L'espoir fait vivre
Réveil 7h.
C’est dur.
Je me force à me lever.
Et puis je me souviens qu’hier on s’est parlé deux heures au téléphone.
Et que j’ai grillé tout mon forfait.
Plus rien pendant deux semaines.
Je me dis que merde, ce n’est pas possible.
Mais je veux que ça reste mon secret.
Je gratte tous les centimes de ma tirelire et glisse des tas de pièces de 10 et 20 cts dans mon porte-monnaie Snoopy.
Je m’arrête à l’arrêt de bus.
Ma mère se dirige vers son boulot, je me dirige vers la caserne.
Elle me dit de lui envoyer un texto pour lui dire que j’ai bien trouvé.
Je rentre dans le premier bar-tabac.
Je dis que je veux une mobicarte orange de 10 euros.
Je sors toute ma mitraille.
Le type me demande méchamment de faire des petits tas.
Je fais des petits tas.
Il compte tout.
Manque 20 cts.
Je blémis.
J’ai recompté trois fois avant de partir.
C’est pas possible.
Je fouille tout mon sac.
Rien.
Je demande au type qui paye son café s’il n’a pas 20 cts à donner à une pauvre fille abrutie qui ne sait pas compter.
Il m’ignore.
Le patron du bar fait non de la tête.
Je commence à remballer ma mitraille.
Il me la prend des mains, imprime la carte orange, et me dit « Vous viendrez m’apporter les 20 cts, je compte sur vous ».
Je dis oui et m’enfuis.
Durant la première seconde, je me dis que jamais je ne retournerai dans ce café.
Puis je me dis que non, qu’il faut absolument que je trouve 20 cts.
Je passe cette putain de journée d’appel de merde sur laquelle je ne reviendrai pas parce qu’il n’y a rien d’intéressant à dire.
En sortant je sors le billet que ma mère m’avait donné pour m’acheter un jean et je vais dans la boulangerie acheter un sablé.
Parmi la monnaie, une pièce de 20 cts.
Je croque trois fois dans le sablé et le jette à la poubelle. En fait j’ai pas faim.
J’entre dans le bar-tabac, je tends la pièce de 20 cts au patron et lui dit « tenez, je vous devais ça », puis sans attendre sa réaction, je repars.
Ce matin j’étais une abrutie avec mon k-way vert et ma tête de paumée, ce soir je suis une jeune femme amoureuse moulée dans son pull noir.
Je passe devant le palais de justice. Mes poils se hérissent sur mes avant-bras.
Je sors mon portable et l’appelle.
Cinq sonneries puis son répondeur.
Je raccroche et recommence.
Il me donne rendez-vous dans notre café habituel.
Je croise Mme B, je croise Fred, ça me fait plaisir de les voir.
Je l’attends devant le café.
Et puis quand il arrive, de nouveau cette sensation sur laquelle je ne trouvais pas de mots.
En fait je pourrais le reconnaître parmi des milliers de personnes.
Il n’y a pas de halo blanc autour de lui, pas d’étoiles qui se diffusent de sa silhouette.
Mais il est différent des autres.
Est-ce que ça se voit tant que ça quand on think vraiment different ?
Je crois que oui.
Je le trouve beau avec son sous pull bleu gris tout usé, sa polaire rouge sans manche et son jean bleu pâle dans lequel il flotte un peu.
Il a une petite barbe. Toute petite.
Il est beau, il me plaît.
J’aime le regarder sourire.
Je sens une douceur dans l’air.
Encore quelque chose d’autre.
On parle un peu.
On regarde autour.
On se regarde.
On se sourit.
J’ai envie de caresser son bras.
Son avant-bras est poilu et soudain après son poignet, sa peau est toute lisse.
Tout ce qui le concerne me touche, m’émeut.
Au bout d’une petite heure je lui dis que je dois partir, que j’ai rendez-vous 20 minutes plus tard avec trois de mes amis chez moi.
Je mets mon K-way de pauvre fille, je me lève, il se lève.
On s’embrasse.
J’ai toujours l’impression que c’est très près de la bouche. Qu’il y a comme de l’électricité dans l’air quand on s’embrasse comme ça. J’ai toujours peur d’être la seule à la sentir.
Et puis le serveur se met à jouer de sa serpillère et nettoie le pavé.
On se retrouve très près l’un de l’autre pour le laisser nettoyer le sol.
J’ai l’impression qu’on est tout près.
Ma main est contre mon sac et elle touche la poche de son jean.
On se tait.
On sourit.
Et puis au bout de quelques secondes qui me paraissaient sorties du temps, je dis : « bon, j’y vais » et je l’embrasse à nouveau.
