Et si en plus y'a personne
Il me manque.
Ou bien est-ce ce projet, ce rêve, cet avenir que je nous voyais en commun et que je ne dois plus envisager.
Quand encore c'est ton amoureux qui te manque.
Tu es loin de lui. Tu le voudrais près de toi.
Mais tu peux rêver à votre prochaine rencontre.
Imaginer déjà ce qu'il te dira, et sentir d'avance la douceur de ses caresses.
Dans ce cas là tu t'endors en te disant que t'es à la fois la fille la plus heureuse et la plus malheureuse de la terre.
Tu vis une histoire d'amour qui déchire tout, mais tu es loin de l'être aimé, pour un temps.
Mais quand t'es tout seul à aimer, c'est différent.
Il me manque.
Et j'ai envie de le gueuler au monde entier.
J'ai envie de le lui écrire.
J'ai envie de l'appeler, d'entendre sa voix, j'ai envie qu'il me serre dans ses bras, comme la dernière fois. Qu'il m'embrasse, si tendrement, sur la joue.
J'ai comme un grand vide qui me troue la poitrine.
Je pouvais lui dire que je l’aimais.
Je pouvais l’appeler par plein de petits noms doux.
C’était le prix à payer. Perdre ça. Perdre cette liberté. Cette ambiguïté.
Plus d’espoir donc plus de don d’amour. Je ne vais pas faire celle qui n’a pas compris.
Car je peux l’aimer, mais je ne serai pas heureuse si je ne partage pas tout cet amour qui pèse lourd dans mon cœur. C’est trop pour un seul être.
Ce n’est pas comme avec Sylvaine, que j’aimerai toute ma vie.
En la voyant maximum trois fois par an. En lui écrivant toutes les semaines. En se faisant écouter des chansons, plutôt que de parler avec nos mots. Même si je rêve d’un jour où l’on parlera vraiment.
Je l’aime, en sachant qu’elle a un mari et un fils.
C’est comme ça que je l’aime. C’est notre histoire à nous. Cela ne me fait pas souffrir.
Mardi j’étais roulée en boule, la tête sous ma couette, en train de revivre pour la énième fois ce moment.
Mes bras autour de son cou.
Les siens autour de mon dos et de ma taille.
Et nos regards qui ne se lâchaient pas.
Qu’est-ce qu’il y avait dans ta tête mon amour ? Est-ce que tu pensais vraiment tout ce que tu disais ? Était-ce juste ta raison que tu laissais s’exprimer ?
Je voyais ses yeux. J’y pensais très fort. Si fort.
Soudain un signal sonore s’est échappé de mon MacBook pour me prévenir que j’avais un mail.
De lui.
Ma chère Marie a remplacé l’habituel Ma chère princesse.
Ses mots sont doux. Ils me caressent le cœur.
En résumé, il faut que tu prennes plus soin de toi.
Mais ils ne sont plus si personnels.
Peut-être ne l’ont-ils jamais été ?
C’est normal que notre complicité en prenne un coup dans la mesure où l’on se fait un certain mal mutuel.
Nos sentiments posent problème.
Je n’arrive pas à me dire qu’il ne m’aime pas.
Pourtant peut-être qu’il ne m’aime vraiment pas.
Il m’apprécie, comme ancienne élève, comme amie. Comme confidente.
Mais c’est tout.
Sauf que moi je ne veux pas être son amie. Parce qu’il ne croit pas en l’amitié.
Je revois tous ces moments passés ensemble. Virtuellement ou pas.
Nos nuits sur Skype.
Quand il me disait que mon sourire le rendait heureux. Que mon sourire le réjouissait. Que je l’encourageais sur ses raisons de vivre. Quand il me disait que j’étais belle quand je souriais.
Ces heures passées au téléphone à s’écouter respirer.
Chacun continue sa vie.
Il corrige ses copies.
J’écoute son silence.
Quand je propose de raccrocher, et qu’il trouve soudain quelque chose à me dire. Et c’est reparti.
Et son regard, quand nos yeux se croisaient. Ce petit sourire sur ses grandes lèvres.
Peut-être était-ce un sourire flatté. Flatté que je le dévore des yeux comme j’ai l’habitude de le faire.
Peut-être me suis-je complètement fourvoyée.
Mais je ne crois pas.
Oh dis-moi mon amour. Dis-moi. Si tu te laissais aimer. Si tu décidais de croire de nouveau en l’amour. Dis-moi. S’il y avait quelqu’un.
S’il y avait quelqu’un, serait-ce moi ?
La bêtise des gens qui m’entourent me désole.
Et plus je les vois, plus j’ai envie de le voir, de retourner dans ce monde-là.
Dans ce monde chaud et doux.
Ce monde que j’avais construit pour nous deux.
Je ne suis pas trop triste. Parce que je crois qu’il m’aime.
