Comme un dénouement
Et enfin il a répondu.
D’un ton d’abord un peu agressif, puis qui s’est radouci lorsqu’il a compris que c’était moi.
Il m’a dit qu’il me rappellerait en début d’après-midi pour qu’on boive un café ensemble.
Vers 14h j’ai reçu un texto qui me disait où il était et que je pouvais le rejoindre.
Alors j’ai foncé.
Je l’ai trouvé le regard triste, et l’air un peu plus maigre encore qu’avant.
Mais toujours si beau à mes yeux.
Ses joues avaient l’air d’avoir été malmenées par le rasage.
On a discuté, des cadeaux, des jeux vidéos, de sa vie passée.
Et puis un peu avant de quitter le café, il m’a dit que son ex et ses enfants devaient passer à la boutique orange (juste en face du café) avant que les enfants ne viennent chez lui, et il m’a dit que, bien sûr, il n’avait pas vraiment envie de la croiser.
J’ai posé ma main glacée sur sa main chaude à lui, et lui ai dit "Alors on va mettre notre cape d’invisibilité !"
J’ai eu l’impression que le froid de ma main l’avait réveillé, il m’a demandé quelle heure il était, j’ai enlevé ma main, j’ai sorti mon portable.
Il était 15h30.
Il a payé, nous nous sommes levés, et puis on est parti.
Il faisait froid dehors, j’étais frigorifiée.
Sur le chemin qui menait à sa rue, on a pas dit un mot.
Je me demandais ce que j’allais faire, si j’allais enfin sauter le pas.
Alors il m’a dit que c’était là que nos chemins se séparaient.
Il a commencé à rapprocher sa bouche de ma joue droite lorsque j’ai esquissé un geste d’une maladresse folle et que j’ai tenté de l’embrasser, sur la bouche.
Jamais dans les films on ne prévoit ça. Jamais les mecs dont les filles sont folles amoureuses ne les rejettent.
Pourtant il a évincé mon baiser, je me suis pendue à son cou, et il a mis ses bras autour de ma taille.
-Non Marie, non pas ça. J’suis pas prêt à ça.
Je le savais, c’était évident qu’il allait dire ça.
-Oui mais… Est-ce que ça vaut le coup d’attendre ? Je ne te ferais pas de mal.
-Faut pas espérer ça de moi. C’est fini tout ça pour moi. Terminé. Plus jamais. Quelqu’un de bien mieux que moi t’attend. C’est pas quelqu’un comme moi qu’il te faut. Tu trouveras quelqu’un de bien plus intéressant.
-J’étais sûre que tu dirais ça…
-Bah oui… Mais c’est pas raisonnable. Et puis t’es tellement jeune…
-Mais j’en ai marre d’être toujours trop jeune.
-…
-…
-Tu le trouveras bientôt le grand amour…
-Tu parles. J’le cherche depuis que j’ai trois ans et demi le grand amour.
-Nan ??
-Si j’te jure.
-Mais moi justement je l’ai jamais cherché. T’es ma copine, tu seras toujours ma copine. Et t’es une de mes plus grandes fiertés. T’es une des seules à avoir eu plus de 18 au bac de maths.
-Hé, j’suis pas que ça quand même ?
-Non t’es pas que ça. Tu fais aussi partie de la même secte que moi...
Je ne disais rien. J’étais la tête collée contre son torse, sur la pointe des pieds. Le nez dans sa polaire marron qui sentait le tabac. Il me serrait dans ses bras. Je ne pleurais pas. Parfois il m’embrassait sur la joue. On se serrait fort. C'était étrange. Étrangement beau.
C'était comme si toute la tendresse qu'on avait retenue pendant des mois était soudain libérée. Quelle que soit la fin de l'histoire, il me gardait dans ses bras.
Je l'écoutais respirer. Je n'avais jamais entendu quelqu'un respirer si rapidement.
Peut-être était-ce parce qu'il avait bu trois cafés.
Ou peut-être pas.
-J’ai deux enfants à m’occuper, je ne me consacre plus qu’à ça. Je n’y crois plus moi à tout ça. J’en veux plus. C’est ma résolution.
