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Odieux silence
Lundi matin.
Aucune envie de me lever.
À 6h50 je sors de mon lit et entre directement dans la baignoire.
Je passe cinq longues minutes à laisser couler l'eau brûlante sur moi, sans me savonner.
Juste pour me souvenir encore un peu comme j'étais bien dans la chaleur de mon lit.

Et puis j'entends une sorte de vacarme dans l'appartement.
Est-ce Garfu qui rentre ?
Je m'aperçois, trop tard, que c'est le téléphone.
J'ai compris.
Je sors de la baignoire en catastrophe, enfile vite mon peignoir rouge, sors de la salle de bains, entièrement trempée.

Il est moins de 7h.
J'ai compris.

Je regarde sur le téléphone quel est le numéro qui vient d'appeler.

Ma mère.
J'ai compris.

Je reviens sur mes pas, tout en recomposant le numéro.

Sur le parquet, les traces de mes pieds, trempés eux-aussi.

Je prie à l'intérieur. Comme si un chapelet de mon invention s'enroulait à l'infini autour de ma tête.
NonPasÇaPitiéPasÇaMaisQuePourrais-T-OnLuiSouhaiterDeMieuxQueDeS'éteindreEnfinAprèsTantDeDouleur
MaisJeNeVeuxPasCeN'estPasSonHeureNonNonPas...

-Allo ?
-C'est Marie. Tu m'as appelée ?
-Oui. C'était pour te dire que Papane est mort...
-Ahhh d'acco...

Ma voix se brise. Je ne sais plus ce qu'elle me dit.
-Je ne vais pas travailler ce matin. Tu n'es pas obligée non plus... N'y vas pas.
J'éclate en sanglots.
-Ne pleure pas ma puce... Enfin si, pleure, ça fait du bien...
J'entends la voix de ma grand-mère derrière, qui est sûrement en train de prévenir les autres.
-Reste tranquille chez toi, dors. Tu étais tellement fatiguée hier...
-Oui...
-Je te laisse, tu peux m'appeler, je reste à la maison...
-Ok...
En raccrochant, je l'entends dire aux autres "c'est dur pour elle, elle est toute seule, enfin non heureusement elle a Soph..."

Je ne peux plus m'arrêter de pleurer.
Je dégouline de partout. Toute cette eau sur moi que je n'ai pas séchée.
Et mes larmes, torrent de tristesse.
Je m'asseois contre la baignoire en hurlant que ce n'est pas possible. Qu'il ne peut pas être mort.

Au bout de dix minutes, je trouve le courage de me relever et de retourner dans ma chambre.
J'enlève mon peignoir et me remets en pyjama.
Je me mets sous ma couette et décide de lire le tome 4 du Combat ordinaire de Larcenet.
Une fois terminé, je feuillete la trentaine de pages qu'une amie m'a écrites, photos, citations, délires, toute notre histoire rapportée depuis qu'on se connaît.

Et après m'être effondrée, en larmes, une demi-heure avant, je ne peux m'empêcher d'éclater d'un rire sonore, presque un peu trop sonore.
Cela me rappelle les mots, si vrais, de monsieur G.

"Après chacun réagit à sa manière et cela ne veut pas dire que ceux qui n'étaient pas là ou sont restés silencieux étaient les moins émus. On pleure parfois en secret. Il y a des regards ou des rires trop forts qui ne trompent pas".


Garfu est rentrée un peu plus tard.
Mes larmes sont restées coincées dans ma gorge jusqu'à ce que je retourne sous la douche, vers 13h.
Je n'ai pas vu les heures passer.
On a un peu joué avec ma tablette graphique.
Garfu a dormi. Ronflé même.
Ma mère m'a appelé à un moment. Pour me dire de rentrer si je voulais.
Je ne me souviens plus tellement de ce que j'ai fait entre 9h et 13h.

Vers 13h39, je me suis dit qu'il fallait que j'aie le train de 14h01.
Je me suis habillée en vitesse, j'ai rempli mon sac de toutes les choses que je voulais emmener.
J'ai embrassé Garfu et suis partie.

À la gare, j'ai rencontré trois filles de ma classe qui partaient en cours.
-Tu ne vas pas en cours aujourd'hui ?
-Non...
-Ah bon ?
-Mon grand-père est mort ce matin, je rentre à Rouen.
-Ah oui... Ben oui on te comprend. On est avec toi Marie. Si t'as besoin surtout hésite pas.

