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Faux-espoir
Je n'ai pas tellement envie de vous parler de l'enterrement.
Juste quelques mots.
C'était une magnifique cérémonie, pleine de tristesse mais surtout pleine d'amour.
Toute la famille était réunie, les uns pleurant sur les épaules des autres.
Mon oncle avait revêtu son aube et a fait une messe, sublime, aux yeux des croyants comme aux yeux des autres.

C'était magnifique, tristement magnifique, mais je me sentais terriblement seule.
Seule, ridiculement seule au milieu de tous les groupes qui se formaient dans la salle des fêtes, après l'inhumation.
Où étaient mes amies, celles qui avaient si bien connu Papane ? Celles pour qui il était un grand-père de coeur ? Où sont mes amis ? Oh ma solitude me paraissait bien égoïste en ces circonstances où la tristesse quotidienne de la solitude est remplacée par la tristesse de la perte d'un être cher. Elle me paraissait bien égoïste en comparaison à celle de ma grand-mère.
Mais physiquement, j'étais seule.
La seule à être seule.
Seule au milieu de cette grande salle. Fantôme immobile. Clouée au sol.
Tous ceux que j'aurais voulu voir après la messe, tous ceux dans les bras desquels j'aurais aimé me serrer fort étaient partis.
Alors je suis allée près de Patrice, qui ressemble tellement au Prince.
Je pensais à Sylvaine. Je pensais à elle tellement fort qu'elle était là.
J'aurais voulu que quelqu'un soit là pour ma peine.

Je crois que la dernière fois que j'ai pleuré comme ça remonte au dernier cours d'expression scénique, fin mai, ce jour où j'ai pleuré non stop pendant deux heures. Je pleurais bien sûr de quitter la troupe, mais je pleurais surtout parce que c'était la fin et que je n'allais plus revoir le Prince et qu'il allait m'oublier.
Christine m'avait dit qu'elle lui ferait un lavage de cerveau, qu'elle lui dirait mon prénom tous les jours, pour qu'il ne m'oublie pas, qu'elle était très douée pour ça.
Ça m'avait beaucoup rassurée et aidée en grande partie à sécher mes larmes qui semblaient indélébiles.

Mais parlons-en, du Prince.

Tout à l'heure je suis allée chercher ma soeur à la sortie du collège, avec ma mère, vers 15h20.
Je savais que j'allais le voir, car je sais ô combien la clope de 15h20 lui est salutaire le vendredi après-midi.
Et puis vers 15h24, j'ai vu son ombre derrière la porte, et il est sorti.
Alors je suis sortie de la voiture, le coeur battant.

Je lui ai envoyé plusieurs messages cette semaine, pour lui dire que j'étais à Rouen, que j'avais besoin de soutien, que je ne me sentais vraiment pas bien, que je venais de perdre mon grand-père, qu'il m'avait dit que je resterais toujours sa copine alors qu'en tant que copain j'avais besoin de lui.

Je l'ai regardé en traversant la rue et j'ai eu l'impression que toute la douceur que j'avais vue en lui avait disparue. Tout ce qui me faisait frémir de tendresse s'était évaporé. Son visage me semblait usé, ses traits tirés, ses joues encore plus creusées qu'avant. Son regard même plus triste. Noir.

Je me suis plantée devant lui et il a fait comme si je n'existais pas. Il s'est mis à parler à un type.
Puis trois personnes que je connais sont arrivées et m'ont sauté dessus : Mariiiiie !
À ce moment là, il a daigné se pencher vers moi pour me faire la bise mais Sabrina était déjà lancée pour atterir dans mes bras et c'est donc elle qui est passée la première.
Il m'a fait la bise, a marmonné un vague ça va, même pas interrogatif, qui n'attendait pas de réponse puisqu'il est retourné aussitôt discuter avec le type.
Les trois autres l'ont entouré et ont commencé à discuter avec lui.
J'ai jeté tous les mouchoirs pleins de larmes séchées qui étaient dans mon manteau et j'ai lancé un Bon bah salut... presque inaudible tant ma gorge était nouée.

