"Moi j'aimerais un film en super 8...
--> ... avec soleil, flou artistique, des amis dans l'herbe, ma frangine, scène prise au hasard, mais tranquille..."
Qu'est-ce qu'elle m'énerve cette attente.
Au lieu de nous faire attendre comme ça toute la journée, pourquoi ne pas directement dire que les résultats seront disponibles le mardi 3 juillet au matin ?
Au moins on ne perdrait pas une journée à croire qu'on va avoir les résultats...
À les attendre désespérement.
Et tous mes cousins et amis de Paris qui eux ont déjà leurs résultats...
Enfin...
Je n'ai pas encore vu mon cher Prince.
Je suis passée deux fois devant chez lui, je suis allée au lycée demander s'il était là mais il n'y avait aucun prof en salle des profs, Nadia -l'hôtesse d'accueil- m'a dit qu'il passerait sûrement dans l'après-midi.
Alors j'y retournerai vers 16h.
J'espère qu'il sera là.
J'ai passé la matinée et le midi à me faire des films.
À me voir en train de lui expliquer que je l'aime en lui parlant avec les mains, avec les yeux.
À chaque seconde je tente de recréer sa présence car je sais que même si je préparais le plus beau des discours d'amour, face à lui je perdrais tous mes moyens et ne serait plus trop la même.
Enfin si je serais moi-même mais... Mais pas la moi-même que je suis avec moi-même.
Car d'ailleurs si je me plais à penser qu'entre nous ça pourrait marcher et que je pourrais être bien avec lui c'est aussi parce qu'avec lui j'arrive à être moi-même.
Avec Elle j'étais trop parfaite, trop silencieuse, trop polie et trop minutieuse.
J'étais un peu moi-même mais pas complètement.
Et ce n'est pas toujours facile de réussir à être soi-même.
Même avec les gens qu'on aime.
Avec Sylvaine je suis moi-même mais je n'arrive pas à lui parler.
Je sais lui écrire mais lui parler je n'y parviens jamais vraiment.
On est toutes les deux bloquées par la parole.
On est toutes les deux dans sa Touran, vers 20h15, dans les embouteillages parisiens, on écoute à fond Parle-moi de Jean-Louis Aubert, on pleure, mais on se tait.
Parfois je voudrais prendre et embrasser sa main.
Mais même ça j'en suis incapable.
Ce ne serait pas si gênant si je pouvais la voir tous les jours ou presque.
Mais souvent ce sont quelques heures comme ça, tous les trois, quatre, cinq, six mois.
Des heures de silences.
Et même si elles sont ponctuées de cadeaux, d'attentions, de sourires.
Il y a trop de silences.
J'aurais mille choses à lui dire.
Mais lorsque je suis là, à quelques milimètres d'elle, ma gorge se noue et les mots restent coincés.
Je ne sais pas ce que je suis pour elle.
Vaut mieux ne pas le savoir et vivre cette amitié un peu particulière comme on savourerait un petit macaron au goût si raffiné.
Alors voilà.
Je recrée sans cesse la présence du prince.
Mais je sais que près de lui je serais au bord de la transe.
Déjà que rien que face à une photo je me sens au bord de l'évanouissement.
Être serrée dans ses grands bras.
Contre son torse.
Embrasser ses tempes, ses joues, ses paupières, son front, sa nuque, ses lobes, son cou.
Sa bouche.
Avec sa lèvre supérieure si fine et sa lèvre inférieure plus épaisse.
Et lui dire que je l'aime.
Cela me paraît à la fois surréaliste et terriblement réaliste.
Et réalisable.
Si cela pouvait ne pas être de la fiction.
Peux-t-on résister à l'amour passionné et sincère d'une jeune fille de 17 ans lorsque l'on en a 41, le coeur brisé par une femme qui se trouve être la mère de nos enfants, et la tête pleine de soucis ?