-Oui mais justement la mienne de résolution c’était de te convaincre que…
-Non non… Moi je n’attends plus rien.
-Oui mais si ça te tombe dessus ?
-Non… Je sais que ça va être dur pour toi. Mais je ne veux pas te laisser espérer quelque chose qui n’arrivera jamais. Faut que t’acceptes.
On se regardait dans les yeux. Longtemps.
Il m’embrassait encore, sur la joue.
Il me serrait toujours, tellement fort dans ses bras.
J’étais toujours sur la pointe des pieds.
Je l’embrassais aussi. Plusieurs fois. Sur sa joue chaude.
Et parfois sur ses grandes lèvres douces.
Je caressais ses joues, sa nuque, ses petits cheveux.
Tout ce que j'avais toujours rêvé de faire.
-T’as les cheveux doux…
-Oui, c’est parce que je les lave avec le shampoing Garnier à l’amande douce.
J’éclatais de rire.
Il me faisait rire quand même.
Je ne pleurais pas.
J'étais très calme.
J’étais bien dans ses bras. Tellement bien...
Là, à cet instant, c’était évident que la seule envie qui m’animait c’était de rester dans ces bras-là jusqu’à la fin de mes jours.
Toute la vie dans ses bras.
Tellement doux. Tellement chauds.
« Bon je vais devoir y aller » a-t-il dit en m’embrassant encore sur la joue.
Et puis il a ajouté : « en plus si elle nous voit comme ça, elle va pas se gêner… ».
Là quelqu’un a klaxonné. Mais ce n’était pas elle.
On s’est quand même retourné tous les deux.
Je suis restée encore un peu dans ses bras. Profitant de ce moment de tendresse unique.
Mon regard était triste je n’y pouvais rien. Je ne voulais plus penser à autre chose qu’à cet instant. Je ne voulais pas vivre autre chose. Je voulais rester pour toujours, dans ses bras.
Alors il m’a embrassé, une dernière fois, sur la joue, en me murmurant « Bon courage… ».
Je l’ai embrassé aussi et je lui ai dit « Bon courage à toi aussi ».
Et puis il a relâché son étreinte, et nos mains sont restées jointes, un quart de seconde, avant qu’il ne parte vers son appartement.
Je suis repartie vers chez moi, sans me retourner cette fois.
Je me suis alors sentie comme dans Love Actually, comme le type qui est amoureux de Keira Knightley et qui va la voir chez elle en lui disant qu’à ses yeux elle est parfaite.
Je me suis sentie comme lui lorsqu’il repart, tout seul dans la rue, qu’elle courre l’embrasser, pour la première et sûrement la dernière fois.
Je me suis sentie comme lui lorsque, après qu’elle soit repartie, il dit « Ça suffit. Ça suffit maintenant ».
On croit d’abord qu’il dit « ça suffit » comme si cet unique baiser suffisait à le contenter. Puis on comprend qu’il a perdu trop de temps à l’aimer, vainement. Et que c’est fini. Qu’il faut qu’il passe à autre chose. Mais je ne sais pas si j'ai envie de passer à autre chose.
Je me suis sentie comme lui, oui, mais l’attitude du Prince était tellement comme j’imaginais qu’elle serait que je n’ai pas réussi à me décourager vraiment.
Il ne voulait pas me faire de mal, le pauvre.
Mais…
Mais il m’embrassait, sur la joue, si maladroitement, si tendrement.
Comme s’il m’aimait mais qu’une puissance divine, ou qu’une promesse qu’il se devait de tenir l’en empêchait.
Mais tellement de choses l’en empêchent.
La raison. Ses enfants. Ses soucis. Son travail. Mon passé. Ma jeunesse.
Je savais déjà que même si je disposais de tous les arguments du monde, il ne se laisserait pas convaincre pour autant.
Je le savais.
Mais forcément, je rêvais que ce soit simple. Que ce soit comme dans ces comédies romantiques que je regarde à longueur de journée.
Je rêvais que le Prince réponde, simplement, au baiser de la Princesse.
