Je ne veux pas vivre de souvenirs
--> (je vous préviens, je choisis toujours mes titres dans le plus grand des hasars, j'ouvre iTunes, je prends une chanson au hasard, j'avance le curseur au hasard et je prends la première phrase que j'entends).
Il ne m’a pas re répondu.
Si ça se trouve son mail s’est à nouveau perdu dans l’immensité qui sépare Orange de Yahoo…
Ou bien il n’a pas eu le temps d’y répondre car sa fille s’est scotchée sur l’ordinateur.
En même temps je me dis qu’elle a école demain et qu’il ne faut peut-être pas qu’elle se couche trop tard…
Alors j’ai peut-être une chance qu’il réponde ce soir…
Maintenant je ne vais plus arrêter de parler de ça.
J’ai peur qu’à force de répéter toujours la même chose, vous, mes chers lecteurs, soyiez lassés de me lire.
J’espère que ce n’est pas le cas. Sinon je continuerai à écrire rien que pour moi.
Je me dis aussi qu’il faudrait que je fasse comme Aphone, que je fasse une rubrique personnages où je présente tous ces gens dont je parle.
Maman, Sylvaine, le Prince, Nad, E, Garfu, etc.
Ce serait sans doute plus simple car pour ceux qui ne suivent pas mes aventures depuis Rafaelle où tout est à peu près dit -et encore j’étais dans ma phase implicite alors ceux qui n’aimaient pas lire entre les lignes devaient s’abstenir- doivent parfois se poser des questions : qui est telle personne ? Qui est telle autre ?
Et c’est compréhensible. Une vie est trop pleine pour être appréhendée dans sa totalité en un petit article.
Et même si dernièrement j’ai fait limite dans le genre autobiographie/psychanalyse, vous ne devez pas tout comprendre.
Ce matin alors que Joueb faisait encore des siennes et que je n’avais aucune envie d’aller écrire sur Word en attendant, je me suis amusée à créer le générique de début et le générique de fin de mon futur court-métrage dont je vais commencer le tournage demain après-midi.
C’est une parodie de la mythologie où trois couples célèbres se retrouvent dans la peau de jeunes de mon âge et surtout vivent à l’époque actuelle : Ulysse & Pénélope, Orphée & Eurydice et Enée & Didon. J’ai également intégré Heurtebise, personnage créé par Jean Cocteau dans sa réécriture du mythe d’Orphée. Je m’en suis très largement inspirée, ne cessant d’y faire des allusions.
Cela risque d’être plutôt comique. J’espère que cela plaira à mon entourage.
Et si ça ne leur plait pas je les emmerde, au moins ce sera un projet de plus de réalisé.
Ma philosophie moi c’est celle de Jean-Jacques Goldman « J’irai au bout de mes rêves ».
Je me dis que si le Prince m’a appelée « Chère princesse » et m’a dit que j’étais « adorable » alors c’est que rien n’est perdu.
Et puis je n’oublie pas le sourire radieux qu’il avait ce midi. Je crois que son sourire n’avait jamais été si beau.
Je me sentais un peu intruse entre Maman, Mme J, M. M et le Prince, cernée de profs, mais je crois qu’ils ont l’habitude. Je me suis toujours sentie bien mieux avec eux qu’avec les gens de mon âge –sauf exception bien sûr, j’ai des rapports très normaux avec les personnages de mon âge mais il m’est impossible de m’imaginer vivre avec eux une relation plus aboutie qu’un lien d’amitié. Je les aime beaucoup, mais le désir et l’amour sont deux choses que je ne peux ressentir à leur égard. C’est ainsi- et je sais qu’ils le savent, ils l’ont bien compris et l’acceptent d’ailleurs puisque je ne me sens jamais exclue. Je partage à 200 % leurs délires, je comprends tout ce dont ils parlent, je suis au courant de tout ce à quoi ils font allusion. Ma meilleure informatrice est bien entendu maman, mais depuis ces trois mois passés dans le hall de l’accueil à vendre les billets du spectacle et à passer tout mon temps libre à regarder fumer le Prince, je me suis parfois avérée mieux informée qu’elle, ou du moins au courant d’autre chose.
Je ne suis pas du genre ragots, pas du tout, mais des fois on entend des choses qu’on ne pouvait pas ne pas entendre.
L’accueil est la zone d’échange de tout le monde, des profs, des élèves, alors sans être la commère de service, j’aurais pu si je voulais ouvrir une sorte de Voici –en plus je m’y connais en matière de Voici… Je vous raconterai…- sur le lycée en général.
Mais c’est pas mon genre de balancer des ragots à tout bout de champ. Je n’en vois pas l’intérêt.
Ce qui me plait à moi, c’est d’être tout près du Prince, d’effleurer même un peu son épaule et son bras, et d’écouter ses silences, ses plaintes, ses jeux de mots, ses inquiétudes, ses blagues, ses paroles en l’air.