Au lieu de nous faire attendre comme ça toute la journée, pourquoi ne pas directement dire que les résultats seront disponibles le mardi 3 juillet au matin ?
Au moins on ne perdrait pas une journée à croire qu'on va avoir les résultats...
À les attendre désespérement.
Et tous mes cousins et amis de Paris qui eux ont déjà leurs résultats...
Enfin...
Je n'ai pas encore vu mon cher Prince.
Je suis passée deux fois devant chez lui, je suis allée au lycée demander s'il était là mais il n'y avait aucun prof en salle des profs, Nadia -l'hôtesse d'accueil- m'a dit qu'il passerait sûrement dans l'après-midi.
Alors j'y retournerai vers 16h.
J'espère qu'il sera là.
J'ai passé la matinée et le midi à me faire des films.
À me voir en train de lui expliquer que je l'aime en lui parlant avec les mains, avec les yeux.
À chaque seconde je tente de recréer sa présence car je sais que même si je préparais le plus beau des discours d'amour, face à lui je perdrais tous mes moyens et ne serait plus trop la même.
Enfin si je serais moi-même mais... Mais pas la moi-même que je suis avec moi-même.
Car d'ailleurs si je me plais à penser qu'entre nous ça pourrait marcher et que je pourrais être bien avec lui c'est aussi parce qu'avec lui j'arrive à être moi-même.
Avec Elle j'étais trop parfaite, trop silencieuse, trop polie et trop minutieuse.
J'étais un peu moi-même mais pas complètement.
Et ce n'est pas toujours facile de réussir à être soi-même.
Même avec les gens qu'on aime.
Avec Sylvaine je suis moi-même mais je n'arrive pas à lui parler.
Je sais lui écrire mais lui parler je n'y parviens jamais vraiment.
On est toutes les deux bloquées par la parole.
On est toutes les deux dans sa Touran, vers 20h15, dans les embouteillages parisiens, on écoute à fond Parle-moi de Jean-Louis Aubert, on pleure, mais on se tait.
Parfois je voudrais prendre et embrasser sa main.
Mais même ça j'en suis incapable.
Ce ne serait pas si gênant si je pouvais la voir tous les jours ou presque.
Mais souvent ce sont quelques heures comme ça, tous les trois, quatre, cinq, six mois.
Des heures de silences.
Et même si elles sont ponctuées de cadeaux, d'attentions, de sourires.
Il y a trop de silences.
J'aurais mille choses à lui dire.
Mais lorsque je suis là, à quelques milimètres d'elle, ma gorge se noue et les mots restent coincés.
Je ne sais pas ce que je suis pour elle.
Vaut mieux ne pas le savoir et vivre cette amitié un peu particulière comme on savourerait un petit macaron au goût si raffiné.
Alors voilà.
Je recrée sans cesse la présence du prince.
Mais je sais que près de lui je serais au bord de la transe.
Déjà que rien que face à une photo je me sens au bord de l'évanouissement.
Être serrée dans ses grands bras.
Contre son torse.
Embrasser ses tempes, ses joues, ses paupières, son front, sa nuque, ses lobes, son cou.
Sa bouche.
Avec sa lèvre supérieure si fine et sa lèvre inférieure plus épaisse.
Et lui dire que je l'aime.
Cela me paraît à la fois surréaliste et terriblement réaliste.
Et réalisable.
Si cela pouvait ne pas être de la fiction.
Peux-t-on résister à l'amour passionné et sincère d'une jeune fille de 17 ans lorsque l'on en a 41, le coeur brisé par une femme qui se trouve être la mère de nos enfants, et la tête pleine de soucis ?
Ecrit par inconsciente, le Lundi 2 Juillet 2007, 14:31 dans la rubrique Aujourd'hui.
Commentaires :
Re:
je crois qu'avec ses bras c'est ce que je préfère et qui me rend la plus folle...
mais s'il y avait que ça...
mais s'il y avait que ça...
ninoutita