Mon départ n'a provoqué aucun changement.

Je suis entrée dans la voiture, les larmes aux yeux, le corps tremblant, avec l'impression d'avoir un poignard dans le coeur.
J'ai eu envie de le traiter de tous les noms, de gros con, de connard, mais je ne l'ai pas fait.
J'ai eu vraiment pitié de lui. Et j'ai été triste aussi. Très triste.

Je cherche la vérité.
La vérité.
Je voudrais juste qu'il m'explique.
Il m'a dit que je restais sa copine.
Il m'a serré dans ses bras, m'a embrassée, m'a appelé sa reine, sa princesse, m'a dit que mon sourire était merveilleux, que je l'encourageais sur ses raisons de vivre, que je le rendais heureux, que je lui faisais du bien.

Presque inconsciemment, j'ai vu toute notre histoire se désagréger.
Je voyais ces films où je nous voyais tous les deux.
Lost in translation
, tellement tellement semblable.
Ses bières, ses cafés, mes thés, mes cocas, son sourire beau à pleurer, ses cheveux si doux, ses grandes mains, son odeur de biscuit chaud, son grand nez, sa lèvre supérieure si fine et sa lèvre inférieure si charnue. Nos baisers, tellement rares, tellement courts, tellement beaux.
J'entendais nos chansons, All my loving des Beatles, Pomme C de Calogero, Alter ego de Jean-Louis Aubert, Hong Kong Garden de Siouxsie and the Banshees, tout l'album de Joe Cocker...

J'étais dans ma chambre, mars 2007. Mon père écoutait Joe Cocker à fond. J'ai eu un flash.
Cette musique... Mais pourquoi elle me fait tellement penser à ce prof de maths, merde alors.
Je rêve de lui toutes les nuits et ça commence à déborder sur les jours.
Le lendemain j'écoutais Joe Cocker pour aller au lycée quand je l'ai croisé.
Depuis j'associe la musique de Joe Cocker au Prince, inévitablement.
Je ressens cette même palpitation que celle qui m'habitait ces matins de presque été, où je m'étais fait belle, avec ma robe à pois, mon sac de fille, laissant au placard mes jeans de mec et mon sac à dos. Pour lui plaire. Aujourd'hui je lui parlerai... Aujourd'hui...
C'était si beau. Tellement beau. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais.
C'était pour tout cela, tout cela qui est fini depuis déjà longtemps, que je pleurais d'avance.

Que dois-je penser de lui désormais ?
Je n'aime pas ne pas comprendre.
Je ne supporte plus les non-dits.
Je lui voulais tellement de bonheur.
Qu'ai-je fait pour mériter tant d'indifférence ?

Je me suis écroulée dans la véranda, encore tiède du soleil du début d'après-midi.
J'avais envie de pleurer mais je n'osais pas.
Je n'osais pas pleurer pour le mal qu'il venait de me faire alors que je pleurais hier pour quelque chose de bien plus grave.

Je suis partie faire les courses avec ma mère mais je sentais l'évanouissement me gagner à mesure que j'avançais dans les rayons.
J'avais envie de vomir.
J'avais la tête qui tournait.
Heureusement, c'était moi qui conduisait le caddie alors je pouvais m'appuyer dessus, comme sur un déambulateur. Comme sur ces trucs sur lesquels les bébés s'appuient pour apprendre à marcher.

D'habitude quand je manque les cours, je me sens vite envahie par un sentiment de culpabilité beaucoup plus grand que le simple malaise qui m'a fait rester dans mon lit.
Là je ne me sens pas coupable, je n'y pense même pas, cette semaine est passée vite, je n'ai plus de notion du temps, l'enterrement m'a libérée d'un certain poids, je me sentais lourde et je me sens désormais légère, mais aussi fébrile, faible, fragile.