Mais comme dirait Pascal Obispo « Tes paroles en l’air sont comme de l’or en poussière ».
Ce matin en sortant de la douche je me suis regardée dans le miroir. J’ai eu l’impression que mon corps avait un peu changé.
Ma taille s’est un peu affinée. Mon corps en général s’est un peu remusclé.
Pas que j’étais une loque humaine, mais…
Mais je me suis trouvée mieux qu’il y a quelques semaines.
Mon ventre hideux est en pleine transformation.
Merci aux monstrueux exercices d’abdos que je fais tous les jours.
Demain il va prendre le métro vers 9h30.
J’aimerais tant le croiser par hasard mais le problème est que le mercredi ma mère et ma sœur sont là, et donc je ne peux pas vraiment sortir, du moins pas à cette heure là.
Surtout qu’on a l’intention de sortir demain en fin de matinée, ma sœur participe à un sondage où elle doit goûter de la vache-qui-rit à la fraise (hum…) et donner son avis, elles ont prévu ensuite d’aller manger chez Quick – qu’elles boudent habituellement lui préférant Macdo, mais comme elles ont été charmées par le sublime verre Marge Simpson que j’ai rammené de notre escapade à Paris…-. Mais on ne va pas partir à 9h30… Plutôt vers 10h30…
Argh.
Je ne l’ai pas entendu de sa bouche mais je suis sûre qu’à cette heure là il va chercher sa fille à l’école. Je le croise toujours seul avec son fils, et une fille de douze ans, un mercredi matin, je pense qu’elle a cours.
En tout cas si c’est bien ça, alors c’est une veinarde comme je le suis depuis deux ans. Elle finit vers 10h le mercredi matin. Pas trop fatigante la matinée.
Bon je sens le parquet remuer au rez-de-chaussée, ce qui signifie que bientôt je vais devoir dégager et leur laisser la place pour qu’ils puissent se coucher et être tranquilles, débarassés du bruit intempestif du clavier.
Dernièrement j’ai écrit le clavier était une victime, né pour être frappé, mais ma mère m’a fait remarquer hier que je le frappais vraiment fort, plus que la normal.
C’est comme pour les brosses à dents. Elles ne durent pas beaucoup plus de deux semaines avec moi.
Enfin je les garde encore deux mois après, mais je les bousille avec talent presque instantanément.
On ne dirait pas comme ça, mais j’suis violente comme fille.
Ouarf.
Si ça se trouve son mail s’est à nouveau perdu dans l’immensité qui sépare Orange de Yahoo…
Ou bien il n’a pas eu le temps d’y répondre car sa fille s’est scotchée sur l’ordinateur.
En même temps je me dis qu’elle a école demain et qu’il ne faut peut-être pas qu’elle se couche trop tard…
Alors j’ai peut-être une chance qu’il réponde ce soir…
Maintenant je ne vais plus arrêter de parler de ça.
J’ai peur qu’à force de répéter toujours la même chose, vous, mes chers lecteurs, soyiez lassés de me lire.
J’espère que ce n’est pas le cas. Sinon je continuerai à écrire rien que pour moi.
Je me dis aussi qu’il faudrait que je fasse comme Aphone, que je fasse une rubrique personnages où je présente tous ces gens dont je parle.
Maman, Sylvaine, le Prince, Nad, E, Garfu, etc.
Ce serait sans doute plus simple car pour ceux qui ne suivent pas mes aventures depuis Rafaelle où tout est à peu près dit -et encore j’étais dans ma phase implicite alors ceux qui n’aimaient pas lire entre les lignes devaient s’abstenir- doivent parfois se poser des questions : qui est telle personne ? Qui est telle autre ?
Et c’est compréhensible. Une vie est trop pleine pour être appréhendée dans sa totalité en un petit article.
Et même si dernièrement j’ai fait limite dans le genre autobiographie/psychanalyse, vous ne devez pas tout comprendre.
Ce matin alors que Joueb faisait encore des siennes et que je n’avais aucune envie d’aller écrire sur Word en attendant, je me suis amusée à créer le générique de début et le générique de fin de mon futur court-métrage dont je vais commencer le tournage demain après-midi.
C’est une parodie de la mythologie où trois couples célèbres se retrouvent dans la peau de jeunes de mon âge et surtout vivent à l’époque actuelle : Ulysse & Pénélope, Orphée & Eurydice et Enée & Didon. J’ai également intégré Heurtebise, personnage créé par Jean Cocteau dans sa réécriture du mythe d’Orphée. Je m’en suis très largement inspirée, ne cessant d’y faire des allusions.
Cela risque d’être plutôt comique. J’espère que cela plaira à mon entourage.
Et si ça ne leur plait pas je les emmerde, au moins ce sera un projet de plus de réalisé.
Ma philosophie moi c’est celle de Jean-Jacques Goldman « J’irai au bout de mes rêves ».
Je me dis que si le Prince m’a appelée « Chère princesse » et m’a dit que j’étais « adorable » alors c’est que rien n’est perdu.
