C’est quand l’amour devient impossible

Que le mien voudrait déplacer les montagnes

Je rêve encore de tes bras sincères dans leur mensonge

De ta maladresse cruellement tendre

De ton regard doré sur moi

Plus doux qu’un flash

Mon visage constellé de tes mains étoilées

Et dans mes pupilles dilatées

Diaphragmes de mon cœur

Tu fais, bien trop sensible, une ultime mise au point

Tu parles de sentiments

Et les miens se réveillent

Voleur de mon amour

Sans date de péremption

Tu n’as su profiter de la promotion

Je t’aime seule dans ma chambre noire

Décolorée par ton départ

Les rideaux comme ma joie sont tombés

Sois mon ardoise magique et je serai la tienne

Mais déjà si sûr de ton malheur

Mon volcan de doutes

Tu t’en vas sans te retourner

Et déjà tu me manques

Il me reste l’empreinte indélébile

De tes caresses sur ma peau

De tes baisers rouges et tièdes

Tatoués sur mes lèvres meurtries

Le souvenir pour habiller ma solitude nocturne

Ce grand vide, ce grand creux, qui me laisse bancale

Qui me fera frémir d’amour et de rage

De n’être pas celle qu’il te faut