Toute la journée j'ai eu envie de voir A.
Je me disais qu'après ce que le Prince m'avait fait subir, ce serait une belle revanche.
J'ai attendu jusqu'à 18h50 pour lui demander ce qu'il faisait ce soir, il m'a dit qu'il tentait de retourner au théâtre des arts mais qu'il avait peur que le spectacle soit complet.
Je lui ai dit de m'appeler s'ils ne le laissaient pas rentrer, pour qu'on aille au cinéma.
Et puis vers 20h04, un texto.
Dsl. G une place... Biz...
Argh.

Et dans les films, c'est à ce moment là que les amis font leur entrée, presque triomphale.
Dans les films.

J'ai tellement cru à toutes sortes de signes, de révélations, de coïncidences se révélant complètement débiles par la suite.
Je ne lis plus mon horoscope comme le voulait ma résolution pour 2008, c'est déjà un progrès.
Un progrès de plus vers la non-superstition.

Ma vie ne ressemble à rien.
Elle ressemble à un perpétuel faux-espoir.
À une perpétuelle fausse joie.

Je me traîne.
Je rampe.
Dans la nuit.

J'attends une main, tendue vers moi, pour me relever.


Ecrit par inconsciente, le Vendredi 21 Mars 2008, 21:51 dans la rubrique Aujourd'hui.

Commentaires :

Chivato
21-03-08 à 22:24

Marie, c'était une cérémonie. Je suis fier de vous qui avez eu la force de la trouver "magnifique". Je ne connais rien de vous que votre magnifique journal virtuel. Une cérémonie est faite pour rendre hommage. On ne regarde pas son nombril et on donne quitus au défunt du bonheur qu'il nous a donné. Dans le même temps, on ne peut empêcher l'introspection et un "auto-bilan".

Il me semble que vous avez droit à une certaine forme d'égoisme. Pas pour nier les autres - vous en seriez incapable - mais pour songer à vous doucement, sans un mauvais rond-rond déstructeur.

Je suis sûr que vous êtes capable de distinguer une forme d'égoïsme de l'égocentrisme. Vous êtes donc capable d'aimer. Pas dans le sens religieux qui m'a choqué dans les propos rendus après le drame de S. mais dans un sens plus simple, plus bête de "tomber les tabous". Vous êtes pleine d'histoire complexes, d'espoirs déçus.

Aimez Marie, sans réserve, c'est votre richesse, et je me répète, votre talent.


 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:37

Re:

C'était réellement magnifique.
Peut-être aussi parce que c'était mon oncle qui la célébrait et qu'il ne disait pas le simple prénom de mon grand-père mais papa. Et le petit trémolo dans sa voix ne pouvait que rendre la cérémonie plus belle.

Je suis bien sûr capable de distinguer l'égoïsme de l'égocentrisme, mais je dois dire que je m'en veux un peu parfois de penser des choses pareilles, ou du moins je prévois vos réactions, je ne veux pas que vous me preniez pour une personne cruelle et égoïste. Que je ne pense pas être, en toute modestie.

J'aime, je ne m'arrêterai pas.

Deux choses m'intriguent dans vos mots : qu'est-ce qui vous a choqué dans les propos rendus après l'enterrement de Linda ?
Et comment savez-vous que son vrai prénom commence par un S ?

 
ecilora
ecilora
21-03-08 à 22:41

Comme dans les films. Il n'y a que dans Bridget Jones que les amis se pointent toujours au bon moment. Il y a que dans les films qu'ils vous emmènent en week-end à paris mais qu'au dernier moment Colin Firth se pointe et ça y est. C'est le grand amour.
Et ça me rend triste. J'ai juste envie de te dire que pourquoi pas partager un chocolat chaud la prochaine fois que tu viendras par chez moi. Je suis très chocolat chaud en ce moment. :)
Et tu sais, papane, c'est un très joli nom qui fait sourire.

Des bisous.
Et de la douceur aussi.