J’aime par dessus tout sentir sa barbe piquer mes joues. Sentir ses lèvres entourées de petits points piquants se coller à mes joues. Et cette odeur enveloppante de tabac chaud.
Je commence à m’éloigner et je sens sa main tapoter mon épaule pour me dire de passer une bonne soirée.
Je me retourne, je lui souris.
Il est beau, il me plaît.
Il vient de boire une pression et pourtant son haleine ne me dérange pas.
Au contraire.
Il sent bon. Il me plaît.
Tout me plaît chez lui.
Et là j’ai comme une révélation.
Je me dis très clairement que c’est avec lui que j’ai envie de passer mes journées, mes soirées, mes moments de libres, mes moments de joies et mes moments de tristesse. Avec lui que j’ai envie d’habiller ma solitude. Avec lui que j’ai envie de tout partager.
Et même si cela semblait déjà évident, des mots se posent enfin sur cette réflexion consciente.
C’est avec lui que j’ai envie de voir le futur.
Même si je ne sais pas de quoi ce futur sera fait.
Je voudrais qu’il soit dans mon futur.
Je voudrais qu’il reste dans mon présent.
Je voudrais que ce soit lui.
J’ai envie que ce soit lui.
C’est lui.
Je suis toujours en guerre avec ma future ex. C’est vraiment l’horreur. Ah là là, c’est une expérience… Je recommencerai plus.
Mais il ne recommencera plus quoi ? Le divorce ? Le mariage ? La vie à deux ? L’amour ?
Je suis dans la chambre de Julie et je fais un massage à Marion qui a le dos bloqué.
Je lui raconte mes histoires. La discussion cauchemardesque avec Maman. L’arrivée salvatrice du Prince. Ce que je ressens pour lui, ce que je ressens dans l’air. Cette impression qu’il y a bien quelque chose qui passe entre nous, quelque chose de bien plus fort qu’une simple relation prof/élève, voire qu’une simple amitié.
C’est autre chose. Je n’ai jamais vécu ça. Je ne peux pas comparer.
Et d’ailleurs je ne veux plus comparer.
Je veux me laisser porter par les évènements.
Par mes décisions spontanées.
Cette soirée est agréable même si tous mes problèmes tournent dans ma tête.
Je suis ravie de retrouver l’affection et la sensibilité de Julie, l’humour sarcastique d’Amina, la tendresse exaspérée de Marion, et la drôlerie explosive de Julien.
C’est comme si je retrouvais un petit cocon que j’avais quitté.
Qui avait existé mais de façon presque invisible.
Enfoui parmi tant d’autres.
Mais le superflu est parti.
Les meilleurs restent.
Et nous sommes les meilleurs.
Je ne me sens pas une seule seconde exclue.
Pas une seule seconde.
Et comme c’est la première fois depuis très très longtemps, je me sens enfin bien.
Même malgré les problèmes, les angoisses qui me rongent.
Cette envie de l’avoir à moi. Cette envie qu’on s’aime enfin.
Cet énervement à l’approche de jeudi prochain. Et de toutes ces interrogations qui flottent en moi.
Marion a le dos bloqué. Mais au fond de ses yeux, une nouvelle lueur.
Et je suis tellement contente pour elle. Tellement contente qu’elle ait trouvé quelqu’un qui va prendre soin d’elle. Qui va lui apporter tout l’amour dont elle a besoin.
Je me sens bien avec moi-même.
Encore mieux que d’habitude.
Car même si je ne vais pas toujours bien, surtout pas en ce moment, je suis presque en permanence en remise en question et donc, en conséquence, en accord avec moi-même. Ce qui me semble vital.
Je ne peux pas vivre en me mentant.
C’est très dur, il faut tout le temps se battre pour que des pensées terriblement angoissantes ne m’arrivent pas en plein milieu d’un cours, ou d’un moment où mes pensées se doivent d’être tournées vers autre chose.
Mais c’est un peu comme si je m’étais abonnée aux différents fils RSS de mes pensées.
Cela m’arrive en continu. J’actualise automatiquement.
Mais c’est aussi ça l’écriture.
Je ne peux barricader mon esprit.
Des phrases que je trouve indispensables peuvent m’arriver en plein cours de sciences.
Je ne pourrai rien faire si je ne les note pas dans la seconde.
Alors je le fais.
Je ne ferme pas les portes.
Je ne suis pas assez organisée pour mettre la partie créative de mon esprit en mode veille. Cela m’est impossible.
Et les idées me viennent souvent dans les moments les plus incongrus.
Le brouillard tombe.
Ma mère s’est perdue.
