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Le poison de juin, l'espoir du renouveau
Il y a quatre ans, le 18 juin 2004, dans mon album de souvenirs, Elle avait écrit "c'est mon appel !".
C'était le début. C'était beau et gênant.

Arrêter de penser sans cesse aux dates.
Arrêter de penser au passé.


Trois semaines sans un mot.
Trop de boulot et besoin de profiter des derniers jours à passer avec ma classe, avec ces gens que je ne vais plus voir pendant deux mois et demi.
Besoin de vivre ma vie dans la réalité et pas sans cesse au travers de mots ou de dessins.

Mais voilà, je suis en vacances depuis vendredi soir et je vais enfin trouver le temps d'écrire de nouveau, de noter mes rêves chaque matin, de m'étirer pendant des heures dans mon lit, de n'avoir pour problème quotidien que la simple question "avec qui vais-je manger ce midi ?".
Cela ne va pas me faire de mal.

Il y a deux semaines, ma cousine Juliette est venue me voir sur MSN pour me complimenter à propos de mon blog. Et puis la conversation a basculé et elle en est venue à me dire qu'elle était triste de ne plus me connaître, de ne plus faire partie de ma vie.
Je lui ai proposé de venir me voir au Havre, elle a immédiatemment accepté.
C'est un doux soleil orangé qui a été le témoin de nos retrouvailles le mercredi soir, sur le quai de la gare.
Elle est restée jusqu'au vendredi matin.
J'appréhendais beaucoup sa venue. Notre relation s'était complètement désagrégée ces dernières années.
J'avais très peur que ce sentiment d'infériorité qu'elle m'imposait revienne encore et encore.
Sentiment de bêtise profonde. D'inutilité. De ridicule provincial et enfantin face à une enfant parisienne dans un corps d'adulte.
Mais ouf, c'est fini, bien fini.
On en parle. Elle me dit qu'elle a toujours détesté ce rôle que la force des choses lui avait donné.
On évoque mille souvenirs. Des milliers de détails qui reviennent de loin, de très loin. Qui n'avaient plus été réveillés depuis le jour où ils avaient été vécus.
Vécus puis oubliés.
Délavés, usés par le soleil d'août. Planqués sous des bottes de foin, dans des boîtes à trésors cachées entre deux branches d'arbres.
On se rend compte de la chance qu'on a eu d'avoir cette enfance là. Cette enfance commune dans cette maison magique. Ces journées entières dans les champs. Cette liberté dans les bras plein d'amour de nos grands sages de grands-parents.

Je me rends compte que la vision de mon enfance que j'ai aujourd'hui est indissociable de tout cela.
Mon enfance c'est ça. C'est Juliette. C'est aussi ces étés interminables.
Mon souvenir semble doux, sans soucis, sans noirceurs. Comme édulcoré à fond.
Mais la vérité était peut-être ainsi. La vérité de l'enfant aveugle et égoïste.

Aucun regret, mais je l'ai vécu. Et je peux m'y replonger quand je le veux.
Je ne serai plus jamais une enfant et c'est tant mieux.

En marchant vers la mer, Juliette m'a murmuré à l'oreille :
"Je me sens trop bien. J'ai l'impression d'avoir 6 ans tellement je me sens bien".
Je ne l'ai pas enviée mais j'ai été intriguée.
Sûrement parce qu'il me paraissait totalement impossible à moi d'avoir l'impression d'avoir 6 ans, de me sentir insouciante pour quelques secondes.
Pas grave.
J'ai souri sans rien dire.

Près de trois semaines sans nouvelles d'A quand il vient soudain me parler.
Il me dit qu'on a bien résisté sans se parler, qu'on a tenu un bon bout de temps, l'un comme l'autre. Il me demande comment je vais avant de me raconter qu'il a une nouvelle voiture, que c'est bientôt l'Armada et donc bientôt la fin de son boulot, que moralement ça va couci-couça.