Il était 13h56.
J'ai acheté mon billet de train, ai retiré de l'argent, suis passée à la boulangerie acheter une bouteille de coca zéro (à la santé d'A, qui ne boit que ça ou presque), et puis je suis entrée dans le train, à 13h59.
Je ressemblais à A, avec ma bouteille de coca zéro, mon sac-à-dos difforme, mon allure ni féminine ni masculine.

Je n'ai rien fait des 50 minutes qu'a duré le voyage.
Je suis restée, avachie sur mon siège, ma bouteille de coca zéro et mon sac en face de moi.
J'ai regardé le paysage. En silence. Complètement immobile. Seules mes paupières se fermaient un peu parfois.

Ma mère et ma soeur sont venues me chercher à la gare.

La journée est passée, lentement.
Cela faisait des mois que je n'avais pas ressenti une pareille lenteur.

Vers 17h30, je suis sortie pour jeter les bouteilles en verre dans le contenaire.
Je suis repassée déposer le panier puis ne suis rentrée que vers 19h.
J'ai appelé le Prince, à tous ses numéros.
Je lui ai laissé un message vocal.
Je ressentais un besoin viscéral de renouer le contact.
Je ressentais surtout le besoin viscéral de voir quelqu'un d'autre qu'un membre de la famille.

Aucune réponse.

Je suis passée sous ses fenêtres, derrière lesquelles j'ai vu de la lumière. Ça m'a rendue triste.
Mais enfin qu'est-ce que je lui ai fait ?!

J'ai essayé de sonner mais les noms ne figuraient toujours pas sur la sonnette.
Juste les numéros des appartements.

J'ai marché, marché, jusqu'à la Fnac où j'ai attendu, au chaud, qu'A réponde à mon message.
T'es encore à ton bureau ?
En vain.

Je suis repartie.

J'ai échangé quelques textos avec Elle.
Ça m'a fait plaisir de voir que quelqu'un pensait à moi. Même si j'aurais préféré pour Elle qu'Elle pense à quelqu'un d'autre, parce que ça me brise le coeur de savoir qu'Elle m'aime toujours et qu'Elle a cette atroce douleur dans le coeur.

Je suis passée par Sa rue. Cela faisait bien longtemps.
J'étais en pensées avec Elle.

Je suis rentrée, me suis écroulée sur la moquette du bureau pendant que tous parlaient avec des mots barbares tels que pompes funèbres, cercueil, enterrement, inhumation, etc.
Tous ces mots que je ne voulais pas entendre.
Ces mots qui ne convenaient pas.
Ces mots auxquels je ne voulais pas croire.

Et puis ma mère s'est mise à nous lire, à haute voix, tous les mails de condoléances qu'elle avait reçus.
Je me suis alors sentie terriblement seule.

Je suis montée dans ma chambre avec le téléphone et j'ai appelé Sylvaine.
Je n'en pouvais plus de ne pas entendre sa voix.
Besoin viscéral d'une autre présence, de quelqu'un d'autre.
Besoin vital de l'entendre elle. Celle qui me manque tellement.

Puisque tous les autres qui me manquent m'ont tourné le dos.

La beauté n'est jamais en surface lorsqu'on se parle.
Si quelqu'un écoutait nos conversations, il n'y verrait rien de beau.
Juste du banal. Juste une conversation entre deux personnes.
Deux voix féminines. Rien de plus.

Mais c'est là toute la beauté de ma relation avec Sylvaine.
Cet amour secret, caché. Qui crie dans les souffles, qui crie dans les silences.

-Tu es une petite vague qui a le mal de mer. Comme cette histoire que Pierrot écoute avant de s'endormir.
Je souris en silence. Comme si elle me voyait.
-Je vais voir si je la trouve sur internet. Bon ça c'est les paroles mais il te faut la musique. Ah voilà. Fnac.com. Mon pseudo ? Euh.. Mon mot de passe ? Le nom du chien. Ton adresse c'est quoi ? À Rouen, au Havre ? Ton numéro de téléphone, alors... Bon voilà. Tu le recevras bientôt.
-Merci... Sylvaine.

Plus tard dans la soirée, je lui envoie les mots que je n'ai pas su lui dire.
Ces mots que je ne sais jamais prononcer en direct.
Qu'elle ne sait pas non plus me dire, ni au téléphone, ni lorsqu'on se trouve en face l'une de l'autre.

Merci beaucoup... Te voir ou t'entendre m'apaise toujours comme personne ne sait le faire. Je t'aime ma Sylvaine.

