Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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J’ai toujours adoré les gares.
Mais autant je trouve que la gare St Lazare n’a aucune âme (ou presque), autant j’aime celle de la gare du Havre.
Vers 14h55 je suis entrée dans la gare, j’ai regardé dans quelle voie arrivait le train de Manon et Lisa, puis je suis allée me planter devant la machine à café.
J’ai pris un thé au citron.
Je l’ai savouré, gorgée par gorgée, jusqu’à ce que je les aperçoive tout au bout du quai.
J’ai vu un flash d’appareil photo, puis j’ai reconnu leurs silhouettes.
Elles ont couru vers moi au ralenti.
Puis Garfu nous a rejoint.
C’était une soirée magique.
On est allé à la plage.
Il faisait froid, mais le soleil était délicieusement orange.
J’ai repris goût à la caméra.
J’ai filmé plein de petits moments et, lorsqu’on est rentré, on a monté tout ça, ensemble, et on l’a mis sur internet. On était trop fières.
On a pris des photos.
Il y avait un galet qui avait juste la bonne forme et sur lequel on a posé l’appareil photo.
On a bu du Burn, la boisson officielle des morues que nous sommes, et Garfu s’est renversé un peu de sa canette sur son pantalon.
On avait la langue rose bonbon.
Avec Garfu on a traîné mon matelas dans sa chambre.
Lisa m’a fait réciter mes verbes d’espagnol.
Manon cherchait la meilleure façon de répondre au mail, déstabilisant, qu’elle avait reçu un peu plus tôt dans la journée.
Garfu avait la tête enfoncée dans son oreiller, mais on l’entendait sourire.
Tout à l’heure je suis allée faire des courses.
J’écoutais cette sublime chanson de Brassens, Embrasse les tous, chantée par Maxime Leforestier.
Une dame s’est évanouie dans les bras d’un monsieur qui passait à côté d’elle.
Deux jeunes s’embrassaient, assis sur les marches de je ne sais quel bâtiment.
Une jeune maman a traversé la rue, avec son tout petit bébé dans un kangourou.
Et moi j’étais comme dans un état second.
C’était peut-être parce que ça faisait à peine une demi-heure que je m’étais réveillée de ma sieste.
Je me disais que j’étais tellement heureuse d’être amoureuse du Prince.
Que ça me faisait tellement plaisir de l’aimer.
Et que c’était tellement beau.
Je l’ai appelé au moins trois fois Pomme d’amour hier.
Ça n’a pas eu l’air de le déranger plus que ça puisqu’il continuait à répondre à mes mails.
Je suis épuisée.
Mais j’ai encore assez de force pour sourire.
Je voudrais dormir, dormir, dormir, et être réveillée par le doux baiser appuyé d’un Prince charmant. Du Prince charmant.
De mon Prince charmant.
Y'a la foire qui s'installe au Havre.
Désormais, la douceur rose de la Barbapapa, la musique enigmatique des caroussels et les flaques d'eau dans lesquelles se reflètent les néons des manèges me feront toujours penser à Ninou.
On avait les joues roses et les yeux qui brillaient.
J'espère que tes yeux brilleront, demain, quand tu souffleras tes seize bougies.
Mais autant je trouve que la gare St Lazare n’a aucune âme (ou presque), autant j’aime celle de la gare du Havre.
Vers 14h55 je suis entrée dans la gare, j’ai regardé dans quelle voie arrivait le train de Manon et Lisa, puis je suis allée me planter devant la machine à café.
J’ai pris un thé au citron.
Je l’ai savouré, gorgée par gorgée, jusqu’à ce que je les aperçoive tout au bout du quai.
J’ai vu un flash d’appareil photo, puis j’ai reconnu leurs silhouettes.
Elles ont couru vers moi au ralenti.
Puis Garfu nous a rejoint.
C’était une soirée magique.
On est allé à la plage.
Il faisait froid, mais le soleil était délicieusement orange.
J’ai repris goût à la caméra.
J’ai filmé plein de petits moments et, lorsqu’on est rentré, on a monté tout ça, ensemble, et on l’a mis sur internet. On était trop fières.
On a pris des photos.
Il y avait un galet qui avait juste la bonne forme et sur lequel on a posé l’appareil photo.
On a bu du Burn, la boisson officielle des morues que nous sommes, et Garfu s’est renversé un peu de sa canette sur son pantalon.
On avait la langue rose bonbon.
Avec Garfu on a traîné mon matelas dans sa chambre.
Lisa m’a fait réciter mes verbes d’espagnol.
Manon cherchait la meilleure façon de répondre au mail, déstabilisant, qu’elle avait reçu un peu plus tôt dans la journée.
Garfu avait la tête enfoncée dans son oreiller, mais on l’entendait sourire.
Tout à l’heure je suis allée faire des courses.
J’écoutais cette sublime chanson de Brassens, Embrasse les tous, chantée par Maxime Leforestier.
Une dame s’est évanouie dans les bras d’un monsieur qui passait à côté d’elle.
Deux jeunes s’embrassaient, assis sur les marches de je ne sais quel bâtiment.
Une jeune maman a traversé la rue, avec son tout petit bébé dans un kangourou.
Et moi j’étais comme dans un état second.
C’était peut-être parce que ça faisait à peine une demi-heure que je m’étais réveillée de ma sieste.
Je me disais que j’étais tellement heureuse d’être amoureuse du Prince.
Que ça me faisait tellement plaisir de l’aimer.
Et que c’était tellement beau.
Je l’ai appelé au moins trois fois Pomme d’amour hier.
Ça n’a pas eu l’air de le déranger plus que ça puisqu’il continuait à répondre à mes mails.
Je suis épuisée.
Mais j’ai encore assez de force pour sourire.
Je voudrais dormir, dormir, dormir, et être réveillée par le doux baiser appuyé d’un Prince charmant. Du Prince charmant.
De mon Prince charmant.
Y'a la foire qui s'installe au Havre.
Désormais, la douceur rose de la Barbapapa, la musique enigmatique des caroussels et les flaques d'eau dans lesquelles se reflètent les néons des manèges me feront toujours penser à Ninou.
On avait les joues roses et les yeux qui brillaient.
J'espère que tes yeux brilleront, demain, quand tu souffleras tes seize bougies.
Ecrit par inconsciente, le Jeudi 20 Septembre 2007, 19:29 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
AboveTheClouds
Magnifique.
Vraiment.
On dirait un rêve...