Et qu’ils se marient, et qu’ils aient beaucoup d’enfants.
Mais mon Prince est si désespéré qu’il ne croit même plus en l’amour.
Dommage pour moi.
Et dommage pour lui.
Il ne sait pas ce qu’il rate.
J'ai son odeur partout sur moi.
J'ai à la fois envie d'éclater de rire grâce à ce moment de tendresse immense, que j'ai vécu, malgré tout.
Et à la fois envie de pleurer.
Qu'est-ce que je l'aime putain.
J'ai le coeur tout serré.
D’un ton d’abord un peu agressif, puis qui s’est radouci lorsqu’il a compris que c’était moi.
Il m’a dit qu’il me rappellerait en début d’après-midi pour qu’on boive un café ensemble.
Vers 14h j’ai reçu un texto qui me disait où il était et que je pouvais le rejoindre.
Alors j’ai foncé.
Je l’ai trouvé le regard triste, et l’air un peu plus maigre encore qu’avant.
Mais toujours si beau à mes yeux.
Ses joues avaient l’air d’avoir été malmenées par le rasage.
On a discuté, des cadeaux, des jeux vidéos, de sa vie passée.
Et puis un peu avant de quitter le café, il m’a dit que son ex et ses enfants devaient passer à la boutique orange (juste en face du café) avant que les enfants ne viennent chez lui, et il m’a dit que, bien sûr, il n’avait pas vraiment envie de la croiser.
J’ai posé ma main glacée sur sa main chaude à lui, et lui ai dit "Alors on va mettre notre cape d’invisibilité !"
J’ai eu l’impression que le froid de ma main l’avait réveillé, il m’a demandé quelle heure il était, j’ai enlevé ma main, j’ai sorti mon portable.
Il était 15h30.
Il a payé, nous nous sommes levés, et puis on est parti.
Il faisait froid dehors, j’étais frigorifiée.
Sur le chemin qui menait à sa rue, on a pas dit un mot.
Je me demandais ce que j’allais faire, si j’allais enfin sauter le pas.
Alors il m’a dit que c’était là que nos chemins se séparaient.
Il a commencé à rapprocher sa bouche de ma joue droite lorsque j’ai esquissé un geste d’une maladresse folle et que j’ai tenté de l’embrasser, sur la bouche.
Jamais dans les films on ne prévoit ça. Jamais les mecs dont les filles sont folles amoureuses ne les rejettent.
Pourtant il a évincé mon baiser, je me suis pendue à son cou, et il a mis ses bras autour de ma taille.
-Non Marie, non pas ça. J’suis pas prêt à ça.
Je le savais, c’était évident qu’il allait dire ça.
-Oui mais… Est-ce que ça vaut le coup d’attendre ? Je ne te ferais pas de mal.
-Faut pas espérer ça de moi. C’est fini tout ça pour moi. Terminé. Plus jamais. Quelqu’un de bien mieux que moi t’attend. C’est pas quelqu’un comme moi qu’il te faut. Tu trouveras quelqu’un de bien plus intéressant.
-J’étais sûre que tu dirais ça…
-Bah oui… Mais c’est pas raisonnable. Et puis t’es tellement jeune…
-Mais j’en ai marre d’être toujours trop jeune.
-…
-…
-Tu le trouveras bientôt le grand amour…
-Tu parles. J’le cherche depuis que j’ai trois ans et demi le grand amour.
-Nan ??
-Si j’te jure.
-Mais moi justement je l’ai jamais cherché. T’es ma copine, tu seras toujours ma copine. Et t’es une de mes plus grandes fiertés. T’es une des seules à avoir eu plus de 18 au bac de maths.
-Hé, j’suis pas que ça quand même ?
-Non t’es pas que ça. Tu fais aussi partie de la même secte que moi...
Je ne disais rien. J’étais la tête collée contre son torse, sur la pointe des pieds. Le nez dans sa polaire marron qui sentait le tabac. Il me serrait dans ses bras. Je ne pleurais pas. Parfois il m’embrassait sur la joue. On se serrait fort. C'était étrange. Étrangement beau.