Il y a une voix d’homme au téléphone à côté d’elle. Elle me semble trop enjouée pour que ce soit mon père. Mais je ne réfléchis pas trop.
Quand ils arrivent, surprise, c’est Jean-François.
La soirée ne pouvait pas mieux se terminer.
J’aime Jean-François parce qu’il met de la gaieté sur son passage.
Il détend tout le monde. Et la bonne humeur ne peut que nous envahir.
On grimpe tous dans la voiture.
On dit au revoir à Julie, Guillaume et Pascal.
On rigole bien.
Il dépose Amina.
Puis il nous dépose.
Il repart avec Marion et Julien.
Marion est amoureuse.
Julien aussi.
Julie a eu vingt ans.
Amina veut un bébé métissé.
Et peut-être qu’un jour mon Prince viendra, et me dira, je t’aime, du bout du cœur, mais le dira, quand même...
C’est dur.
Je me force à me lever.
Et puis je me souviens qu’hier on s’est parlé deux heures au téléphone.
Et que j’ai grillé tout mon forfait.
Plus rien pendant deux semaines.
Je me dis que merde, ce n’est pas possible.
Mais je veux que ça reste mon secret.
Je gratte tous les centimes de ma tirelire et glisse des tas de pièces de 10 et 20 cts dans mon porte-monnaie Snoopy.
Je m’arrête à l’arrêt de bus.
Ma mère se dirige vers son boulot, je me dirige vers la caserne.
Elle me dit de lui envoyer un texto pour lui dire que j’ai bien trouvé.
Je rentre dans le premier bar-tabac.
Je dis que je veux une mobicarte orange de 10 euros.
Je sors toute ma mitraille.
Le type me demande méchamment de faire des petits tas.
Je fais des petits tas.
Il compte tout.
Manque 20 cts.
Je blémis.
J’ai recompté trois fois avant de partir.
C’est pas possible.
Je fouille tout mon sac.
Rien.
Je demande au type qui paye son café s’il n’a pas 20 cts à donner à une pauvre fille abrutie qui ne sait pas compter.
Il m’ignore.
Le patron du bar fait non de la tête.
Je commence à remballer ma mitraille.
Il me la prend des mains, imprime la carte orange, et me dit « Vous viendrez m’apporter les 20 cts, je compte sur vous ».
Je dis oui et m’enfuis.
Durant la première seconde, je me dis que jamais je ne retournerai dans ce café.
Puis je me dis que non, qu’il faut absolument que je trouve 20 cts.
Je passe cette putain de journée d’appel de merde sur laquelle je ne reviendrai pas parce qu’il n’y a rien d’intéressant à dire.
En sortant je sors le billet que ma mère m’avait donné pour m’acheter un jean et je vais dans la boulangerie acheter un sablé.
Parmi la monnaie, une pièce de 20 cts.
Je croque trois fois dans le sablé et le jette à la poubelle. En fait j’ai pas faim.
J’entre dans le bar-tabac, je tends la pièce de 20 cts au patron et lui dit « tenez, je vous devais ça », puis sans attendre sa réaction, je repars.
Ce matin j’étais une abrutie avec mon k-way vert et ma tête de paumée, ce soir je suis une jeune femme amoureuse moulée dans son pull noir.
Je passe devant le palais de justice. Mes poils se hérissent sur mes avant-bras.
Je sors mon portable et l’appelle.
Cinq sonneries puis son répondeur.
Je raccroche et recommence.
Il me donne rendez-vous dans notre café habituel.
Je croise Mme B, je croise Fred, ça me fait plaisir de les voir.
Je l’attends devant le café.
Et puis quand il arrive, de nouveau cette sensation sur laquelle je ne trouvais pas de mots.
En fait je pourrais le reconnaître parmi des milliers de personnes.
Il n’y a pas de halo blanc autour de lui, pas d’étoiles qui se diffusent de sa silhouette.
Mais il est différent des autres.
Est-ce que ça se voit tant que ça quand on think vraiment different ?
Je crois que oui.
Je le trouve beau avec son sous pull bleu gris tout usé, sa polaire rouge sans manche et son jean bleu pâle dans lequel il flotte un peu.
Il a une petite barbe. Toute petite.
Il est beau, il me plaît.
J’aime le regarder sourire.
Je sens une douceur dans l’air.
Encore quelque chose d’autre.
On parle un peu.
On regarde autour.
On se regarde.
On se sourit.
J’ai envie de caresser son bras.
Son avant-bras est poilu et soudain après son poignet, sa peau est toute lisse.
Tout ce qui le concerne me touche, m’émeut.