Mais au moindre regard un peu trop appuyé, les larmes me montent aux yeux.
J’ai tellement de mots d’amour à lui dire.
Tous ces mots qui finiront, périmés, au fond de moi.
C’est de ne pas pouvoir lui donner tout cet amour qui me fait chialer.
Alors pour compenser, je voudrais dormir. Tout mon soul.
Mais la réalité s’agrippe à moi.
Les cours. Les DS.
Mon trop beau prof d’anglais m’a rendu la meilleure note au DS.
Bien sûr ça m’a fait plaisir.
Mais à quoi correspond un chiffre idiot lorsqu’on voudrait plus que tout être aimé. Et aimer.
S’il suffisait d’un chiffre pour être heureux.
Ou bien est-ce ce projet, ce rêve, cet avenir que je nous voyais en commun et que je ne dois plus envisager.
Quand encore c'est ton amoureux qui te manque.
Tu es loin de lui. Tu le voudrais près de toi.
Mais tu peux rêver à votre prochaine rencontre.
Imaginer déjà ce qu'il te dira, et sentir d'avance la douceur de ses caresses.
Dans ce cas là tu t'endors en te disant que t'es à la fois la fille la plus heureuse et la plus malheureuse de la terre.
Tu vis une histoire d'amour qui déchire tout, mais tu es loin de l'être aimé, pour un temps.
Mais quand t'es tout seul à aimer, c'est différent.
Il me manque.
Et j'ai envie de le gueuler au monde entier.
J'ai envie de le lui écrire.
J'ai envie de l'appeler, d'entendre sa voix, j'ai envie qu'il me serre dans ses bras, comme la dernière fois. Qu'il m'embrasse, si tendrement, sur la joue.
J'ai comme un grand vide qui me troue la poitrine.
Je pouvais lui dire que je l’aimais.
Je pouvais l’appeler par plein de petits noms doux.
C’était le prix à payer. Perdre ça. Perdre cette liberté. Cette ambiguïté.
Plus d’espoir donc plus de don d’amour. Je ne vais pas faire celle qui n’a pas compris.
Car je peux l’aimer, mais je ne serai pas heureuse si je ne partage pas tout cet amour qui pèse lourd dans mon cœur. C’est trop pour un seul être.
Ce n’est pas comme avec Sylvaine, que j’aimerai toute ma vie.
En la voyant maximum trois fois par an. En lui écrivant toutes les semaines. En se faisant écouter des chansons, plutôt que de parler avec nos mots. Même si je rêve d’un jour où l’on parlera vraiment.
Je l’aime, en sachant qu’elle a un mari et un fils.
C’est comme ça que je l’aime. C’est notre histoire à nous. Cela ne me fait pas souffrir.
Mardi j’étais roulée en boule, la tête sous ma couette, en train de revivre pour la énième fois ce moment.
Mes bras autour de son cou.
Les siens autour de mon dos et de ma taille.
Et nos regards qui ne se lâchaient pas.
Qu’est-ce qu’il y avait dans ta tête mon amour ? Est-ce que tu pensais vraiment tout ce que tu disais ? Était-ce juste ta raison que tu laissais s’exprimer ?
Je voyais ses yeux. J’y pensais très fort. Si fort.
Soudain un signal sonore s’est échappé de mon MacBook pour me prévenir que j’avais un mail.
De lui.
Ma chère Marie a remplacé l’habituel Ma chère princesse.
Ses mots sont doux. Ils me caressent le cœur.
En résumé, il faut que tu prennes plus soin de toi.
Mais ils ne sont plus si personnels.
Peut-être ne l’ont-ils jamais été ?
C’est normal que notre complicité en prenne un coup dans la mesure où l’on se fait un certain mal mutuel.
Nos sentiments posent problème.
Je n’arrive pas à me dire qu’il ne m’aime pas.
Pourtant peut-être qu’il ne m’aime vraiment pas.
Il m’apprécie, comme ancienne élève, comme amie. Comme confidente.
Mais c’est tout.
Sauf que moi je ne veux pas être son amie. Parce qu’il ne croit pas en l’amitié.
Je revois tous ces moments passés ensemble. Virtuellement ou pas.
Nos nuits sur Skype.
Quand il me disait que mon sourire le rendait heureux. Que mon sourire le réjouissait. Que je l’encourageais sur ses raisons de vivre. Quand il me disait que j’étais belle quand je souriais.
Ces heures passées au téléphone à s’écouter respirer.
Chacun continue sa vie.
Il corrige ses copies.
J’écoute son silence.
Quand je propose de raccrocher, et qu’il trouve soudain quelque chose à me dire. Et c’est reparti.
Et son regard, quand nos yeux se croisaient. Ce petit sourire sur ses grandes lèvres.
Peut-être était-ce un sourire flatté. Flatté que je le dévore des yeux comme j’ai l’habitude de le faire.