C'était comme si toute la tendresse qu'on avait retenue pendant des mois était soudain libérée. Quelle que soit la fin de l'histoire, il me gardait dans ses bras.
Je l'écoutais respirer. Je n'avais jamais entendu quelqu'un respirer si rapidement.
Peut-être était-ce parce qu'il avait bu trois cafés.
Ou peut-être pas.
-J’ai deux enfants à m’occuper, je ne me consacre plus qu’à ça. Je n’y crois plus moi à tout ça. J’en veux plus. C’est ma résolution.
-Oui mais justement la mienne de résolution c’était de te convaincre que…
-Non non… Moi je n’attends plus rien.
-Oui mais si ça te tombe dessus ?
-Non… Je sais que ça va être dur pour toi. Mais je ne veux pas te laisser espérer quelque chose qui n’arrivera jamais. Faut que t’acceptes.
On se regardait dans les yeux. Longtemps.
Il m’embrassait encore, sur la joue.
Il me serrait toujours, tellement fort dans ses bras.
J’étais toujours sur la pointe des pieds.
Je l’embrassais aussi. Plusieurs fois. Sur sa joue chaude.
Et parfois sur ses grandes lèvres douces.
Je caressais ses joues, sa nuque, ses petits cheveux.
Tout ce que j'avais toujours rêvé de faire.
-T’as les cheveux doux…
-Oui, c’est parce que je les lave avec le shampoing Garnier à l’amande douce.
J’éclatais de rire.
Il me faisait rire quand même.
Je ne pleurais pas.
J'étais très calme.
J’étais bien dans ses bras. Tellement bien...
Là, à cet instant, c’était évident que la seule envie qui m’animait c’était de rester dans ces bras-là jusqu’à la fin de mes jours.
Toute la vie dans ses bras.
Tellement doux. Tellement chauds.
« Bon je vais devoir y aller » a-t-il dit en m’embrassant encore sur la joue.
Et puis il a ajouté : « en plus si elle nous voit comme ça, elle va pas se gêner… ».
Là quelqu’un a klaxonné. Mais ce n’était pas elle.
On s’est quand même retourné tous les deux.
Je suis restée encore un peu dans ses bras. Profitant de ce moment de tendresse unique.
Mon regard était triste je n’y pouvais rien. Je ne voulais plus penser à autre chose qu’à cet instant. Je ne voulais pas vivre autre chose. Je voulais rester pour toujours, dans ses bras.
Alors il m’a embrassé, une dernière fois, sur la joue, en me murmurant « Bon courage… ».
Je l’ai embrassé aussi et je lui ai dit « Bon courage à toi aussi ».
Et puis il a relâché son étreinte, et nos mains sont restées jointes, un quart de seconde, avant qu’il ne parte vers son appartement.
Je suis repartie vers chez moi, sans me retourner cette fois.
Je me suis alors sentie comme dans Love Actually, comme le type qui est amoureux de Keira Knightley et qui va la voir chez elle en lui disant qu’à ses yeux elle est parfaite.
Je me suis sentie comme lui lorsqu’il repart, tout seul dans la rue, qu’elle courre l’embrasser, pour la première et sûrement la dernière fois.
Je me suis sentie comme lui lorsque, après qu’elle soit repartie, il dit « Ça suffit. Ça suffit maintenant ».
On croit d’abord qu’il dit « ça suffit » comme si cet unique baiser suffisait à le contenter. Puis on comprend qu’il a perdu trop de temps à l’aimer, vainement. Et que c’est fini. Qu’il faut qu’il passe à autre chose. Mais je ne sais pas si j'ai envie de passer à autre chose.
Je me suis sentie comme lui, oui, mais l’attitude du Prince était tellement comme j’imaginais qu’elle serait que je n’ai pas réussi à me décourager vraiment.
Il ne voulait pas me faire de mal, le pauvre.
Mais…
Mais il m’embrassait, sur la joue, si maladroitement, si tendrement.
Comme s’il m’aimait mais qu’une puissance divine, ou qu’une promesse qu’il se devait de tenir l’en empêchait.