Et puis je n’oublie pas le sourire radieux qu’il avait ce midi. Je crois que son sourire n’avait jamais été si beau.
Je me sentais un peu intruse entre Maman, Mme J, M. M et le Prince, cernée de profs, mais je crois qu’ils ont l’habitude. Je me suis toujours sentie bien mieux avec eux qu’avec les gens de mon âge –sauf exception bien sûr, j’ai des rapports très normaux avec les personnages de mon âge mais il m’est impossible de m’imaginer vivre avec eux une relation plus aboutie qu’un lien d’amitié. Je les aime beaucoup, mais le désir et l’amour sont deux choses que je ne peux ressentir à leur égard. C’est ainsi- et je sais qu’ils le savent, ils l’ont bien compris et l’acceptent d’ailleurs puisque je ne me sens jamais exclue. Je partage à 200 % leurs délires, je comprends tout ce dont ils parlent, je suis au courant de tout ce à quoi ils font allusion. Ma meilleure informatrice est bien entendu maman, mais depuis ces trois mois passés dans le hall de l’accueil à vendre les billets du spectacle et à passer tout mon temps libre à regarder fumer le Prince, je me suis parfois avérée mieux informée qu’elle, ou du moins au courant d’autre chose.
Je ne suis pas du genre ragots, pas du tout, mais des fois on entend des choses qu’on ne pouvait pas ne pas entendre.
L’accueil est la zone d’échange de tout le monde, des profs, des élèves, alors sans être la commère de service, j’aurais pu si je voulais ouvrir une sorte de Voici –en plus je m’y connais en matière de Voici… Je vous raconterai…- sur le lycée en général.
Mais c’est pas mon genre de balancer des ragots à tout bout de champ. Je n’en vois pas l’intérêt.
Ce qui me plait à moi, c’est d’être tout près du Prince, d’effleurer même un peu son épaule et son bras, et d’écouter ses silences, ses plaintes, ses jeux de mots, ses inquiétudes, ses blagues, ses paroles en l’air.
Mais comme dirait Pascal Obispo « Tes paroles en l’air sont comme de l’or en poussière ».
Ce matin en sortant de la douche je me suis regardée dans le miroir. J’ai eu l’impression que mon corps avait un peu changé.
Ma taille s’est un peu affinée. Mon corps en général s’est un peu remusclé.
Pas que j’étais une loque humaine, mais…
Mais je me suis trouvée mieux qu’il y a quelques semaines.
Mon ventre hideux est en pleine transformation.
Merci aux monstrueux exercices d’abdos que je fais tous les jours.
Demain il va prendre le métro vers 9h30.
J’aimerais tant le croiser par hasard mais le problème est que le mercredi ma mère et ma sœur sont là, et donc je ne peux pas vraiment sortir, du moins pas à cette heure là.
Surtout qu’on a l’intention de sortir demain en fin de matinée, ma sœur participe à un sondage où elle doit goûter de la vache-qui-rit à la fraise (hum…) et donner son avis, elles ont prévu ensuite d’aller manger chez Quick – qu’elles boudent habituellement lui préférant Macdo, mais comme elles ont été charmées par le sublime verre Marge Simpson que j’ai rammené de notre escapade à Paris…-. Mais on ne va pas partir à 9h30… Plutôt vers 10h30…
Argh.
Je ne l’ai pas entendu de sa bouche mais je suis sûre qu’à cette heure là il va chercher sa fille à l’école. Je le croise toujours seul avec son fils, et une fille de douze ans, un mercredi matin, je pense qu’elle a cours.
En tout cas si c’est bien ça, alors c’est une veinarde comme je le suis depuis deux ans. Elle finit vers 10h le mercredi matin. Pas trop fatigante la matinée.
Bon je sens le parquet remuer au rez-de-chaussée, ce qui signifie que bientôt je vais devoir dégager et leur laisser la place pour qu’ils puissent se coucher et être tranquilles, débarassés du bruit intempestif du clavier.
Dernièrement j’ai écrit le clavier était une victime, né pour être frappé, mais ma mère m’a fait remarquer hier que je le frappais vraiment fort, plus que la normal.
C’est comme pour les brosses à dents. Elles ne durent pas beaucoup plus de deux semaines avec moi.
Enfin je les garde encore deux mois après, mais je les bousille avec talent presque instantanément.
On ne dirait pas comme ça, mais j’suis violente comme fille.
Ouarf.
Ecrit par inconsciente, le Mardi 19 Juin 2007, 22:26 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Elwinwea
Ne t'inquiète pas, il va bien finir par te répondre !
Pour ton rapport avec les gens de ton âge, je te comprend, je suis moi-même très liée à mes "contemporains" mais je n'ai pas des relation aussi épanouissantes qu'avec des adultes plus âgés (au niveau amical autant que sentimental j'entend). A croire que nous sommes nées trop tard mais que nous avions déjà vécu avant...