 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:38

Re:

Tu es trop mignonne.
Ton commentaire me fait bouillir le coeur de bonheur.

:)

Je ne suis pas très chocolat chaud mais je prendrais bien un thé avec du lait.

C'est drôle mais, parce que tu habites près d'Épône, j'ai l'impression que tu fais partie de la famille.
Et que c'est donc naturel que papane ça te fasse sourire :)

Plein de douceur pour toi aussi.

Ce soir, j'ai l'impression que les amis... C'est vous !


 
ecilora
ecilora
22-03-08 à 13:31

Re:

Peut-être bien que ce n'est pas qu'une impression... Moi, c'est parce que tu connais mon mopnde. Et je trouve ça si. Coïncident? Que ça ne peut pas vraiment en être une. :)
Et cette histoire d'amitié. peut-être bien que oui. Ici voit plus la vie défiler que les faces à faces inopinés ou programmés.
Thé au lait? Ah! j'ai jamais essayé.

 
inconsciente
inconsciente
22-03-08 à 16:31

Re:

T'as jamais essayé ?!
Un bon earl grey avec un nuage de lait... Hmmmm... Comme les anglais !
Y'a qu'ça de vrai et un petit best of de Sheller : avec ça, je repars comme sur des roulettes !

 
exvag
exvag
21-03-08 à 22:41

Marie, des mains tendues il en existe.
Tu réussiras à te relever.

Pour le prince, cela me fait mal de dire ça.
Mais dans ce cas précis,
Il faudrait ne plus y penser pour ne pas tant souffrir.

 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:40

Re:

Je ne suis pas sûre d'arriver à l'oublier, mais en tout cas, j'y penserai moins, c'est certain
Et j'espère bien que c'est la dernière fois que j'ai si mal par sa faute.

A m'a tendu la main quelques minutes après que j'ai posté cet article...

Un signe ? (nan Marie, arrête de croire aux signes, merde alors)

 
Chivato
21-03-08 à 22:46

Je vous comprends à vous noyer dans votre chocolat chaud. C'est là votre douveur...

 
Chivato
21-03-08 à 22:48

Re:

C

 
MangakaDine
MangakaDine
21-03-08 à 23:00

"J'ai jeté tous les mouchoirs pleins de larmes séchées qui étaient dans mon manteau et j'ai lancé un Bon bah salut... presque inaudible tant ma gorge était nouée."

"Que dois-je penser de lui désormais ?
Je n'aime pas ne pas comprendre.
Je ne supporte plus les non-dits.
Je lui voulais tellement de bonheur.
Qu'ai-je fait pour mériter tant d'indifférence ?"

"J'ai tellement cru à toutes sortes de signes, de révélations, de coïncidences se révélant complètement débiles par la suite.
Je ne lis plus mon horoscope comme le voulait ma résolution pour 2008, c'est déjà un progrès.
Un progrès de plus vers la non-superstition.

Ma vie ne ressemble à rien.
Elle ressemble à un perpétuel faux-espoir.
À une perpétuelle fausse joie."

Voilà, j'ai eu un élan de citation enflammé. Par ce que chaque mot que tu écris sonne bien et fait mal à la fois. Et parce que égoïstement, ça me rappelle ce que je vis aussi. Peut-être est-ce le sort réservé à un espoir qui s'éteint. Un grand vide latent. A l'intérieur et tout autour de toi. Mais on sent que dans tes mots, il n'y a pas rien. Il y a de la tristesse, de la déception, un peu de rancoeur, il y a toutes ces choses qui se démarquent de l'indifférence. C'est dommage que ton Prince ne puisse pas le voir, puisqu'il ne daigne même plus te regarder. Laisse le choisir son chemin, même s'il s'éloigne du tien. Et pleure, même s'il y a cent fois plus grave dans la vie. Un amour ça fait toujours mal quand on est seul.
Mais qui sait...

Je pense à toi.


