À tes souhaits, à tes amours !
--> Merci ma Garfu pour m'avoir donné cette idée de titre... Atchouuum.
Lundi matin je descends l'escalier avec mon puncho et mon sac à dos.
Dans l'entrée je me retrouve face à la porte vitrée et je vois le déluge inonder le trottoir.
Je remonte en courant, enlève mon puncho, et mets mon K-way.
5 minutes plus tard, toute l'eau du ciel m'est tombée sur la tête et a traversé mon K-way et tous mes habits.
Je grelotte toute la journée.
Le lendemain je ne suis pas brillante.
Souvent j'attrape un gros rhume par an. Et c'est tout.
Mais quand il arrive, il reste et il fait mal.
Et bien ça tombe cette semaine.
L'après-midi on a deux heures de travail en autonomie.
Je débarque avec mon MacBook dans la salle PC où presque tous les élèves de ma classe se trouvent pour bosser sur internet.
Sauf que je ne capte pas le wifi dans cette salle.
Je vais dans la salle Mac et là, bien sûr, ça marche.
Lucie me suit.
Un quart d'heure plus tard, plus de la moitié des gens de ma classe se trouve dans la salle Mac et ils s'amusent à me harceler de questions.
-Mariiiie, comment on fait pour faire un arobaaaze ?
-Marie ? C'est où pour fermer la session ?
-Hééé ! Comment on fait pour enlever la clé usb ??
-Moi aussi j'ai une question !!!
Enfin bref, je suis aux anges.
L'un de mes profs qui connait mes convictions passe et rigole en voyant la scène.
Le soir j'écris un mail au Prince pour lui donner de mes nouvelles.
Il me répond.
Je lui réponds.
Il m'appelle sur Skype.
On se parle dix minutes.
J'entends Robin qui l'appelle de sa chambre : Papaaaaa t'avaaaaais dit qu't'arrivaaaaais !!
Et ça me réconcilie avec le mot Papa.
Il me dit qu'il ne faut pas que j'hésite à l'appeler.
Il m'envoie deux bisous.
Hier matin je n'ai pas trop de mal à me lever.
J'ai l'impression, physiquement, que je vais mourir.
Mais moralement je suis bien.
Ma connasse de prof d'expression orale et écrite avec qui on avait déjà deux heures de cours le matin, nous en rajoute quatre l'après-midi.
Ce qui fait qu'au lieu de terminer à 14h30 et d'aller me coucher pour enlever le putain de mal de tête qui me vrille la cervelle, je termine à 18h30.
Ce cours est complètement idiot en plus.
Elle ne fait que se contredire.
Et tout ce qu'elle fait n'est que répéter ce qu'on peut trouver dans des livres de méthodologie.
Deux heures par semaine ok.
Mais six heures dans une même journée, n'importe quoi.
Et puis je l'aime pas, elle fait comme si elle était gentille, comme si elle était super populaire, mais toute la classe l'a dans le nez.
Pour faire passer cette longue série d'heures inutiles, heureusement, il y a la machine à café et les gens de ma classe qui se révèlent de plus en plus sympas.
Hier soir, je reçois ces quelques mots.
Pas le temps de t'écrire
Mais, prends soin de toi.
Bisous.
Et ça me suffit amplement.
Je trouve ça trop mignon.
Puis Julie m'appelle, je la rappelle sur son fixe et nous passons une bonne heure à discuter.
De la fac, de son anniversaire (qui a lieu samedi), d'Elle, du procès, des profs, de l'IUT, de notre classe de TL.
Et ça me fait du bien de l'entendre.
Je m'endors tard parce que je veux absolument que les conjugaisons des verbes Hacer, Caber, Dar et Decir rentrent dans ma tête.
Je me rends compte ce matin que j'ai acquis une certaine aisance dans l'orthographe et la grammaire espagnole. Une aisance qui n'a cependant aucune leçon retenue par coeur derrière.
Juste une sorte d'intuition.
La même que j'ai en français.
Ce matin je lui écris un texto pour lui souhaiter une bonne journée.
Il me répond dix minutes après.
À toi aussi. J'espère que tu vas mieux.
Pendant le cours de culture scientifique, je fais une barre sur mon bloc à chaque fois que le prof dit "un p'tit peu".
Au bout des deux heures de cours, j'ai 41 barres.
Je rigole toute seule.
Charlotte n'est pas là.
Je lui envoie un texto pour la tenir au courant de l'évolution des tics de langage de ce cher Monsieur S.
Au fil des heures de cours je me rends compte à quel point personne ne parlait dans ma classe de TL.
Là je m'affole quand je vois des gens lever la main.
Monsieur Ronald (mon ex prof d'anglais) disait qu'en arrivant en classe de L, c'était comme si un arbitre lançait un ballon de foot au milieu d'un stade et qu'aucun membre d'aucune des deux équipes ne réagissait. Que notre mutisme était catastrophique.
J'ai toujours le nez pris et le cerveau qui cogne derrière les yeux.
Dès que je rentre je me mets dans mon lit.
Je passe le plus clair de mon temps sous ma couette.
Et je laisse les sensations aller et venir.
Froid. Chaud. Trop chaud. Trop froid. Faim. Soif. Sommeil. Tristesse. Joie. Etc.
Là c'est sommeil qui domine.
Alors je vais passer quelques heures dans les bras de Morphée (à défaut du Prince), pour mieux attaquer la fin de la journée.