Peut-être me suis-je complètement fourvoyée.
Mais je ne crois pas.
Oh dis-moi mon amour. Dis-moi. Si tu te laissais aimer. Si tu décidais de croire de nouveau en l’amour. Dis-moi. S’il y avait quelqu’un.
S’il y avait quelqu’un, serait-ce moi ?
La bêtise des gens qui m’entourent me désole.
Et plus je les vois, plus j’ai envie de le voir, de retourner dans ce monde-là.
Dans ce monde chaud et doux.
Ce monde que j’avais construit pour nous deux.
Je ne suis pas trop triste. Parce que je crois qu’il m’aime.
Mais au moindre regard un peu trop appuyé, les larmes me montent aux yeux.
J’ai tellement de mots d’amour à lui dire.
Tous ces mots qui finiront, périmés, au fond de moi.
C’est de ne pas pouvoir lui donner tout cet amour qui me fait chialer.
Alors pour compenser, je voudrais dormir. Tout mon soul.
Mais la réalité s’agrippe à moi.
Les cours. Les DS.
Mon trop beau prof d’anglais m’a rendu la meilleure note au DS.
Bien sûr ça m’a fait plaisir.
Mais à quoi correspond un chiffre idiot lorsqu’on voudrait plus que tout être aimé. Et aimer.
S’il suffisait d’un chiffre pour être heureux.
Ecrit par inconsciente, le Jeudi 10 Janvier 2008, 00:19 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Re:
Oui.
Et ce qui est bien, c'est que j'en suis consciente.
:)
J'ai un gros sentiment d'echec sans avoir commis de faute
C'est un peu ça aussi.
Sentiment d'échec, d'injustice. Parce que je voudrais qu'il me laisse le rendre heureux.
Mais peut-être aussi qu'en me disant tout ça, il a voulu me protéger.
Me proposer quelque chose d'autre.
Parce qu'il sait peut-être que si nous avons une histoire comme des milliers d'autres couples, il me fera du mal.
Merci de me suivre, de me lire.
Et bon courage à toi.
Et ce qui est bien, c'est que j'en suis consciente.
:)
J'ai un gros sentiment d'echec sans avoir commis de faute
C'est un peu ça aussi.
Sentiment d'échec, d'injustice. Parce que je voudrais qu'il me laisse le rendre heureux.
Mais peut-être aussi qu'en me disant tout ça, il a voulu me protéger.
Me proposer quelque chose d'autre.
Parce qu'il sait peut-être que si nous avons une histoire comme des milliers d'autres couples, il me fera du mal.
Merci de me suivre, de me lire.
Et bon courage à toi.
Re:
Sentiment d'injustice, tout pareil.
Et ce n'est pas vraiment l'autre qui est injuste, c'est la vie.
Et ce n'est pas vraiment l'autre qui est injuste, c'est la vie.
Re:
Parce que des fois ça marche pas comme on voudrait. Où ça marche pas tout court. Parce que ça épargne pas les gens honnête, les gens plein d'amour...
Dis moi, j'ai une petite question: est-ce normal que quand je vais sur ton joueb les pages rament? (je crois que c'est parce que tu as mit beaucoup de musiques, de vidéos mais est ce que ça fait ça à tout le monde?)
Dis moi, j'ai une petite question: est-ce normal que quand je vais sur ton joueb les pages rament? (je crois que c'est parce que tu as mit beaucoup de musiques, de vidéos mais est ce que ça fait ça à tout le monde?)
Re:
Je ne sais pas du tout, personne ne me l'a jamais dit.
Chez moi ça va très vite. Celui qui rame chez moi c'est Ninoutita quand la connexion n'est pas au top de sa forme car il y a beaucoup de grandes photos.
Mais effectivement chez moi il y a dix millions de petits trucs qui finissent par peser lourd ;)
Chez moi ça va très vite. Celui qui rame chez moi c'est Ninoutita quand la connexion n'est pas au top de sa forme car il y a beaucoup de grandes photos.
Mais effectivement chez moi il y a dix millions de petits trucs qui finissent par peser lourd ;)
Re:
Je sais pas, moi je suis sur wifi et j'ai pas le débit maximal, mais j'ai vraimet du mal à lire... Et ça me fait ça aussi sur certain blog (à tel point que quand j'écris l'ordi marque pas toutes les lettres tellement il rame...)
exvag
Que c'est difficile de continuer à dire je t'aime à quelqu'un qui ne te le dit plus.
C'est drôle, j'ai commencé à te lire il y a un an.
Je débutais moi aussi une histoire a laquelle je voulais croire.
Aujourd'hui, elle décline.
J'ai un gros sentiment d'echec sans avoir commis de faute.
Ton histoire est belle Marie,
Elle n'a peut être pas l'intensité que tu voudrais en cet instant.
Mais elle est belle quand même.