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Rentrée
Dès que je me retrouve dans la rue vers 9h39, j'oublie presque instantanément à quel point j'avais le ventre tordu depuis 7h30.

À l'entrée de l'IUT, Monsieur G. discute avec deux de ses collègues.
Nos regards se croisent, on se dit bonjour en souriant.
Je me sens encore mieux.
Quand j'entre, j'aperçois tout de suite le copain de Flavien qui est en fauteuil roulant lui aussi.
Après une demi-seconde d'hésitation, je me dirige vers lui, et on entame la conversation.
Monsieur G. passe ensuite près de lui, lui dit qu'il va lui montrer l'accès à l'amphithéâtre.

Je regarde curieusement tout ce qui est accroché aux murs.
Je vois une grande bande-dessinée.
Je reconnais la patte de ce logiciel Apple que j'adore.
Un type vient me voir, apparemment c'est un 2e année.
Il me présente à Guillaume, un gars de ma promo.
On discute cinq minutes, il me dit que ce soir il y a un rdv à l'hotel de ville pour faire connaissance.
Et que jeudi il y a un après-midi bizutage et une sortie en boîte.
Choueeette.
Les filles que j'avais rencontré quand j'avais passé mon entretien m'avaient dit de profiter des soirées de rencontres, que c'était super.
Moi qui suis méga casanière je pense que je vais me faire violence.
Et puis je ne me vois pas trop revenir demain matin sans connaître personne.

On entre dans l'amphi et c'est un peu plus d'une heure et demi d'explications.
Explications ponctuées d'humour, c'est un délice.
Le directeur du département est méga bavard, mais le directeur de l'IUT est très drôle et j'aime bien regarder les têtes terrorisées de toutes les filles qui m'entourent.
Je ressors guillerette (pour toi Alberto !) et enthousiaste.
Et en plus je n'ai pas cours cet après-midi.

Le top du top du fin du fin dirait ma chère prof de Philo.

Je passe devant la gare, je croise Marion C.
Elle a repris depuis jeudi.

Décidément, je ne vais rester longtemps sans connaître du monde.

Je rentre, j'ai trop faim, je me mets un hachis parmentier à chauffer au micro-ondes.
Y'a plein de bouts de cartilages, c'est dégueulasse.
Mais ça me fait du bien d'avoir un peu de viande et un peu de chaud dans le ventre.

Le Wifi est installé, alors je sautille de joie.

Maintenant je peux aller sur internet dans mon lit, sur internet aux toilettes, sur internet dans la salle de bains, sur internet sur le balcon, ...

Je me dis que tout va bien.
Qu'il ne manque plus que ma colocataire pour que ma joie soit complète.
J'ai eu le Prince pendant une heure hier soir, il m'a envoyé un sms de bonne rentrée qui m'a réveillée, je viens d'apprendre qu'Hélène (vous savez celle dont je vous parle souvent) est ENFIN enceinte, j'ai repéré quelques bonnes têtes, j'ai un emploi du temps plutôt pas mal, des cours qui m'intéressent, un directeur de mon option qui n'arrête pas de me sourire et euh... Internet dans toutes les pièces.

C'est tout à fait autre chose, c'est très différent de tout ce que j'ai vécu jusque là mais ce n'est pas mal.
Quelques objets de ma chambre de Rouen ont immigré dans celle-là.
J'ai la tête de Maman au dessus de mon lit, la tête de Florence Aubenas, de Monsieur J, du Prince et de Sylvaine à ma droite, Victoria Abril, William Sheller, Claire, mon cousin JB et quelques cartes postales à ma gauche.
Enfin bref, ça se met à me ressembler.

Garfu et sa mère arrivent en retard.
On range les courses, on monte son étagère.
On a pas de marteau alors on se sert des pieds de son bureau.
On a faim.
On goûte un peu.
Sa mère, Annie, part se balader.
Nous on va faire des courses.

Coca, chocolat, prises multiples, shampoing (haaaaa), salade, concentrés de fruits et légumes pour moi la chieuse allergique, ...
Et puis le traditionnel nouveau ELLE du lundi.

C'est marrant parce que toute l'année j'ai acheté mon ELLE avec Garfu, avant d'aller au sport rejoindre la sirène.
Et là, ailleurs, dans cette autre ville et dans d'autres circonstances, c'est à nouveau avec elle que je l'achète.
C'est un détail mais ça me plait.

Annie nous prépare à manger.
Hmmm. Quel bonheur de manger du riz bien cuit et des merguez.
Vers 20h14 Garfu se met à la vaisselle et m'oblige à aller me préparer.
Je les embrasse, leur dit au revoir et m'en vais, légère, jusqu'à l'hotel de ville.

En fait je crois que je vais très vite apprivoiser la ville.

Devant l'hotel de ville il y a un petit groupe.
Je les rejoins, personne ne se parle.
En fait je me rends très vite compte qu'il n'y a que des premières années.
J'en ai marre de me taire alors je me mets à parler à la fille qui est à côté de moi.
Je me rends compte un peu trop tard que c'est une sorte de Léa -étrange personne qui faisait partie de ma classe l'année dernière-.
Bon, tant pis, ce n'est que le premier jour.

Environ un quart d'heure plus tard les deuxièmes années débarquent et nous attirent vers eux.
J'ai l'impression que les gens de mon option sont les plus sympas.

On finit par se séparer par option.
Et nous suivons donc Elise et Aurore qui nous emmènent dans un petit bar pas loin.
On est une quinzaine, on descend au sous-sol, là où il y a le billard.
L'ensemble des gens est vraiment très sympa.

