Merci de ton passage ma Roxanne.
J'étais pas sur MSN parce que ma soeur a squatté l'ordi...
Je ne sais pas si Ninoutita lui irait bien.
Parce que je pense qu'un parfum n'a pas la meme odeur sur toutes les peaux. Bien sur le fond reste le meme, mais...
En tout cas merci, merci et... merci peut-être ?
Parce que je pense qu'un parfum n'a pas la meme odeur sur toutes les peaux. Bien sur le fond reste le meme, mais...
En tout cas merci, merci et... merci peut-être ?
Re:
En tout cas Promesse ça ne va pas.
Moi je trouve vraiment que Ninoutita c'est top.
y'a pas mieux.
ça englobe tout un monde.
Moi je trouve vraiment que Ninoutita c'est top.
y'a pas mieux.
ça englobe tout un monde.
ecilora
Qui? Pas grand monde, sûrement. Mais, il y a bien quelqu'un qui pourrait juste écouter. Même si je sais que parfois, souvent, on préfèrerait être comprise qu'écoutée...Et puis voilà. Les mots, c'est bien aussi.
Je voulais que ma lettre arrive en même temps que toi. J'ai toujours pas de timbres, tant pis...
BzOo