Mais tellement de choses l’en empêchent.
La raison. Ses enfants. Ses soucis. Son travail. Mon passé. Ma jeunesse.
Je savais déjà que même si je disposais de tous les arguments du monde, il ne se laisserait pas convaincre pour autant.
Je le savais.
Mais forcément, je rêvais que ce soit simple. Que ce soit comme dans ces comédies romantiques que je regarde à longueur de journée.
Je rêvais que le Prince réponde, simplement, au baiser de la Princesse.
Et qu’ils se marient, et qu’ils aient beaucoup d’enfants.
Mais mon Prince est si désespéré qu’il ne croit même plus en l’amour.
Dommage pour moi.
Et dommage pour lui.
Il ne sait pas ce qu’il rate.
J'ai son odeur partout sur moi.
J'ai à la fois envie d'éclater de rire grâce à ce moment de tendresse immense, que j'ai vécu, malgré tout.
Et à la fois envie de pleurer.
Qu'est-ce que je l'aime putain.
J'ai le coeur tout serré.
Ecrit par inconsciente, le Samedi 29 Décembre 2007, 17:59 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Re:
Oh je pense qu'il ne va pas dépérir.
J'ai connu pire.
Y'a cette ambiguité qui va faire que je vais m'accrocher encore.
Et c'est sûrement pas bien.
Mais tu sais je suis de celles à qui des miettes peuvent suffir pour faire de grandes choses.
Je vais continuer mon bonhomme de chemin, comme je l'avais prédit.
Mais je prends ton bisou comme un petit trésor qui met du baume au coeur.
Merci <3
J'ai connu pire.
Y'a cette ambiguité qui va faire que je vais m'accrocher encore.
Et c'est sûrement pas bien.
Mais tu sais je suis de celles à qui des miettes peuvent suffir pour faire de grandes choses.
Je vais continuer mon bonhomme de chemin, comme je l'avais prédit.
Mais je prends ton bisou comme un petit trésor qui met du baume au coeur.
Merci <3
Je suis en belgique. Mais je ne peux pas m'empêcher de t'écrire. C'est vrai que cet article il est comme, vachement beau. Iil est comme ce que vous avez vécu tous les deux. Et puis c'est pas fini.
C'est dur de se prendre un refus. Mais je me demande si c'est pas encore plus dur d'avoir à refuser quelqu'un. Vous êtes bien tous les deux. A sa réaction, il avait compris depuis longtemps, et pourtant. Voilà.
Je t'embrasse, bon bout d'an Inconsciente. Reste telle que tu es.
C'est dur de se prendre un refus. Mais je me demande si c'est pas encore plus dur d'avoir à refuser quelqu'un. Vous êtes bien tous les deux. A sa réaction, il avait compris depuis longtemps, et pourtant. Voilà.
Je t'embrasse, bon bout d'an Inconsciente. Reste telle que tu es.
Re:
Oh oui ça, il avait compris depuis longtemps, c'est évident.
Ma mère m'a dit "Tu voulais qu'il t'aime ? Et ben voilà il t'aime. Maintenant Rideau !".
Bonne année à toi ma Dine.
Et merci d'être passée m'écrire un petit mot.
Ma mère m'a dit "Tu voulais qu'il t'aime ? Et ben voilà il t'aime. Maintenant Rideau !".
Bonne année à toi ma Dine.
Et merci d'être passée m'écrire un petit mot.
Re:
Je vous souhaite qu'un jour ces discutions en italiques vous les ayez pour de vrai.
C'est bien que tu te sois "jetée à l'eau".
Maintenant tu sais.