Dans l'entrée je me retrouve face à la porte vitrée et je vois le déluge inonder le trottoir.
Je remonte en courant, enlève mon puncho, et mets mon K-way.
5 minutes plus tard, toute l'eau du ciel m'est tombée sur la tête et a traversé mon K-way et tous mes habits.
Je grelotte toute la journée.
Le lendemain je ne suis pas brillante.
Souvent j'attrape un gros rhume par an. Et c'est tout.
Mais quand il arrive, il reste et il fait mal.
Et bien ça tombe cette semaine.
L'après-midi on a deux heures de travail en autonomie.
Je débarque avec mon MacBook dans la salle PC où presque tous les élèves de ma classe se trouvent pour bosser sur internet.
Sauf que je ne capte pas le wifi dans cette salle.
Je vais dans la salle Mac et là, bien sûr, ça marche.
Lucie me suit.
Un quart d'heure plus tard, plus de la moitié des gens de ma classe se trouve dans la salle Mac et ils s'amusent à me harceler de questions.
-Mariiiie, comment on fait pour faire un arobaaaze ?
-Marie ? C'est où pour fermer la session ?
-Hééé ! Comment on fait pour enlever la clé usb ??
-Moi aussi j'ai une question !!!
Enfin bref, je suis aux anges.
L'un de mes profs qui connait mes convictions passe et rigole en voyant la scène.
Le soir j'écris un mail au Prince pour lui donner de mes nouvelles.
Il me répond.
Je lui réponds.
Il m'appelle sur Skype.
On se parle dix minutes.
J'entends Robin qui l'appelle de sa chambre : Papaaaaa t'avaaaaais dit qu't'arrivaaaaais !!
Et ça me réconcilie avec le mot Papa.
Il me dit qu'il ne faut pas que j'hésite à l'appeler.
Il m'envoie deux bisous.
Hier matin je n'ai pas trop de mal à me lever.
J'ai l'impression, physiquement, que je vais mourir.
Mais moralement je suis bien.
Ma connasse de prof d'expression orale et écrite avec qui on avait déjà deux heures de cours le matin, nous en rajoute quatre l'après-midi.
Ce qui fait qu'au lieu de terminer à 14h30 et d'aller me coucher pour enlever le putain de mal de tête qui me vrille la cervelle, je termine à 18h30.
Ce cours est complètement idiot en plus.
Elle ne fait que se contredire.
Et tout ce qu'elle fait n'est que répéter ce qu'on peut trouver dans des livres de méthodologie.
Deux heures par semaine ok.
Mais six heures dans une même journée, n'importe quoi.
Et puis je l'aime pas, elle fait comme si elle était gentille, comme si elle était super populaire, mais toute la classe l'a dans le nez.
Pour faire passer cette longue série d'heures inutiles, heureusement, il y a la machine à café et les gens de ma classe qui se révèlent de plus en plus sympas.
Hier soir, je reçois ces quelques mots.
Pas le temps de t'écrire
Mais, prends soin de toi.
Bisous.
Et ça me suffit amplement.
Je trouve ça trop mignon.
Puis Julie m'appelle, je la rappelle sur son fixe et nous passons une bonne heure à discuter.
De la fac, de son anniversaire (qui a lieu samedi), d'Elle, du procès, des profs, de l'IUT, de notre classe de TL.
Et ça me fait du bien de l'entendre.
Je m'endors tard parce que je veux absolument que les conjugaisons des verbes Hacer, Caber, Dar et Decir rentrent dans ma tête.
Je me rends compte ce matin que j'ai acquis une certaine aisance dans l'orthographe et la grammaire espagnole. Une aisance qui n'a cependant aucune leçon retenue par coeur derrière.
Juste une sorte d'intuition.
La même que j'ai en français.
Ce matin je lui écris un texto pour lui souhaiter une bonne journée.
Il me répond dix minutes après.
À toi aussi. J'espère que tu vas mieux.
Pendant le cours de culture scientifique, je fais une barre sur mon bloc à chaque fois que le prof dit "un p'tit peu".
Au bout des deux heures de cours, j'ai 41 barres.
Je rigole toute seule.
Charlotte n'est pas là.
Je lui envoie un texto pour la tenir au courant de l'évolution des tics de langage de ce cher Monsieur S.
Au fil des heures de cours je me rends compte à quel point personne ne parlait dans ma classe de TL.
Là je m'affole quand je vois des gens lever la main.
Monsieur Ronald (mon ex prof d'anglais) disait qu'en arrivant en classe de L, c'était comme si un arbitre lançait un ballon de foot au milieu d'un stade et qu'aucun membre d'aucune des deux équipes ne réagissait. Que notre mutisme était catastrophique.
J'ai toujours le nez pris et le cerveau qui cogne derrière les yeux.
Dès que je rentre je me mets dans mon lit.
Je passe le plus clair de mon temps sous ma couette.
Et je laisse les sensations aller et venir.
Froid. Chaud. Trop chaud. Trop froid. Faim. Soif. Sommeil. Tristesse. Joie. Etc.
Là c'est sommeil qui domine.
Alors je vais passer quelques heures dans les bras de Morphée (à défaut du Prince), pour mieux attaquer la fin de la journée.
Ecrit par inconsciente, le Jeudi 27 Septembre 2007, 14:50 dans la rubrique Aujourd'hui.