Je me sentais presque bien, j'avais presque le moral, je ne m'étais presque pas arrêtée de sourire depuis une bonne grosse semaine et voilà que ces "nouvelles" de lui, incongrues et éphémères, me rendent toute grise.
Dernière semaine de cours. J'aurais aimé ne voir qu'eux. Me gaver des regards et des sourires de toutes ces petites têtes aimées. Mais voilà qu'A se rappelle à moi. Voilà qu'il me gâche mon bonheur en revenant dans mes pensées.

Encore une fois, mes sentiments se superposent.
Je souris, rougis et frémis de désir rien qu'à repenser à ses lèvres rouges s'approchant des miennes. À ses baisers tièdes qui m'ont tant comblée, juste une nuit.
Je sens mes yeux se gonfler de larmes et mon coeur d'acide. Il ne veut pas de moi. Il ne veut pas de mon amour. Tout mon rêve se déchire encore et encore. Je le déteste et l'aime profondément.

Arrêter de le chercher partout. Dans chaque regard masculin.
Arrêter de le chercher dans chaque mélodie un peu envoûtante. Un peu décalée.

Envoûtant et décalé. C'est lui.

Mais qu'est-ce que j'y peux. Je l'aime. Je ne voudrais que lui. Je ne pense qu'à lui. Sa bouche est partout sur moi. Tatouée, cousue. Ce sont ses sentiments cruels que je veux voir se mêler aux miens. C'est dans ses bras que je veux me blesser. Dans son regard doré que je veux crever. Dans son odeur que je veux me noyer. Entre ses mains que je veux me déchirer.
C'est avec lui que je veux aimer. J'en ai marre d'être toujours toute seule à aimer.

Mais j'ai l'impression de ne plus savoir aimer.
Comme s'il avait tout bloqué en me faisant une ultime fausse-joie.
Avant c'était facile. Avant j'aimais à me perdre. J'aimais la moindre pâquerette qui pousse à un endroit inattendu.
Je m'émerveille toujours du moindre petit détail.
Mais aimer...
Pour la première fois de ma vie je trouve ça difficile.
Même quand je rentrais de l'école en primaire et que je passais des heures à pleurer sur le canapé, à regarder mes larmes couler dans le miroir, à regarder mes yeux noircir de tristesse parce que Jean-Charles, Alexandre ou François avait dit qu'il ne voulait pas de moi, que j'étais moche et qu'il préférait cette peste de Laura.
Mon coeur était brisé en mille morceaux mais je sentais l'amour, plus fort que tout, me serrer les entrailles. Même si je souffrais à en crever.

Ne pas se laisser bouffer par la lâcheté du reste du monde.
Continuer à aimer à fond, tout le temps, n'importe qui.

J'ai fait un long rêve sur Elle. Comme une photo panoramique.
Je la rencontrais par hasard, son bras effleurait le mien. Je craquais presque immédiatemment.
Au réveil je me suis sentie bien mal. Comme si toutes mes certitudes s'étaient écroulées.
Je me suis ensuite prise entre quatre yeux et me suis expliqué que la représentation d'Elle que j'avais eu dans mon rêve n'était pas du tout la vraie, pas du tout semblable à la réalité.
Ce n'était pas vraiment Elle. Juste son enveloppe corporelle. Elle ne pourrait réagir comme ça. Elle ne veut pas te reconquérir, Elle te déteste à mort. Cette histoire est finie, tu ne l'aimes plus. C'est fini, bien fini.

Passer vraiment à autre chose.
Me débarasser une bonne fois pour toutes de ces putains de fantômes.

À quoi va ressembler cet été ?
L'été m'assombrit toujours.
Juin m'attrape toujours pernicieusement par la taille, me balançant dans un été réfléchi et platonique, en effaçant tout le reste de l'année.

Je voudrais d'un bel été.
Pas d'un été menteur.

Je voudrais être heureuse. Je voudrais m'en sentir capable.

Je n'arrive pas à m'empêcher de repenser aux étés précédents.
À Elle. Au Prince.