Au bout d’une petite heure je lui dis que je dois partir, que j’ai rendez-vous 20 minutes plus tard avec trois de mes amis chez moi.
Je mets mon K-way de pauvre fille, je me lève, il se lève.
On s’embrasse.
J’ai toujours l’impression que c’est très près de la bouche. Qu’il y a comme de l’électricité dans l’air quand on s’embrasse comme ça. J’ai toujours peur d’être la seule à la sentir.
Et puis le serveur se met à jouer de sa serpillère et nettoie le pavé.
On se retrouve très près l’un de l’autre pour le laisser nettoyer le sol.
J’ai l’impression qu’on est tout près.
Ma main est contre mon sac et elle touche la poche de son jean.
On se tait.
On sourit.
Et puis au bout de quelques secondes qui me paraissaient sorties du temps, je dis : « bon, j’y vais » et je l’embrasse à nouveau.
J’aime par dessus tout sentir sa barbe piquer mes joues. Sentir ses lèvres entourées de petits points piquants se coller à mes joues. Et cette odeur enveloppante de tabac chaud.
Je commence à m’éloigner et je sens sa main tapoter mon épaule pour me dire de passer une bonne soirée.
Je me retourne, je lui souris.
Il est beau, il me plaît.
Il vient de boire une pression et pourtant son haleine ne me dérange pas.
Au contraire.
Il sent bon. Il me plaît.
Tout me plaît chez lui.
Et là j’ai comme une révélation.
Je me dis très clairement que c’est avec lui que j’ai envie de passer mes journées, mes soirées, mes moments de libres, mes moments de joies et mes moments de tristesse. Avec lui que j’ai envie d’habiller ma solitude. Avec lui que j’ai envie de tout partager.
Et même si cela semblait déjà évident, des mots se posent enfin sur cette réflexion consciente.
C’est avec lui que j’ai envie de voir le futur.
Même si je ne sais pas de quoi ce futur sera fait.
Je voudrais qu’il soit dans mon futur.
Je voudrais qu’il reste dans mon présent.
Je voudrais que ce soit lui.
J’ai envie que ce soit lui.
C’est lui.
Je suis toujours en guerre avec ma future ex. C’est vraiment l’horreur. Ah là là, c’est une expérience… Je recommencerai plus.
Mais il ne recommencera plus quoi ? Le divorce ? Le mariage ? La vie à deux ? L’amour ?
Je suis dans la chambre de Julie et je fais un massage à Marion qui a le dos bloqué.
Je lui raconte mes histoires. La discussion cauchemardesque avec Maman. L’arrivée salvatrice du Prince. Ce que je ressens pour lui, ce que je ressens dans l’air. Cette impression qu’il y a bien quelque chose qui passe entre nous, quelque chose de bien plus fort qu’une simple relation prof/élève, voire qu’une simple amitié.
C’est autre chose. Je n’ai jamais vécu ça. Je ne peux pas comparer.
Et d’ailleurs je ne veux plus comparer.
Je veux me laisser porter par les évènements.
Par mes décisions spontanées.
Cette soirée est agréable même si tous mes problèmes tournent dans ma tête.
Je suis ravie de retrouver l’affection et la sensibilité de Julie, l’humour sarcastique d’Amina, la tendresse exaspérée de Marion, et la drôlerie explosive de Julien.
C’est comme si je retrouvais un petit cocon que j’avais quitté.
Qui avait existé mais de façon presque invisible.
Enfoui parmi tant d’autres.
Mais le superflu est parti.
Les meilleurs restent.
Et nous sommes les meilleurs.
Je ne me sens pas une seule seconde exclue.
Pas une seule seconde.
Et comme c’est la première fois depuis très très longtemps, je me sens enfin bien.
Même malgré les problèmes, les angoisses qui me rongent.
Cette envie de l’avoir à moi. Cette envie qu’on s’aime enfin.
Cet énervement à l’approche de jeudi prochain. Et de toutes ces interrogations qui flottent en moi.
Marion a le dos bloqué. Mais au fond de ses yeux, une nouvelle lueur.
Et je suis tellement contente pour elle. Tellement contente qu’elle ait trouvé quelqu’un qui va prendre soin d’elle. Qui va lui apporter tout l’amour dont elle a besoin.
Je me sens bien avec moi-même.
Encore mieux que d’habitude.
Car même si je ne vais pas toujours bien, surtout pas en ce moment, je suis presque en permanence en remise en question et donc, en conséquence, en accord avec moi-même. Ce qui me semble vital.
Je ne peux pas vivre en me mentant.