Tu as l'air toute jeune sur la bannière. Tu as un nez de bébé =)
Ahlala tu t'es jetée à l'eau ! Et il n'a pas voulu comme de prévu ! Dégouté de l'amour. C'est sûr qu'il est en plein divorce, il doit pu tellement y croire ... Qu'est-ce que tu vas faire ? Lui dire qu'il va tout de même pas passer sa vie tout seul alors que les autres refont leur vie ? Raaaaaaaaaaaaaaaaaah
Ahlala tu t'es jetée à l'eau ! Et il n'a pas voulu comme de prévu ! Dégouté de l'amour. C'est sûr qu'il est en plein divorce, il doit pu tellement y croire ... Qu'est-ce que tu vas faire ? Lui dire qu'il va tout de même pas passer sa vie tout seul alors que les autres refont leur vie ? Raaaaaaaaaaaaaaaaaah
Re:
Boh...
Je ne suis pas pour autant dégoûtée de l'amour, c'était très beau ce moment ensemble, ça ressemblait à tout ce que j'aurais voulu vivre avec lui, toute cette tendresse.
Je ne vais pas lui dire ça, je pense que son entourage doit suffisamment lui dire.
Je vais attendre qu'il prenne de mes nouvelles pour lui dire que ce qui me fait le plus mal c'est de sentir ce rêve là s'écrouler, mon seul rêve de futur, mon abri quand j'allais pas bien, puisque ma devise a toujours été "l'espoir fait vivre" et qu'il me dit de ne rien espérer.
Et qu'ensuite parfois on sait aimer gratuitement, mais que là, tous les mots que je lui ai écrits dans des poèmes, tous ces mots que j'aurais voulu lui dire, tout cet amour que j'aurais voulu lui donner et ben c'est lourd à porter et j'en aurais crevé de le partager.
Je suis dans un drôle d'état.
Et euh sinon pour le nez de bébé ben c'était mon nez de vendredi dernier.
J'ai peut-être un regard enfantin parce qu'on commençait le déménagement et que ça faisait un peu adieu à ma maison d'enfance.
Je ne suis pas pour autant dégoûtée de l'amour, c'était très beau ce moment ensemble, ça ressemblait à tout ce que j'aurais voulu vivre avec lui, toute cette tendresse.
Je ne vais pas lui dire ça, je pense que son entourage doit suffisamment lui dire.
Je vais attendre qu'il prenne de mes nouvelles pour lui dire que ce qui me fait le plus mal c'est de sentir ce rêve là s'écrouler, mon seul rêve de futur, mon abri quand j'allais pas bien, puisque ma devise a toujours été "l'espoir fait vivre" et qu'il me dit de ne rien espérer.
Et qu'ensuite parfois on sait aimer gratuitement, mais que là, tous les mots que je lui ai écrits dans des poèmes, tous ces mots que j'aurais voulu lui dire, tout cet amour que j'aurais voulu lui donner et ben c'est lourd à porter et j'en aurais crevé de le partager.
Je suis dans un drôle d'état.
Et euh sinon pour le nez de bébé ben c'était mon nez de vendredi dernier.
J'ai peut-être un regard enfantin parce qu'on commençait le déménagement et que ça faisait un peu adieu à ma maison d'enfance.
Re:
aaaaah zut ^^ jlai pas vue cette bannière :s ça craint ^^ tu me le montrera ton petit nez de bébé ?
Alors ça y est, tu l'as fait. Purée, je t'admire trop, t'es allée jusqu'au bout, tu t'es pas enfuie, t'as pas caché tes sentiments.
Et même si. Même si c'est une fin triste. C'est une super belle fin. Une de celle qu'on voit à la fin des films, et la caméra s'éloigne lentement... Je dis fin mais je sais bien que rien n'est fini, surtout pour toi, que tout ton amour il est toujours là. Bon courage, un sourire pour la route
=)
Et même si. Même si c'est une fin triste. C'est une super belle fin. Une de celle qu'on voit à la fin des films, et la caméra s'éloigne lentement... Je dis fin mais je sais bien que rien n'est fini, surtout pour toi, que tout ton amour il est toujours là. Bon courage, un sourire pour la route
=)
Re:
Y'a vraiment des films qui terminent comme ça ?
La fille fait enfin l'ultime pas, l'homme la serre dans ses bras, il semble amoureux d'elle mais lui débite un tas de raisons (qu'elle comprend mais n'accepte pas) qui empêchent l'existence de leur histoire.