Monsieur G m'écrit plein de jolis mots. Il me dit que je suis quelqu'un de rare. Que je suis formidable. Qu'il m'adore. Que je le comble depuis près d'un an. Que je suis aimable. Admirable. Belle.
Qu'il va m'emmener voir une magnifique plage en juillet.
Mais qu'il ne veut pas que ce soit déplacé. Que c'est juste sincère et amical. Qu'il voudrait que j'accepte simplement de recevoir un peu d'admiration désintéressée. Gratuitement.

Moi je veux bien. Ça me fait plaisir.
Mais je me sens incapable de ne pas l'aimer en retour.
"Je suis une formidable amoureuse transie" dit mon amie Claire.
Je suis tout à fait capable d'aimer toute seule dans mon coin, même si souvent j'en ai marre. Je sais que j'en suis capable à fond. Que là-dessus je ressemble à Claire.

Mais me mettre à la place de Sylvaine... Me laisser aimer, gratuitement et sublimement, dans la durée, sans aimer tout à fait ? Impossible.
J'attends tellement et j'ai tellement à donner. Là ça me tombe dessus, de façon complètement inattendue.
Soit son affection m'étouffe. Soit je me mets à lui en donner aussi.

Il faut juste que j'apprenne à vivre autrement.
Que j'apprenne à prendre ce qui vient sans trouver de ressemblances avec le passé.


Je voudrais tout changer dans ma façon de voir les choses.
Je voudrais mettre du soleil partout dans ma vie.

Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer

(...)

Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...

(...)

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?

Reggiani


Ecrit par inconsciente, le Jeudi 19 Juin 2008, 01:25 dans la rubrique Aujourd'hui.

Commentaires :

MangakaDine
MangakaDine
19-06-08 à 02:02

"J'en ai marre d'être toujours toute seule à aimer."
Quand j'ai lu ces mots, ça m'a transpercé le coeur. Je comprends. Je comprends tu sais. Ca commence à faire longtemps pour toi. Et je souhaite que ton cycle infernal se brise, ou se retourne peut-être. Et qu'il devienne un cycle paradisiaque, où chaque parcelle d'amour que tu donnes t'es rendue en fois mille. Mille fois plus que tout ce que tu ne pourrais espérer recevoir. Moi j'y crois. Après tout, s'il existe quelque chose, il peut bien exister son inverse. J'aimerais bien qu'il existe pour toi, en tout cas.

Et puis cette chanson, elle est magnifique.

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 02:11

Re:

Comme il me fait plaisir ton commentaire !
Je m'étais privée de Joueb pendant trois semaines et j'avais presque oublié le bonheur que c'est de voir les autres répondre à mes mots.
Surtout toi :)

J'avais l'impression de l'avoir écrite mille fois cette phrase.
Et pourtant là quand elle est sortie de mon clavier, elle m'a aussi transpercée le coeur.
Je suis tellement fatiguée d'aimer toute seule que j'en viens à croire que je ne sais pas aimer. Plus. Ou peut-être que je n'ai jamais su.

Mais oui, cette chanson est magnifique. Je l'écoute en boucle pour ressentir encore et encore ce goût de la vie qui fait tressaillir mes entrailles.

Merci ma Dine. Merci pour tes mots.

 
MangakaDine
MangakaDine
19-06-08 à 02:19

Re:

Moi je ne connaissais pas cette chanson ou en tout cas n'avais jamais vraiment fait gaffe aux paroles, pas autant que quand on les a sous les yeux.

Oui, ta phrase, elle m'a fait une émotion particulière aussi. Je sens que tu arrives à bout, Marie. Je le vois aussi aux questions que tu te poses. Peut-être que tu ne sais pas aimer. Peut-être pas. Mais quand rien ne fonctionne, il est logique de se poser la question. Je ne sais pas si tu trouveras de réponse, mais ce qui est sur, c'est que tu fais un pas, puis un autre, puis encore un. Tu changes. Toi, tes désirs, ton amour. Sous la métamorphose, c'est toi c'est sur. Moi ça me rassure. Je ne veux plus te voir souffrir. Je veux te voir prendre les armes et les pansements. Ou peut-être que c'est pas dans cet ordre mais.
Tu guériras.