C’est très dur, il faut tout le temps se battre pour que des pensées terriblement angoissantes ne m’arrivent pas en plein milieu d’un cours, ou d’un moment où mes pensées se doivent d’être tournées vers autre chose.
Mais c’est un peu comme si je m’étais abonnée aux différents fils RSS de mes pensées.
Cela m’arrive en continu. J’actualise automatiquement.
Mais c’est aussi ça l’écriture.
Je ne peux barricader mon esprit.
Des phrases que je trouve indispensables peuvent m’arriver en plein cours de sciences.
Je ne pourrai rien faire si je ne les note pas dans la seconde.
Alors je le fais.
Je ne ferme pas les portes.
Je ne suis pas assez organisée pour mettre la partie créative de mon esprit en mode veille. Cela m’est impossible.
Et les idées me viennent souvent dans les moments les plus incongrus.
Le brouillard tombe.
Ma mère s’est perdue.
Il y a une voix d’homme au téléphone à côté d’elle. Elle me semble trop enjouée pour que ce soit mon père. Mais je ne réfléchis pas trop.
Quand ils arrivent, surprise, c’est Jean-François.
La soirée ne pouvait pas mieux se terminer.
J’aime Jean-François parce qu’il met de la gaieté sur son passage.
Il détend tout le monde. Et la bonne humeur ne peut que nous envahir.
On grimpe tous dans la voiture.
On dit au revoir à Julie, Guillaume et Pascal.
On rigole bien.
Il dépose Amina.
Puis il nous dépose.
Il repart avec Marion et Julien.
Marion est amoureuse.
Julien aussi.
Julie a eu vingt ans.
Amina veut un bébé métissé.
Et peut-être qu’un jour mon Prince viendra, et me dira, je t’aime, du bout du cœur, mais le dira, quand même...
Ecrit par inconsciente, le Dimanche 30 Septembre 2007, 13:10 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Ah, ton Prince comme tu l'aimes, c'est beau, ça me fait chaud au coeur...
Il y a des instants que l'on veut éternels, des espaces que l'on voudrait minuscules pour se blottir dans ses bras, il ne fait pas forcément tout ce que l'on aime, mais puisqu'il le fait on l'aime quand même... Les instants où il n'est pas là n'existent que pour nous prouver qu'on peut vivre sans lui mais qu'on ne veut pas...
Ce sont des princes sans couronne, sans cheval blanc, mais ce sont des princes, ce sont des anges sans ailes ni halo lumineux, mais ce sont des anges...
Gros bisous mon Inconsciente inconsciente ;-) !!!
Il y a des instants que l'on veut éternels, des espaces que l'on voudrait minuscules pour se blottir dans ses bras, il ne fait pas forcément tout ce que l'on aime, mais puisqu'il le fait on l'aime quand même... Les instants où il n'est pas là n'existent que pour nous prouver qu'on peut vivre sans lui mais qu'on ne veut pas...
Ce sont des princes sans couronne, sans cheval blanc, mais ce sont des princes, ce sont des anges sans ailes ni halo lumineux, mais ce sont des anges...
Gros bisous mon Inconsciente inconsciente ;-) !!!
Re:
Je le répète tout le temps
Mais je suis à chaque fois sidérée par la façon que tu as de me comprendre
de répondre à mes articles en utilisant des mots que j'aurais voulu utiliser.
:)
Mais je suis à chaque fois sidérée par la façon que tu as de me comprendre
de répondre à mes articles en utilisant des mots que j'aurais voulu utiliser.
:)
Pour ma part (en rapport avec article d'avant) si je ne laisse pas toujours des commentaires, c'est juste parce que je n'ai pas le temps. Dès que je te lis, je te commente. (namého, tssss, va pas croire que j't'abandonne !)
Alors t'es toute triste poupette ?
J'ai adoré la scène du mec qui passe la serpillière et des deux corps presque l'un contre l'autre. Alala, ce prince, tu nous tiens par le suspence, garce !!
J'espère que ton rhume va (plus vite que d'habitude) se barrer.
Gros bisous tite Marie
Alors t'es toute triste poupette ?
J'ai adoré la scène du mec qui passe la serpillière et des deux corps presque l'un contre l'autre. Alala, ce prince, tu nous tiens par le suspence, garce !!
J'espère que ton rhume va (plus vite que d'habitude) se barrer.
Gros bisous tite Marie
Re:
Pas toute triste mais un peu tendue quoi.
J'voulais assister au procès mais j'ai appris ce matin que je n'avais même pas le droit d'y assister...
Merci de ton passage, t'es trop mimi.
<3
Merci de ton passage, t'es trop mimi.
<3
aubes
Sourires.