 
Chivato
21-03-08 à 23:04

Re:

MangakaDine, Exvag... au risque de vous paraitre artificiel, soyez roses. Goutez la prose de notre Inconsciente. Bisous et bon week-end.


 
MangakaDine
MangakaDine
21-03-08 à 23:09

Re:

Je ne peux m'empêcher de m'en impregner....Il y a du rose effectivement, mais il n'y a pas que ça.

Bon week end à toi Anonyme.

 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:43

Re:

Merci ma Dine.
Comme je le disais à Cio, j'ai l'impression que les amis, c'est vous ce soir !

Je ne trouve pas ça égoïste que mes mots te rappelent ta propre situation.
Ou en tout cas si c'en est un, c'est un égoïsme qui me plait beaucoup.
J'adore quand mes lecteurs se retrouvent dans mes mots. Quoi de plus flatteur ?

Question Prince, je vais m'éloigner de lui.
Il s'éloignait de moi mais je ne voulais pas y croire.
Maintenant j'ai vu. J'ai touché du bout du doigt son indifférence et son malaise.
Il ne veut pas que je l'aide. Il ne veut pas que je l'aime.
Tant pis.
J'ai assez insisté.
C'est fini.

 
MangakaDine
MangakaDine
21-03-08 à 23:49

Re:

Ca me plairait d'être ton amie. Et tant pis si ce n'est que virtuellement. Les pensées, elles, se véhiculent partout. Même les bonnes pensées.

Je te trouve très lucide avec ton Prince. Quel courage tu as d'arriver à te décider de la sorte. D'arriver à lâcher au bon moment. Même si ce n'est encore que dans les propos.
Je ne peux m'empêcher de trouver dommage toutes ces histoires qui se gâchent d'elles-mêmes...

 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:55

Re:

Moi aussi je trouve ça dommage, ça me déchire le coeur.
J'aimais tellement tout de lui.
Je revois, tu vas trouver ça con mais, rien que ses narines, que j'adorais.
La forme de ces narines devant lesquelles j'aurais voulu me réveiller chaque matin.
Rien que ça ça me rend atrocement malheureuse.
Alors tu imagines le reste.

Son sourire.
J'aurais tellement aimé ne jamais perdre son sourire. L'immortaliser.
Tous mes rêves sont à la poubelle. Je ne supporte pas ça.
C'est là que tu te rends vraiment compte si c'était de l'amour ou du fantasme.
On me disait Mais c'est un prof, c'est forcément un fantasme...
Mais les fantasmes ne font pas souffrir. Ils sont conçus pour être irréalisés.
Là ce sont des rêves. Des rêves bâtis pas sur du vide. Du moins c'est ce que je croyais.

je ne supporte pas la fin de notre histoire.
C'était tellement beau ce dernier samedi.
Finalement ça aurait dû terminer là.
Et pas pourrir comme son histoire précédente.

On devient ennemi. Cette idée m'insupporte.
c'était la dernière des choses que je voulais...
Le truc innomable, inconcevable.

Mais là il faut que je passe à autre chose.
Absolument.

Et je sais pertinnemment que j'en suis capable.
J'ai déjà commencé.

Moi je veux bien être ton amie.
:)
D'ailleurs je le suis déjà.

 
MangakaDine
MangakaDine
22-03-08 à 00:29

Re:

:)
Oui, c'est vrai.

Je sais, je sais, je sais que tu l'aimais. Ca se ressent dans tous tes mots.
J'avoue, les narines c'est con quand même. Mais c'est drôlement touchant. Tu peux également imaginer que je puisse comprendre tout ça. Toutes ces petites choses qui font de l'être aimé un tout magnifique.

C'est toi qui a fait vivre tes rêves. C'est toi qui les a rendus réalisables. Mais peut-être que si tu avais laissé faire, ça ne se serait pas fait. Avec de la volonté et de l'espoir, on peut beaucoup de choses. C'est peut-être ça le problème.