Le soir, je discute avec A.
Depuis que j'ai son adresse, j'ai soudain retrouvé un certain intérêt pour MSN.
J'apprends assez rapidement qu'il s'est inscrit sur Copains d'avant et qu'il est en train de tenter de reconquérir un amour secret de collège.
Perdu Marie.
Encore une fois t'as voulu aller trop vite.
T'as tout précipité.
Tu y as cru, pour rien. Pour vraiment rien.
Juste parce que t'avais besoin d'espoir.
Et là, lundi 17 mars, tu perds tout.
Haha.
Ironie du sort.
Dommage.
Mais c'est la vie il parait.
Tu croyais que la roue avait tourné, mais en fait non.
Tu es toujours aussi seule.

Le lendemain, vers 11h50, c'est un coup de fil de ma grand-mère qui me réveille.
J'ai la bouche pâteuse je déteste ça.
Sa voix me fait du bien. Ses mots aussi.
Je réalise, un tout petit peu, qu'il est vraiment mort.
Qu'une autre vie commence. Surtout pour elle.

Je raccroche, je lis un mail de ma mère qui me dit de la rejoindre à son boulot à 12h30. J'entre dans la douche, je m'habille.
Je loupe un métro à 12h10.
Le prochain dans 12 minutes.
Je décide d'aller à pied jusqu'à la station où j'ai le plus de chance d'en avoir un.
Et puis par la même occasion, ça va me défouler de marcher un peu, et puis euh je vais passer devant le lycée et qui sait, je verrai peut-être le Prince.

À 12h15, je passe devant le lycée, j'aperçois un de ses collègues fumeurs.
Je croise les doigts (même si ça ne sert à rien) pour qu'il m'ait vu et qu'il le dise au Prince, et puis je me précipite dans un métro.

On mange dans un nouveau petit restaurant de sandwichs avec une gentille amie de ma mère.
Je reçois un texto de Sylvaine.
Je suis désolée de ne pas avoir été plus dispo pour toi. J'ai du mal à tout gérer et parfois j'oublie l'essentiel !
Je lui réponds longuement, laissant pour quelques minutes mon petit sandwich chèvre/figue à l'abandon.
T'en fais pas. Tout ce qui vient de toi est toujours source d'émerveillement, de joie. Tu ne peux pas être constamment près de moi. Ta famille, ton boulot, la distance. Cela fait 4 ans que je t'aime comme ça, je n'en souffre pas, au contraire. Tu es mon plus beau secret, le plus brillant des bijoux. La seule personne qui n'est pas source de problèmes, de tensions. Merci pour tout.

En repartant on croise Nathalie.
Je l'accompagne jusqu'à sa boutique en faisant un détour pour acheter une carte d'anniversaire pour une copine.
Je reste une heure avec elle.
Dialogue croisé.
Elle me parle de son Franck, je lui parle de mon Prince.

Je songe intérieurement que je suis à 50 mètres d'A.
Je me hurle intérieurement de lui foutre la paix.
Pas si vite mon minou ;) m'a-t-il écrit la veille.
Et puis s'il tente un truc avec son amourette de collège... Je lui envoie tous mes voeux de bonheur.

-tu me sauves quelque part ce soir... le seul ami du collège à qui j'aurais pu raconter ça est mort il y a 5 mois... accident moto...
-aïe...
moi je veux bien être ta sauveuse, toujours
je suis toujours la confidente, j'ai l'habitude, et c'est déjà ça ;)


Je retourne au bureau de ma mère.
J'écris ma carte.
Une dame nous raconte qu'elle s'appelle Jocelyne mais qu'elle préfère qu'on l'appelle Eva.
Je n'avais jamais entendu ce genre de réplique ailleurs que dans des films.
Cette femme est sublime. Elle doit avoir 60 ans. Je me dis que quand Christine aura 60 ans, elle lui ressemblera. Ma mère me dit la même chose.

Vers 15h45, on entre dans une friperie.
Je me dis que peut-être je vais enfin trouver un manteau qui me plaît.
Je tombe dessus tout de suite. Pas vraiment coloré mais il me plaît bien.
Je pense à Inès.
Je décide intérieurement qu'il n'y a pas meilleur endroit pour m'habiller que les friperies, moi qui déteste faire les magasins mais qui me sens si bien dans cet endroit multicolore, qui expire l'odeur de ces années durant lesquelles j'aurais voulu naître.

Je me trouve un manteau, deux vestes et une robe.

On prend le bus.
J'ai envie d'aller attendre ma soeur au collège.
Envie de croiser des gens que je connais.
Des gens extérieurs à la famille.
Mais des gens qui m'ont aimée et que j'ai aimés aussi.