Tu guériras de ces autres.

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 02:21

Re:

Oh merci ma Dine.
C'est si beau tout ce que tu me dis.
Ça me fait un bien fou.

 
MangakaDine
MangakaDine
19-06-08 à 02:23

Re:

C'est parce que je t'adore. :)

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 02:24

Re:

Roh là là.
Moi aussi je t'adore :)

 
exvag
exvag
19-06-08 à 07:14

Tu m'as manquée.

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 08:51

Re:

Toi aussi.

 
Elwinwea
Elwinwea
19-06-08 à 12:56

Que de nouvelles, de rêves, d'instants précieux recueillis dans tes mots...

Peu de paroles échangées sur msn ces derniers temps, mais c'est ma faute, j'étais mal, sans cesse en chute libre, mais aujourd'hui est le premier jour sans cette bulle dans laquelle je m'étais (laissée) enfermer, et lire tes mots, savoir que tu es toujours là quelque part, que ta vie a continué, avec ses hauts et ses bas, me fait plaisir.

A nouveau, j'aimerais que nos vies soient moins parralèlles, pour toi tant que pour moi. Ou qu'elles le soient, mais dans le bonheur et la joie totale. Espoir, notre jour viendra bien un jour, tant que nous sommes assez folles pour l'espérer ;-)

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 13:07

Re:

Msn n'est pas toujours la meilleure façon d'échanger.
Cela m'exaspère de plus en plus d'ailleurs.
Je me connecte machinalement mais y trouve de moins en moins d'intérêt.

J'aimerais juste être bien. Je pense que je vais pouvoir y arriver.
Mais j'en ai ras-le bol de voir du Destin partout, tout le temps.

J'espère que tu vas mieux...

 
Elwinwea
Elwinwea
19-06-08 à 13:12

Re:

Je sais que msn n'est pas forcément un lieu d'échanges profonds, mais pour garder le contact avec les gens éloignés qui nous sont chers, c'est pratique, et moins cher que le téléphone.

Oui tu vas arriver à être bien, j'en suis sûre. Je te comprend aussi au niveau du destin...

Quant à moi, ça va, je suis "morte" hier, mais j'ai reconstruit un échafaudage plus vite que jamais, grâce à l'aide de mes amis, et aujourd'hui je tiens à peu près debout, mon coeur est gelé sur son dernier battement et je ne sais pas quand il repartira. Pour le troisième homme de ma vie peut-être, jamais deux sans trois, mais celui-là, je pense que je l'attendrai longtemps.

Je n'aspire à rien qu'à un peu de paix, aussi, mais cela même m'est refusé....

Je pense fort à toi ^^

 
ecilora
ecilora
19-06-08 à 20:55

Je venais ici dans l'espoir d'apercevoir de nouveaux mots. Et coup de chance, ils étaient là. :)
Ces premiers mots, cette première date et seulement une année en arrière. Juste, j'ai souri. Même si ce n'est pas mentionné.
Je suis contente de te revoir par ici.
BzOo
[Je suis à côté de cet article mais... :)]

 
inconsciente
inconsciente
19-06-08 à 23:05

Re:

Hé oui ça faisait un an d'inconsciente le 4 juin et un an de rencontre jouebbesque le 18.
Moi aussi je suis contente d'être revenue.
Trois semaines c'est si court mais si long aussi.
Ça me fait un bien fou de vous avoir. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous !

 
ninoutita
ninoutita
20-06-08 à 22:11

J'ai beaucoup pensé à toi en cette fin de mai, ce début de mois de juin. Aux fraises, à Coppola, à la purée mousseline (haha et notre amour pour le goinfrage)
Ce sentiment de ne jamais être aimée en retour, j'ai l'impression de l'avoir toujours connu.
Moi ce n'était ni François ni Alexandre, ce fut Lucas, Nicolas, Romain... enfin tu connais la suite. Je n'étais pas laide, toi non plus, mais nous n'entrons pas dans les critères. Différentes.

C'est drôle aussi, Juliette et Claire, ce sont deux amies qui comptent beaucoup pour moi. Et je les retrouve ici. Différentes.