Et puis ils se disent vraiment aurevoir et lui lui dit "à bientôt".
Et ils s'en vont chacun d'un côté différent.
Remarque, mon film il se termine un peu comme ça.
Sauf qu'on ne sait pas ce qu'ils se disent.
En tout cas merci de ton soutien.
Et merci d'y avoir cru avec moi :)
La fille fait enfin l'ultime pas, l'homme la serre dans ses bras, il semble amoureux d'elle mais lui débite un tas de raisons (qu'elle comprend mais n'accepte pas) qui empêchent l'existence de leur histoire.
Et puis ils se disent vraiment aurevoir et lui lui dit "à bientôt".
Et ils s'en vont chacun d'un côté différent.
Remarque, mon film il se termine un peu comme ça.
Sauf qu'on ne sait pas ce qu'ils se disent.
En tout cas merci de ton soutien.
Et merci d'y avoir cru avec moi :)
Re:
Je sais pas s'il existe réellement des films qui se terminent comme ça, mais dans ma tête y en a, alors quelle différence?
Joli rose, ça pète et c'est joyeux, j'aime bien la bannière aussi!
Joli rose, ça pète et c'est joyeux, j'aime bien la bannière aussi!
Re:
Ouais t'as raison.
Les films de la tête c'est les meilleurs.
Sinon pour le rose ça me fait du bien.
C'est quand j'ai failli sombrer dans un grand trou noir que ma "maman" d'adoption m'a donné le rose.
Il m'a sauvée.
Alors je recommence :)
Les films de la tête c'est les meilleurs.
Sinon pour le rose ça me fait du bien.
C'est quand j'ai failli sombrer dans un grand trou noir que ma "maman" d'adoption m'a donné le rose.
Il m'a sauvée.
Alors je recommence :)
Re:
Moi quand j'étais sur le point de sombrer, c'est la lumière qui m'a sauvée.
C'est génial d'être sauvé.
Juste beau.
C'est génial d'être sauvé.
Juste beau.
Re:
C'est beau de sauver aussi. Mais il faut que la personne se laisse sauver.
Le problème s'est qu'il ne faut pas se sauver après.
Haha.
Un vrai Devos ce soir.
Le problème s'est qu'il ne faut pas se sauver après.
Haha.
Un vrai Devos ce soir.
Re:
je te jure que jai eu l'impression d'etre toi en lisant ton article. j'ai eu peur, et j'ai frissoné quand tu a tenté de l'embrasser.
C'est tres bien écrit (comme toujours)
Tu m'a énormément manquée. J'ai tant de choses a te raconter.
J'adore ta mise en couleur. Ca pique un peu les yeux quand tu arrive. C'est aussi acidulé qu'un bonbon arlequin, ça fait plaisir :)
"Il est entré dans mon coeur, il me parle de bonheur"
Piaf.
a tres bientot !
C'est tres bien écrit (comme toujours)
Tu m'a énormément manquée. J'ai tant de choses a te raconter.
J'adore ta mise en couleur. Ca pique un peu les yeux quand tu arrive. C'est aussi acidulé qu'un bonbon arlequin, ça fait plaisir :)
"Il est entré dans mon coeur, il me parle de bonheur"
Piaf.
a tres bientot !
Hum...Et si tu te faisais un peu "rare"???Juste pour lui laisser le temps de vraiment prendre la distance avec sa Ex???Son ancien Amour? Je sais c compliqué mais de fois plus que l'on se fait rare, plus on est desiré et plus l'autre s'apersoit que TU lui manques. T'as tant á donner...C très joliement écrit! KissCools
Bri á Berlin, fait froid, fait froid dans son coeur aussi.
Re:
Ma tite Bri qu'a froid au coeur...
En tout cas oui, je pense que tu as raison, faut que je me fasse rare, et on verra bien ;)
En tout cas oui, je pense que tu as raison, faut que je me fasse rare, et on verra bien ;)
ninoutita
Je n'ai rien à te dire, juste qu'il ne faut pas que ton coeur déperisse. Je pense à toi, et je t'embrasse fort mais pas sur la joue à lui.