En attendant qu'il soit l'heure, j'entre dans le lycée.
Je sais d'avance que je n'y croiserai pas le Prince, qui ne travaille pas le mardi après-midi.
Je discute un peu avec la secrétaire.
Christophe, le surveillant, m'embrasse chaleureusement et ça me fait un bien fou.
Je croise Flavien, un ancien du lycée et un ancien de l'IUT où je suis actuellement.
Une prof de sport me dit qu'elle me félicite pour mes articles dans le magazine de la ville.
J'écarquille les yeux.
-Ouais ouais, je décortique toujours le magazine et je t'ai vue en photo ! J'ai vu aussi que tu avais écrit des articles !

Je trouve cependant le lycée d'une tristesse sans borne.
L'accueil est excentré.
Il n'y a pas de lumière.
Les murs sont couleur hôpital.
Je suis contente d'être partie avant tous ces changements.

Je n'aime plus cet endroit.
C'est fini.

Je n'aime plus que les gens qui y travaillent.
Du moins certains.

Quand on rentre à la maison, je suis gelée.
Je bois un thé. Je bois de l'eau. J'ai une soif inépanchable depuis ce matin.
Je dis à ma mère que je vais dans mon lit.
Elle rit et m'appelle Léautaud parce que je fais tout dans mon lit et que j'ai tout le temps trois couches de pulls, de vestes, et de trucs qui ne vont pas du tout ensemble.



Des fois aussi elle m'appelle Jean-Paul Gaultier. Haha. S'il était mort, il se retournerait dans sa tombe.

Une envie furieuse d'écouter Sheller.
Et de boire du thé.
Signes de mon mal-être mais aussi de mon instinct de survie.

Je me sens tellement seule.
Je n'en peux plus de cette solitude.
J'ai envie de bras dans lesquels me serrer, d'une bouche à embrasser, d'une peau à caresser, d'un coeur à qui donner l'amour inépuisable qui vit dans le mien.

Voilà presque un an que je n'ai pas fait l'amour.
Je me souviens. Il faisait beau et triste à la fois. Le ciel était jaune. Je ne savais plus trop qui aimer. Mais j'étais quand même sincère. Perdue et sincère.
C'était l'anniversaire de la sirène. L'anniversaire de Clooney aussi, mais ça je le savais pas.
Frédo était mort le matin même.
Et en son honneur, lui le plus grand séducteur de Rouen qui avait eu la moitié des femmes de la ville, et pour mon plus beau plaisir, Elle m'avait dit que le meilleur moyen de faire son deuil c'était de célébrer la vie. Et donc de faire l'amour. Et que j'étais géniale parce que j'avais compris ça, en venant La voir justement ce jour-là.

Je reste toute la semaine à Rouen.
Je serais bien allée au cours de Clooney ce matin, juste pour le plaisir. Juste pour me faire du bien pendant deux heures.
Il n'y a qu'avec lui que je sais retenir mes larmes.
L'éblouissement que sa beauté provoque en moi paralyse mes mauvaises pensées.
Mais je n'ai pas le courage.
Et ce serait dénué de sens.

Je suis une loque humaine et me donne jusqu'à lundi prochain pour me retaper.

L'impression que mes nerfs vont exploser si je ne trouve pas très vite quelqu'un à qui donner mon amour.
La solitude me devient intolérable.


Ecrit par inconsciente, le Mercredi 19 Mars 2008, 01:22 dans la rubrique Aujourd'hui.

Commentaires :

Elwinwea
Elwinwea
19-03-08 à 11:09

C'est étrange...

Je retrouve dans tes mots, petit chaton mouillé, la même détresse que dans les premiers articles que j'ai lu de toi...le même désespoir...

Je t'avais dit alors que je te voyais comme un petit chaton mouillé sous la pluie... et qui miaule pour qu'on l'entende, que j'avais enmvie d'ouvrir la porte et de te prendre à l'intérieur, de te sécher et de t'installer au chaud devant la cheminée...

A nouveau, le soleil me réchauffe de ses rayons, et je retrouve des sources d'espoir après une mauvaise passe dans le brouillard... Un nouveau soleil, une nouvelle lumière... et cette lumière j'aimerais tant pouvoir la partager avec toi... Partager l'odeur des arbres qui commencent à fleurir, cet air un peu frais mais déjà chaud de soleil qui ressemble à un printemps en avance...

Je veux te donner mon soleil, mon petit chaton, te faire voir la belle contrée du Lac où une brume apaisante recouvre l'eau comme une douce couverture, où des éclats de lumière tombent sur la campagne et sur les bois... Où la forêt est une salle de concert pour tous les oiseaux et les champs une salle de bal pour les papillons...