J'ai trouvé un commentaire, qui venait du joueb de la coachin, un commentaire gentil sur mon blog, encourageant même, je ne sais pas s'il était de Christine.

Tu sais, c'est étrange parfois, de se dire que je connais beaucoup de ta vie mais quoi, on ne s'est pas vu beaucoup. Il faudrait que tu viennes à Strasbourg, que tu vois un peu la mienne.
J'ai la désagréable impression de t'avoir déçue la dernière fois. Ca me colle à la peau, ça m'embête.

J'aime Juin, malgré le bac, malgré la fin parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer durant l'été : des rencontres imprévues et aussi une maturation de l'esprit, il me semble. Enfin non, j'en suis sûre, l'été, dès lors qu'il nous parait ennuyeux apporte une réflexion, certes déprimante, mais qui fait grandir. Le seul été vraiment marquant de ma vie m'a arrachée une partie du coeur. Alors bon, je préfère encore moisir devant mon écran, les fesses moites sur une chaise.
J'aime Juin à cause de June aussi, cela va sans dire.

Et je t'embrasse, très très fort.

 

 
inconsciente
inconsciente
20-06-08 à 23:18

Re:

Oh ma Ninou mais non.
Tu ne m'as pas du tout déçue. Pas du tout du tout.
C'était génial, formidable. Mieux que la dernière fois.
La dernière fois c'était moi qui avais eu l'impression de t'avoir déçue.
Mon silence m'emmerde quand même. Je n'y peux rien.
Peut-être que je suis trop habituée aux mots écrits.
Regarde avec Arnaud, je suis incapable de parole... C'est triste.
La maladie du clavier sans doute.
Mais mets-toi bien ça dans la tête : tu ne m'as pas du tout déçue.
C'est moi qui me déçois d'ailleurs. Le CD de photoshop est toujours dans mon sac.
Je l'emmène à l'IUT tous les jours et à Rouen chaque week-end. Dans l'espoir de le poster.
Bien souvent je me foutrais des claques.

Le commentaire devait être de celui qui administre le blog maintenant. Ce n'est pas Christine mais c'est quelqu'un de très bien. Que j'aime beaucoup.

L'été me plonge toujours dans une réflexion oui. Toujours.
L'année dernière c'était doux et angoissant à la fois.
J'avais mon Prince, si proche, si gentil, si souriant.
Et j'avais la perspective du procès qui me glaçait le sang. Qui me hantait la nuit.

L'été m'emmène toujours très loin.
À la fin de l'été je ne suis plus la même. Je commence toujours autre chose.
Je suis pleinement lancée sur une nouvelle voie. Pas toujours pour le meilleur... Souvent pour le pire...

Moi je t'embrasse fort fort fort, comme je t'aime.

<3

 
ninoutita
ninoutita
20-06-08 à 23:53

Re:

Mais ça fait du bien de te voir dans cette nouvelle lancée. Tu sembles plus sûre de toi, j'ai l'impression que tu deviens une vraie femme (haha, je n'insinue bien évidemment pas dans cette phrase un passé sombre et... masculin ;)).


Ton silence, je le connais un peu maintenant. Je sais comment l'interpréter.
Mais j'ai eu peur que tu sois comme ça avec moi parce que je n'étais pas... intéressante.

J'attendrai le cd mais je te préviens, je préfère le recevoir dans longtemps avec une lettre que rapidement sans :)

 
titegreuet
titegreuet
06-07-08 à 00:43

Tes mots font mal, ils donnent envie de pleurer.
D'ailleurs, je ne me gene pas...
Ca sent le vécut, et ca fait mal...
Alors bon courage à toi...
Et j'espere que tout ce qui ne va pas deviendra trés vite beau.

 
inconsciente
inconsciente
06-07-08 à 00:48

Re:

Merci beaucoup, ça me touche.
Je crois que ma vie redevient belle. Ou bien c'est mon regard qui s'adoucit... Je ne sais pas.
En tout cas, je me sens mieux :)