Je suis dans la rue.
Je reviens (encore) du cinéma.
Je suis allée voir "Les chansons d'amour".

Je suis dans la rue et j'ai le coeur au bord des yeux.

Je pense à lui.
À la tendresse dont je lui ai parlé.
À la tendresse que je voudrais lui donner.
Au contact de sa peau contre la mienne.

À la phrase impossible is nothing.

Il ne pleut pas (du moins pas encore puisqu'au moment où je vous écris le déluge ravage le ciel).
Il ne pleut pas mais c'est comme si.
Les arbres sont tellement gorgés d'eau que la moindre secousse du vent fait comme si un nuage se baladait au dessus de ma tête.

Valérie m'a appelé tout à l'heure mais mon portable ne devait pas capter.
Sa voix enfantine (elle a plus de 35 ans) sur mon répondeur me proposait de passer quelques jours chez elle pendant son absence pour garder son petit chat et s'occuper de la maison.

Mais elle part du 2 juillet à début août et moi j'ai Rosa qui passe une semaine à la maison du 10 au 17 juillet et je pars le 28 juillet pendant 2 semaines à St Malo.

Je crains que nos emplois du temps ne soient pas compatibles.
Et qu'est-ce que je vais faire à St Germain en Laye toute seule ?
Sans Prince à croiser ? À traquer ?

Il faut que je la rappelle.

En attendant je retourne au cinéma.

13h50. FRAGILE(S)