Il y a plus de premières années que de deuxièmes.
Je suis déçue de voir que les filles que j'avais rencontré à l'entretien ne sont pas présentes.
J'apprends plus tard qu'elles forment une sorte de clan et qu'elles préfèrent sortir entre elles.

La Léa se met à côté de moi.
On se présente tous.
Elle se met à me raconter qu'elle s'est fait agresser hier.

ça commence bien ...

Deux profs débarquent.
Ils n'essayent pas trop de s'intéresser à nous mais ils ont l'air assez sympas.
Je pense au Prince.
Et à ce qu'on dit de moi.
Cette attirance que j'ai pour les profs.

Ces deux-là ont l'air sympa mais vraiment je n'ai pas l'envie profonde de faire connaissance avec eux et de connaître des petits bouts de leur vie.

Est-ce propre au Sacré-Coeur ?
Je ne veux pas trop y penser.

Je me rends juste compte que je ne considère plus du tout le Prince comme un professeur.
Et tant mieux.

Ensuite débarque François.
C'est ce genre de mecs que j'aime bien.
Pas du tout pour tomber amoureuse parce que ça ne m'intéresse pas.
Mais c'est un peu un genre de Maxime -autre spécimen de ma classe de Tle- en un peu plus sociable.
Un Michael Youn en moins fêlé.
Une sorte de Manzin.
Même si je ne connais pas Manzin.
Ce qui se dégage de ce qu'il écrit me fait penser à ce qui se dégage de ce mec.
Il est sociable, simple, pas bon en classe, drôle, accessible, et il s'intéresse aux gens.

Ils partent tous autour des tables de billard.
Il reste Aurore, une 2e année, -mais pas celle dont j'ai parlé au début, une autre-, Bénédicte, Marie, Julie et une autre dont je n'ai pas retenu le nom.
Quelques minutes plus tard, Marie et la-sans-nom s'en vont et je m'installe sur la banquette avec Bénédicte.
Aurore nous parle de l'IUT.
Bénédicte parle de son expérience professionnelle.
Je les écoute.
Je raconte combien les gens à Lannion n'étaient pas accueillants.
Et combien je suis contente d'être ici.
Je parle un peu de Flavien.

Apparemment c'est un bon plan de dire que je connais Flavien. Cool.

Vers 23h25, Bénédicte et Julie disent qu'elles vont rentrer.
Je dis que je les suis.
Moi qui voulais me coucher à 22h30, c'est mal barré.

Tant pis, après l'espagnol demain je ferai la sieste.

On rigole, seules au milieu des grandes avenues sombres.
ça sent bon.
ça sent la nuit.

Comme je me sens bien dans cette ville.
L'air un peu sucré, c'est peut-être dû aux arbres, ou bien à l'air de la mer.
L'air devrait être salé mais pour moi il est sucré.

On passe devant le palais de justice, j'essaye de me décrisper.
Je ne veux plus me pourrir la vie.
Je ne veux pas avoir de traumatismes.
Je ne veux pas être malheureuse.

Après le palais je tourne à gauche pour rentrer.
Bénédicte et Julie me souhaitent une bonne nuit.

Quand je rentre, je vais dans ma chambre et je vois une petite étoile avec écrit Bonne nuit.
J'ouvre le frigo pour prendre un truc aux fruits et aux légumes parce que je n'ai pas pris de dessert et sur l'un deux il y a un coeur.
J'ouvre le placard, par curisiosité et je vois que le nutella parle.
Sur la porte d'entrée il y a écrit À mercredi.

Je rigole toute seule.
Et je trouve ça trop mignon.

Maintenant je vais aller me coucher.
Et je viens de me rendre compte que j'ai oublié les cotons-tiges.

Pourtant c'était sur ma liste.




Ecrit par inconsciente, le Mardi 11 Septembre 2007, 00:17 dans la rubrique Aujourd'hui.

Commentaires :

Elwinwea
Elwinwea
11-09-07 à 11:02

Belle journée dis-voir !

ça fait plaisir de te voir prendre tes marques !

 
Laure
11-09-07 à 15:02

C'est toujours aussi bon de te lire. Après 15 jours, durant lesquels j'ai presque failli passer à Saint Malo et du coup inévitablement pensé à toi, je viens de passer un temps certain à découvrir tes dernières raconteries. Je retrouve toujours ce mélange dont je ne me lasse pas. Bonne rentrée, Marie, à très bientôt.

 
inconsciente
inconsciente
11-09-07 à 18:45

Re:

merci merci merci de ton passage, Laure :)

 
ninoutita
ninoutita
11-09-07 à 20:15

:):)

 
inconsciente
inconsciente
11-09-07 à 21:40

Re:

Ils disent beaucoup tes sourires :)

 
Lissadell
Lissadell
11-09-07 à 22:14

C'est drôle, tu m'avais écrit sur mon joueb pour me dire que tu étais anciennement Raphaëlle, mais j'avais complètement oublié en tombant sur ce joueb-ci. Je m'en suis rendue compte en relisant mes vieux posts et commentaires.
Maintenant je comprends beaucoup mieux tout ce que tu racontes ici.
Et c'est très agréable de te lire.
Je me permets de t'ajouter dans mes liens. :)

 
inconsciente
inconsciente
11-09-07 à 22:15

Re:

Je suis contente de te voir dans mon nouveau chez moi  :)

Merci !

 
myna6738
myna6738
15-09-07 à 18:45




Oh tiens
Ca faisait longtemps que j'étais pas venue par ici
:)




 
inconsciente
inconsciente
15-09-07 à 20:27

Re:

Waa il est déjà 18h45 chez toi ?!

En tout cas ta venue me fait toujours aussi plaisir :)