Et le soir venu, après la flambée des montagnes par le soleil, comme pour des crêpes suzette, comme un feu d'artifice personnel, je veux te donenr les étoiles pour guider ton chemin, comme une promesse que demain, le soleil se lèvera à nouveau...

 
inconsciente
inconsciente
19-03-08 à 11:24

Re:

C'est magnifique ce que tu écris.
Tu devrais écrire de pareilles merveilles sur ton Joueb, pour en faire profiter tout le monde.
Je sentirais presque le soleil que tu décris s'écraser sur ma peau.

J'attends mon heure.
On me dit que le bonheur c'est moi qui doit aller le chercher, mais là je crois que j'en ai marre.
D'être toujours celle qui fait les efforts.

 
Elwinwea
Elwinwea
19-03-08 à 12:13

Re:

Au contraire, je dirais qu'il n'y a pas besoin d'aller chercher le bonheur... Il n'y a pas besoin de se battre pour...

Le bonheur... c'est comme le soleil, il brille dehors et chacun peut le sentir sur soi... Il suffit d'être dehors... C'est souvent cela que les gens confondent, il ne faut pas essayer d'aller chercher le soleil, on se tuerait à essayer, mais juste aller au-dehors et ne pas rester enfermé à l'intérieur...

Il suffit de pas grand-chose pour faire des merveilles... Ce que je t'ai décrit, c'est simplement ce que j'ai vu ce matin en rentrant des cours... Le bonheur n'est pas une récompense de même qu'un beau paysage ne peut pas être une récompense... il faut juste être dans le bon état d'esprit pour pouvoir l'admirer...

 
inconsciente
inconsciente
19-03-08 à 13:13

Re:

Mais je suis tout à fait d'accord avec toi.
Et même quand je suis triste, pas bien désespérée, je parviens toujours à voir ces choses là.
Ces belles choses de la vie.

Je voudrais simplement avoir quelqu'un avec qui les partager.

 
Elwinwea
Elwinwea
19-03-08 à 13:41

Re:

Ah... si seulement c'était si simple...comme tu le dis...

Mais même ceux pour qui on croit que c'est simple... ça ne l'est pas forcément...

 
exvag
exvag
19-03-08 à 13:55

Re:

Quand ça arrive c'est simple.
Quand ça n'arrive pas ça ne l'est pas.

Mais Marie, garde confiance, ça arrivera.
J'aimerai pouvoir t'offrir un peu plus que des mots écris ici,
Je ne suis pas sur d'être doué pour donner plus...
Mais l'émotion que
me provoque m'interpele.
Un si grande impression d'avoir vécu, de vivre les mêmes choses.


 
inconsciente
inconsciente
19-03-08 à 17:54

Re:

La compréhension est un genre de consolation.


 
Chivato
19-03-08 à 11:49

Petite Marie nous nous connaissons si peu que je me contenterais de te dire que je pense à toi, sincerement, avec toute l'energie des gens dont les coeurs parlent la même langue. Je comprend tes mots et toi mes images, ça suffit pour s'envoyer quelques pensées chaudes. Bon courage. Margaux

 
inconsciente
inconsciente
19-03-08 à 13:14

Re:

Merci Margaux, ça me réchauffe vraiment le coeur.
On se connaît si peu.. Mais ça n'empêche de se comprendre et de beaucoup s'aimer :)

 
ecilora
ecilora
19-03-08 à 14:19

Des pensées pour toi et rien que pour toi.
Tu sais, moi, le bonheur on me dit qu'il nous tombe toujours dessus quand on s'y attend le moins. Sauf que c'est quand le moins? Et bah, parfois, j'en ai juste assez de ne pas m'y attendre. :)
Prends soin de toi.

Bisous.

 
inconsciente
inconsciente
19-03-08 à 17:55

Re:

Oui, c'est exactement ça !
Je pense que tu devrais sortir un bouquin avec que des petites citations comme ça !
Tu es hyper douée pour ce genre de phrases qui résonnent familièrement aux oreilles de tous.
Des trucs qu'on pense mais qu'on arrive pas à formuler.

 
ecilora
ecilora
19-03-08 à 20:19

Re:

Ah mais celle-ci... ça fait longtemps qu'elle me traîne en tête. Je déteste cette phrase que tous les gens en couple prononce. A ce moment là, j'ai deux pensées. Celle-ci et que le bonheur rend niais... ;D

 
aphone
aphone
20-03-08 à 17:15

Courage ma jolie

 
inconsciente
inconsciente
21-03-08 à 09:54

Re:

merci poupette