Mais c'est bien de coucher ses résolutions sur le papier. Ca aide à être plus fort.
Tu vas passer à autre chose. Et peut-être même qu'après tu pourras reconstruire avec ton prince une histoire positive sur de nouvelles bases. Après tout, ce n'est pas être inconscient que de s'imaginer cela possible.

 
inconsciente
inconsciente
22-03-08 à 09:32

Re:

Rien n'est impossible !
C'est ma nouvelle devise. Ouarf...

Merci Dine :)

 
Elwinwea
Elwinwea
21-03-08 à 23:01

Oh mon Inconsciente inconsciente...

Comme ça fait mal de te lire...

Plus un mot, plus un regard... décidément, mon Ignorant était bien le miroir de ton Prince...

C'est vrai qu'il n'y a que dans les films que les amis surgissent au bon moment, c'est dur ma gazoute, c'est pas juste...

En quelques mots, je pourrais faire jaillir des fleurs multicolores, mais je ne suis pas sûre qu'elles te serviraient maintenant. Je suis trop loin pour t'offrir une aide réelle, physique, une épaule pour pleurer, des bras pour te réfugier, mais je suis avec toi, en pensées. Ces temps je pense beaucoup à toi, on ne sait jamais, ça peut toujours servir... En tout cas mon soleil est là et si tu en veux prends-en...

 
Chivato
21-03-08 à 23:06

Re:

Merci Elwinea, des tonnes de soleils pour Marie. On peut faire que ça.


 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 23:44

Re:

Mais en fait je vis dans un film, et vous êtes les amis qui surgissent, au bon moment !
Vous êtes tous là mes amours, à me consoler, à pleurer avec moi.

Qu'est-ce que je ferais sans vous !

Merci pour tout tu sais.
Merci.
Tu en fais déjà beaucoup.

:)

 
Elwinwea
Elwinwea
22-03-08 à 08:16

Re:

Non, ma belle, tu ne vis pas dans un film, ni dans un rêve ! Surtout ne te dis jamais ça, ce que tu vis est bien réel et c'est pour cela que c'est aussi touchant .

Tu sais que je n'arrive pas à croire à ce qui vient d'arriver. Le ciel était tout gris, à l'instant et en lisant les commentaires, j'ai vu la pièce s'éclairer lentement et en jetant un coup d'oeil à la fenêtre, j'ai remarqué que les nuages s'étaient un peu écartés pour laisser apparaître un coin de ciel bleu...



Et moi, dur comme fer, je crois aux signes !

 
aphone
aphone
22-03-08 à 09:56

Il sombre dans l'égoisme, le Prince ...

>_<

 
inconsciente
inconsciente
22-03-08 à 10:00

Re:

Ouais... C'est bien triste.

 
alberto
alberto
25-03-08 à 11:15

"Je pensais à Sylvaine. Je pensais à elle tellement fort qu'elle était là." Cette phrase à elle seule te résume entièrement, Marie !

Une évidence est pourtant claire et compréhensible, c'est que ton Prince ne peut pas t'aider. Il a peut-être plus de problèmes que toi ! Et pourquoi chercher encore une vérité où il n'y en a pas.

Quand tu écris :
"Ma vie ne ressemble à rien.
Elle ressemble à un perpétuel faux-espoir.
À une perpétuelle fausse joie."

... alors tires en les conséquences :
Si tu veux que ta vie ressemble à quelque chose, fuis les faux espoirs et recherche les espoirs possibles. Arrête de t'embarquer dans des unions du type impossible : avec ce Prince ou avec une femme ! Bien sûr que tout est permis, mais sous réserve de perpétuelles fausses joies ! A toi de choisir.

"J'attends une main, tendue vers moi, pour me relever."
Demande à ton oncle quelle est la plus petite prière de la Bible, il te dira : "Sauve-moi".
Si tu souffres à l'excès, tu peux répèter ces deux mots dans ton coeur... Ce sera le début de ta libération.